Convention collective nationale de la production agricole et CUMA du 15 septembre 2020 Production agricole et CUMA IDCC 7024 Texte de base Convention collective nationale de la production agricole et CUMA du 15 septembre 2020 ConformĂ©ment aux exigences lĂ©gales et conventionnelles, et particuliĂšrement en application de l'accord d'objectifs du 15 novembre 2016 sur la restructuration de la nĂ©gociation collective de l'interbranche agricole, les organisations syndicales de salariĂ©s et professionnelles dĂ©cident de crĂ©er un dispositif conventionnel national commun Ă toutes les rĂ©gions et Ă toutes les activitĂ©s professionnelles de la branche professionnelle production agricole et de la branche professionnelle CUMA. Par cette convention collective nationale, elles souhaitent donner une nouvelle dimension au dialogue social de ces secteurs professionnels. Toutefois, elles tiennent Ă souligner â la nĂ©gociation interbranche agricole sera Ă privilĂ©gier chaque fois que les thĂšmes s'y prĂȘteront. Ă ce titre, elles s'engagent Ă respecter les accords nationaux agricoles dĂ©jĂ existants et ceux Ă venir dont elles sont signataires ; â les conventions collectives territoriales et professionnelles existantes ne sont pas remises en cause. Elles deviennent des accords collectifs Ă©tendus, conformĂ©ment Ă l'article L. 2232-5-2 du code du travail. Dans le cadre d'un dialogue social renforcĂ©, ces accords collectifs font l'objet de nĂ©gociations rĂ©guliĂšres rĂ©pondant aux besoins exprimĂ©s. Dans la mesure oĂč la prĂ©sente convention a vocation Ă s'appliquer essentiellement auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont particuliĂšrement applicables et que, par consĂ©quent, ils rĂ©pondent Ă l'obligation issue de l'article L. 2261-23-1 du code du travail. Ainsi prĂ©cisĂ©, l'ensemble des clauses nĂ©cessaires Ă l'extension de la convention collective permettant d'avoir une base conventionnelle solide et assurant de ce fait la rĂ©gulation de la concurrence entre les entreprises relevant de la branche production agricole et de la branche CUMA est dĂ©clinĂ© ci-aprĂšs Chapitre 1er Dispositions gĂ©nĂ©rales relatives Ă l'application de la convention collective ARTICLE Champ d'application professionnel et territorial REMPLACE La prĂ©sente convention est applicable sur l'ensemble du territoire français mĂ©tropole et dĂ©partements, rĂ©gions et collectivitĂ©s d'outre-mer, aux exploitations et entreprises agricoles ayant une activitĂ© dĂ©finie Ă l'article L. 722-1, 1° du code rural Ă l'exception des centres Ă©questres, des entraĂźneurs de chevaux de courses, des champs de courses et des parcs zoologiques et 4° du code rural Ă l'exception de la conchyliculture ainsi qu'aux coopĂ©ratives d'utilisation de matĂ©riel agricole. 1 L'article de la convention est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article L. 2222-1 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020 - art. 1 ARTICLE Champ d'application professionnel et territorial en vigueur Ă©tendue La prĂ©sente convention est applicable sur l'ensemble du territoire français mĂ©tropole et dĂ©partements, rĂ©gions et collectivitĂ©s d'outre-mer sous rĂ©serve de l'application du 3e alinĂ©a de l'article L. 2222-1 du code du travail et Ă l'exception de Wallis-et-Futuna et de la PolynĂ©sie française aux exploitations et entreprises agricoles ayant une activitĂ© dĂ©finie Ă l'article L. 722-1, 1° du code rural Ă l'exception des centres Ă©questres, des entraĂźneurs de chevaux de course, des champs de courses et des parcs zoologiques et 4° du code rural Ă l'exception de la conchyliculture ainsi qu'aux coopĂ©ratives d'utilisation de matĂ©riel agricole. ARTICLE ModalitĂ©s d'application en vigueur Ă©tendue Dans toutes les entreprises comprises dans le champ d'application tel que dĂ©fini Ă l'article la prĂ©sente convention s'applique. Il ne peut y ĂȘtre dĂ©rogĂ© que dans un sens plus favorable aux salariĂ©s, Ă l'exception des thĂšmes pour lesquels la loi donne la primautĂ© Ă l'accord d'entreprise ou pour les thĂšmes pour lesquels la prĂ©sente convention le prĂ©voit expressĂ©ment. 1 La prĂ©sente convention ne peut ĂȘtre cause pour aucun salariĂ©, pour un travail Ă©quivalent, d'une rĂ©duction de l'ensemble de la rĂ©munĂ©ration, y compris les primes de toute nature et tous avantages en nature et en espĂšces acquis antĂ©rieurement. Les personnels reclassĂ©s sous la limite de leur groupe de cotisants aux rĂ©gimes de retraite complĂ©mentaire et de prĂ©voyance, lors de la mise en Ćuvre de la nouvelle classification, bĂ©nĂ©ficient du maintien de leur affiliation tant qu'ils occupent les mĂȘmes fonctions dans l'exploitation ou l'entreprise agricole. 1 Le premier alinĂ©a de l'article de la convention est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article L. 2253-1 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020 - art. 1 ARTICLE DurĂ©e en vigueur Ă©tendue La prĂ©sente convention est conclue pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. ARTICLE NĂ©gociation, interprĂ©tation et suivi REMPLACE NĂ©gociation et interprĂ©tation de la convention collective Les conditions de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation se font conformĂ©ment Ă l'accord national agricole du 7 juin 2017 instituant la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation dite CPPNI, annexĂ© Ă la prĂ©sente convention. NĂ©gociations territoriales et/ou professionnelles Certaines stipulations conventionnelles peuvent ĂȘtre dĂ©finies, adaptĂ©es ou complĂ©tĂ©es au niveau territorial et/ou professionnel, sous rĂ©serve du respect des dispositions d'ordre public lĂ©gal ou conventionnel et le cas Ă©chĂ©ant, dans le cadre prĂ©alablement dĂ©fini par la prĂ©sente convention collective ou par les accords applicables Ă la branche production agricole et Ă la branche CUMA accords de branches et interbranche agricole. Ces nĂ©gociations se tiennent en commissions mixtes paritaires ou commissions paritaires. Elles sont composĂ©es des reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les organisations syndicales et par les organisations d'employeurs reconnues reprĂ©sentatives au niveau national par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel dans le champ de l'accord nĂ©gociĂ© 1. Le rĂŽle dĂ©volu Ă l'administration ministĂšre de l'agriculture ou DIRECCTE dans le cadre de l'animation des commissions mixtes paritaires doit ĂȘtre tenu et maintenu. Conditions de suivi et clause de rendez-vous La CCPNI assure le suivi de la prĂ©sente convention. Un Ă©tat des lieux de son application et de son articulation avec les accords territoriaux et/ ou professionnels est effectuĂ© une fois par an, dans le cadre de l'Ă©laboration du rapport annuel d'activitĂ© qui doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© conformĂ©ment Ă l'accord national agricole du 7 juin 2017 mentionnĂ© Ă l'article 1 Les termes dans le champ de l'accord nĂ©gociĂ© » au troisiĂšme alinĂ©a de l'article de la convention sont exclus de l'extension au motif qu'ils contreviennent aux dispositions de l'article L. 2252-6 du code du travail. En effet, les commissions mixtes paritaires ou les commissions paritaires sont composĂ©es des reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les organisations syndicales et par les organisations d'employeurs reconnues reprĂ©sentatives au niveau national par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel dans le champ de l'accord nĂ©gociĂ©. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020 - art. 1 ARTICLE NĂ©gociation, interprĂ©tation et suivi en vigueur Ă©tendue NĂ©gociation et interprĂ©tation de la convention collective Les conditions de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation se font conformĂ©ment Ă l'accord national agricole du 7 juin 2017 instituant la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation dite CPPNI, annexĂ© Ă la prĂ©sente convention. NĂ©gociations territoriales et/ou professionnelles Certaines stipulations conventionnelles peuvent ĂȘtre dĂ©finies, adaptĂ©es ou complĂ©tĂ©es au niveau territorial et/ ou professionnel, sous rĂ©serve du respect des dispositions d'ordre public lĂ©gal ou conventionnel et le cas Ă©chĂ©ant, dans le cadre prĂ©alablement dĂ©fini par la prĂ©sente convention collective ou par les accords applicables Ă la branche production agricole et Ă la branche CUMA accords de branches et interbranche agricole. Ces dispositions territoriales et/ou professionnelles ne peuvent ĂȘtre que plus favorables Ă celles contenues dans la prĂ©sente convention. Ces nĂ©gociations se tiennent en commissions mixtes paritaires ou commissions paritaires. Elles sont composĂ©es des reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les organisations syndicales et par les organisations d'employeurs reconnues reprĂ©sentatives au niveau national par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel. Le rĂŽle dĂ©volu Ă l'administration ministĂšre de l'agriculture ou DREETS dans le cadre de l'animation des commissions mixtes paritaires doit ĂȘtre tenu et maintenu. Conditions de suivi et clause de rendez-vous La CCPNI assure le suivi de la prĂ©sente convention. Un Ă©tat des lieux de son application et de son articulation avec les accords territoriaux et/ou professionnels est effectuĂ© une fois par an, dans le cadre de l'Ă©laboration du rapport annuel d'activitĂ© qui doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© conformĂ©ment Ă l'accord national agricole du 7 juin 2017 mentionnĂ© Ă l'article ARTICLE RĂ©vision et dĂ©nonciation en vigueur Ă©tendue RĂ©vision La rĂ©vision peut ĂȘtre engagĂ©e â jusqu'Ă la fin du cycle Ă©lectoral au cours duquel la convention a Ă©tĂ© conclue ââ par une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans son champ d'application et signataires ou adhĂ©rentes de ce texte ; ââ par une ou plusieurs organisations d'employeurs reprĂ©sentatives dans son champ d'application et signataires ou adhĂ©rentes de ce texte ; â Ă l'issue du cycle Ă©lectoral au cours duquel la convention a Ă©tĂ© conclue ââ par une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ; ââ par une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention. La ou les organisations demandant une rĂ©vision de la convention en informent les autres organisations via la CPPNI. Le secrĂ©tariat de la CPPNI se charge des formalitĂ©s de dĂ©pĂŽt auprĂšs de l'administration et du conseil de prud'hommes. La CPPNI a alors 3 mois pour se rĂ©unir et dĂ©finir la mĂ©thode et le calendrier des nĂ©gociations. DĂ©nonciation Sont habilitĂ©es Ă dĂ©noncer la prĂ©sente convention, les organisations syndicales de salariĂ©s ou d'employeurs signataires ou adhĂ©rentes. La ou les organisations dĂ©nonçant la convention en informent les autres organisations via la CPPNI. Le secrĂ©tariat de la CPPNI se charge des formalitĂ©s de dĂ©pĂŽt auprĂšs de l'administration et du conseil de prud'hommes. La durĂ©e du prĂ©avis qui doit prĂ©cĂ©der la dĂ©nonciation est de 3 mois. Lorsque la dĂ©nonciation Ă©mane de la totalitĂ© des signataires ou adhĂ©rents employeurs ou des signataires ou adhĂ©rents salariĂ©s, la CPPNI se rĂ©unit dans les 3 mois qui suivent le dĂ©but du prĂ©avis. Ă dĂ©faut de l'entrĂ©e en vigueur d'une nouvelle convention, la prĂ©sente convention cesse de produire ses effets au bout de 1 an Ă compter de l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis. Il est fait application de l'article L. 2261-13 du code du travail. Lorsqu'une des organisations syndicales de salariĂ©s signataires ou adhĂ©rentes de la convention perd la qualitĂ© d'organisation reprĂ©sentative dans le champ d'application de cette convention, la dĂ©nonciation de ce texte n'emporte d'effets que si elle Ă©mane d'une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans son champ d'application, dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 2261-11 du code du travail. Lorsque la dĂ©nonciation est le fait d'une partie seulement des signataires ou adhĂ©rents employeurs ou des signataires ou adhĂ©rents salariĂ©s, elle ne fait pas obstacle au maintien en vigueur de la prĂ©sente convention entre les autres parties signataires. Dans ce cas, les dispositions de la convention continuent de produire leurs effets Ă l'Ă©gard des auteurs de la dĂ©nonciation jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur de la convention qui lui est substituĂ©e ou, Ă dĂ©faut, pendant une durĂ©e de 1 an Ă compter de l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis. ARTICLE RĂšglement des conflits collectifs et commission de conciliation en vigueur Ă©tendue Les conflits collectifs qui n'ont pu ĂȘtre solutionnĂ©s au niveau de l'entreprise peuvent ĂȘtre soumis Ă la commission de conciliation, avec recours Ă©ventuel soit Ă la procĂ©dure d'arbitrage en application des articles L. 2524-1 et suivants du code du travail si les deux parties en conviennent, soit Ă la procĂ©dure de mĂ©diation en application de l'article L. 2522-1 du code du travail. La constitution et les modalitĂ©s de fonctionnement de la commission de conciliation sont fixĂ©es suivant les mĂȘmes conditions que celles visĂ©es pour la commission d'interprĂ©tation visĂ©e Ă l'accord national CPPNI du 7 juin 2017. ARTICLE Date d'entrĂ©e en vigueur en vigueur Ă©tendue La prĂ©sente convention collective entrera en vigueur au 1er jour du trimestre civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal officiel. ARTICLE DĂ©pĂŽt et extension de la convention en vigueur Ă©tendue Il appartient au secrĂ©tariat de la CPPNI d'effectuer les formalitĂ©s d'usage en vue du dĂ©pĂŽt et de la demande d'extension de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux textes en vigueur. Chapitre 2 Droits individuels et collectifs ARTICLE LibertĂ© d'expression et libertĂ© syndicale en vigueur Ă©tendue Les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient d'un droit Ă l'expression directe et collective sur le contenu, les conditions d'exercice et l'organisation de leur travail. La libertĂ© d'opinion ainsi que le droit d'adhĂ©rer librement ou d'appartenir ou non Ă un syndicat constituĂ© en vertu des dispositions du code du travail sont reconnus art. L. 2141-4 du code du travail. a Temps syndical Sauf cas de force majeure Ă©vĂ©nement imprĂ©visible, irrĂ©sistible et extĂ©rieur, il est accordĂ© Ă tous les salariĂ©s qui en font la demande 3 jours Ă l'avance, le temps nĂ©cessaire pour assurer leur mission syndicale en dehors de l'entreprise ainsi que pour assister aux diverses commissions pour lesquelles ils sont mandatĂ©s. Ces absences doivent ĂȘtre justifiĂ©es par la prĂ©sentation de convocation ou demande Ă©crite de l'organisation syndicale. Les conditions de participation et d'indemnisation des reprĂ©sentants salariĂ©s dans les commissions et instances paritaires agricoles sont prĂ©vues par l'accord national sur le financement de la nĂ©gociation collective en agriculture de 1992 et/ou par les accords constitutifs des instances ou de leur rĂšglement. En dehors du cadre ci-dessus et sous rĂ©serve des dispositions de l'accord national modifiĂ© du 23 dĂ©cembre 1981 et des dispositions lĂ©gales en vigueur, les congĂ©s et absences pour raison syndicale ne sont pas rĂ©munĂ©rĂ©s et peuvent ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s dans un dĂ©lai de 3 mois Ă compter du retour du salariĂ© et aprĂšs accord entre les parties, sous rĂ©serve de l'application des dispositions relatives Ă la durĂ©e du travail. Les heures de rĂ©cupĂ©ration sont payĂ©es au tarif des heures normales. b Temps de formation Tout salariĂ© a droit Ă un congĂ© de formation Ă©conomique, sociale et syndicale. Pour le salariĂ© qui souhaite bĂ©nĂ©ficier de ce congĂ©, il est fait application des dispositions lĂ©gales en vigueur art. L. 2145-1 et 5 du code du travail. ARTICLE Principe de non-discrimination en vigueur Ă©tendue D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est fait application des articles L. 1132-1 et suivants du code du travail. Les employeurs et/ou leurs reprĂ©sentants s'engagent Ă respecter le principe de non-discrimination. Aucune personne ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e d'une procĂ©dure de recrutement ou de l'accĂšs Ă un stage ou une pĂ©riode de formation en entreprise, aucun salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ©, ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration, de mesures d'intĂ©ressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat, en raison de son origine, de son sexe, de ses mĆurs, de son orientation sexuelle, de son identitĂ© de genre, de son Ăąge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de la particuliĂšre vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©sultant de sa situation Ă©conomique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou non appartenance, vraie ou supposĂ©e, Ă une ethnie, une nation, ou une prĂ©tendue race, de ses opinions politiques, de ses activitĂ©s syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de rĂ©sidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son Ă©tat de santĂ©, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacitĂ© Ă s'exprimer dans une langue autre que le français ou de tout autre critĂšre prohibĂ© par le code du travail. Les salariĂ©s respecteront les mĂȘmes principes de non-discrimination dans le travail. Par ailleurs, il est fait application des dispositions et prĂ©conisations de l'accord national du 27 novembre 2009 sur la diversitĂ© en agriculture. ARTICLE ĂgalitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes en vigueur Ă©tendue L'Ă©galitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes est garantie conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Les femmes et les hommes se voient attribuer dans les mĂȘmes conditions le recrutement, la classification et la rĂ©munĂ©ration prĂ©vues par la prĂ©sente convention et bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes conditions de travail, de formation, de promotion, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Un suivi est assurĂ© au sein de la CPPNI. Par ailleurs, il est fait application des dispositions et prĂ©conisations de l'accord national modifiĂ© du 29 octobre 2009 sur l'Ă©galitĂ© professionnelle et salariale en agriculture. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est fait application des articles L. 1141-1 et suivants du code du travail. ARTICLE Droit syndical en vigueur Ă©tendue L'exercice du droit syndical est reconnu dans toutes les entreprises dans le respect des droits et libertĂ©s garantis par la Constitution de la RĂ©publique, conformĂ©ment aux articles L. 2141-4 et suivants du code du travail. Section syndicale Chaque syndicat rĂ©pondant aux conditions de l'article L. 2142-1 du code du travail, peut constituer au sein de l'entreprise une section syndicale. Les adhĂ©rents de chaque section syndicale pourront se rĂ©unir une fois par mois dans l'enceinte de l'entreprise, en dehors des heures de travail, suivant des modalitĂ©s qui seront fixĂ©es par accord avec l'employeur, sous rĂ©serve des droits particuliers reconnus aux reprĂ©sentants du personnel par le code du travail. Panneau d'affichage Des panneaux rĂ©servĂ©s Ă l'affichage des communications syndicales, distincts des panneaux affectĂ©s aux reprĂ©sentants Ă©lus du personnel, sont mis Ă la disposition de chaque section syndicale, suivant des modalitĂ©s fixĂ©es par accord avec l'employeur. Information En application des articles R. 2262-1, R. 2262-3 et R. 2262-5 du code du travail, l'employeur doit tenir Ă la disposition du personnel un exemplaire Ă jour de la convention collective sur le lieu de travail. Un avis comportant l'intitulĂ© des conventions et accords applicables dans l'Ă©tablissement doit ĂȘtre communiquĂ© par tout moyen aux salariĂ©s. Il doit prĂ©ciser oĂč les textes sont tenus Ă la disposition des salariĂ©s ainsi que les modalitĂ©s leur permettant de les consulter pendant leur temps de prĂ©sence. Les modifications ou complĂ©ments Ă apporter aux informations figurant sur cet avis doivent l'ĂȘtre dans un dĂ©lai d'un mois Ă compter de leur date d'effet. Dans les entreprises dotĂ©es d'un intranet, l'employeur doit mettre sur celui-ci Ă disposition des salariĂ©s un exemplaire Ă jour de la convention ou de l'accord. ARTICLE Instances reprĂ©sentatives du personnel en vigueur Ă©tendue ComitĂ© social Ă©conomique CSE ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, il est organisĂ© des Ă©lections pour la mise en place d'un comitĂ© social Ă©conomique CSE dans les entreprises dont l'effectif atteint au moins 11 salariĂ©s et plus, pendant 12 mois consĂ©cutifs. Dans les entreprises de 11 Ă 20 salariĂ©s, si aucun salariĂ© ne se porte candidat dans un dĂ©lai de 30 jours Ă compter de l'information, l'employeur n'est pas tenu d'organiser les Ă©lections. Il Ă©tablit Ă cette date un procĂšs-verbal de carence. L'organisation des Ă©lections, les conditions d'Ă©lectorat et d'Ă©ligibilitĂ©, ainsi que le nombre, la durĂ©e du mandat et les missions du comitĂ© social et Ă©conomique ainsi que la protection liĂ©e au mandat, sont fixĂ©s conformĂ©ment au code du travail. Les attributions du CSE varient selon que l'entreprise compte plus ou moins 50 salariĂ©s. Ce seuil est rĂ©putĂ© atteint si l'effectif de l'entreprise atteint ou dĂ©passe ce seuil pendant 12 mois consĂ©cutifs. Lorsque le seuil de 50 salariĂ©s est atteint et qu'un CSE est en place dans l'entreprise, le CSE exerce l'ensemble des attributions rĂ©currentes d'information et de consultation applicables aux entreprises de 50 salariĂ©s et plus. Cette obligation prend effet Ă l'expiration d'un dĂ©lai de 12 mois suivant la date de franchissement du seuil de 50 salariĂ©s. Toutefois, si Ă l'expiration de ce dĂ©lai de 12 mois, le mandat du CSE restant Ă courir est infĂ©rieur Ă 1 an, ce dĂ©lai court Ă compter du renouvellement du comitĂ©. Le CSE n'est pas renouvelĂ© si Ă l'expiration du mandat de la dĂ©lĂ©gation, l'effectif de l'entreprise est restĂ© en dessous de 11 salariĂ©s pendant au moins 12 mois consĂ©cutifs. Commissions Un accord collectif ou un accord entre l'employeur et le CSE peut mettre en place â une commission santĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travail. L'accord fixe notamment sa composition, ses missions et ses modalitĂ©s de fonctionnement. Cette commission est obligatoirement mise en place dans les entreprises et Ă©tablissements d'au moins 300 salariĂ©s ; â des commissions supplĂ©mentaires. En l'absence d'accord prĂ©voyant l'existence de commissions supplĂ©mentaires, il est fait application des dispositions lĂ©gales supplĂ©tives. Moyens des Ă©lus du CSE DĂšs lors qu'un CSE est mis en place dans l'entreprise, la dĂ©lĂ©gation du personnel de cette instance dispose d'un certain nombre de moyens, quelle que soit la taille de l'entreprise. S'y ajoutent des moyens spĂ©cifiques diffĂ©rents selon que l'entreprise compte de 11 Ă moins de 50 salariĂ©s ou au moins 50 salariĂ©s. Les dispositions gĂ©nĂ©rales se trouvent aux articles L. 2315-1 Ă L. 2315-6, les dispositions relatives aux entreprises de 11 Ă moins de 50 salariĂ©s aux articles L. 2315-19 Ă L. 2315-22 et les dispositions pour les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s aux articles L. 2315-23 Ă L. 2315-93 du code du travail. Le nombre mensuel d'heures de dĂ©lĂ©gation des membres titulaires de la dĂ©lĂ©gation du personnel du CSE est fixĂ© dans le tableau figurant Ă l'article R. 2314-1 du code du travail pour les membres liĂ©s Ă l'entreprise par une convention de forfait en jours article R. 2315-3 du code du travail. Les possibilitĂ©s de report et de mensualisation sont traitĂ©es aux articles R. 2315-5 et 6 du code du travail. Temps passĂ© âą Pour la recherche de mesures prĂ©ventives dans toute situation d'urgence et de gravitĂ© art. L. 4132-2 du code du travail. âą Pour les rĂ©unions du comitĂ© et de ses commissions dans les limites de l'article R. 2315-7 du code du travail Ă dĂ©faut d'accord d'entreprise. âą Pour les enquĂȘtes menĂ©es aprĂšs un accident du travail ou des incidents graves rĂ©pĂ©tĂ©s ayant rĂ©vĂ©lĂ© un risque grave ou une maladie professionnelle ou Ă caractĂšre professionnel grave. âą N'est pas dĂ©duit des heures de dĂ©lĂ©gation prĂ©vues pour les membres titulaires de la dĂ©lĂ©gation du personnel du CSE et doit ĂȘtre payĂ© comme du temps de travail effectif. Les membres du CSE bĂ©nĂ©ficient de la formation nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs missions en matiĂšre de santĂ©, de sĂ©curitĂ© et de conditions de travail, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Dans les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s, les membres titulaires au CSE, Ă©lus, bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d'un stage de formation Ă©conomique. Conseil d'entreprise Un conseil d'entreprise peut ĂȘtre mis en place par accord d'entreprise ou Ă dĂ©faut par accord de branche Ă©tendu Ă la place du comitĂ© social et Ă©conomique CSE. Cet accord prĂ©cise notamment les modalitĂ©s selon lesquelles les nĂ©gociations se dĂ©roulent au niveau des Ă©tablissements et les thĂšmes soumis Ă l'avis conforme de ce conseil. DĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux Chaque syndicat reprĂ©sentatif qui constitue une section syndicale dans les entreprises ou exploitations agricoles qui emploient au moins 50 salariĂ©s, peut dĂ©signer un ou plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux dans les conditions et selon les modalitĂ©s dĂ©finies par le code du travail aux articles L. 2143-3 et suivants du code du travail. Le dĂ©lĂ©guĂ© syndical reprĂ©sente son organisation auprĂšs de l'employeur. Dans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s, un membre de la dĂ©lĂ©gation au CSE peut ĂȘtre dĂ©signĂ© comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical pour la durĂ©e de son mandat. Le dĂ©lĂ©guĂ© syndical a vocation Ă nĂ©gocier les accords collectifs. Chaque dĂ©lĂ©guĂ© syndical bĂ©nĂ©ficie pour l'exercice de sa mission, d'un crĂ©dit d'heures conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Les heures de dĂ©lĂ©gation sont de plein droit considĂ©rĂ©es comme temps de travail et payĂ©es Ă l'Ă©chĂ©ance normale. Le temps passĂ© pour participer Ă des rĂ©unions qui ont lieu sur l'initiative de l'employeur, n'est pas imputable sur le crĂ©dit d'heures. Le dĂ©lĂ©guĂ© syndical dispose, en fonction de la taille de l'entreprise, d'un certain nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation pour se consacrer Ă l'exercice de ses fonctions. Ce temps est considĂ©rĂ© comme du temps de travail. Le crĂ©dit d'heures du dĂ©lĂ©guĂ© syndical est Ă©gal par mois Ă â 12 heures pour un effectif de 50 Ă 150 salariĂ©s ; â 18 heures pour un effectif de 151 Ă 499 salariĂ©s ; â 24 heures pour un effectif d'au moins 500 salariĂ©s. ReprĂ©sentants de section syndicale Les organisations syndicales non reprĂ©sentatives peuvent dĂ©signer un reprĂ©sentant de section syndicale dans les conditions des articles L. 2142-1 et suivants du code du travail. ReprĂ©sentants de proximitĂ© ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales article L. 2313-7 du code du travail, des reprĂ©sentants de proximitĂ© peuvent ĂȘtre instituĂ©s par voie d'accord d'entreprise. Ces reprĂ©sentants peuvent ĂȘtre membres du CSE ou dĂ©signĂ©s par lui pour une durĂ©e prenant fin avec celle du mandat des membres Ă©lus du CSE. L'accord dĂ©termine le nombre de reprĂ©sentants, leurs attributions, les modalitĂ©s de dĂ©signation et les modalitĂ©s de fonctionnement. ARTICLE Commission paritaire d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail CPHSCT en vigueur Ă©tendue ConformĂ©ment Ă l'article L. 717-7 du code rural et de la pĂȘche maritime, pour les petites entreprises et exploitations agricoles qui n'ont pas de CSE, la CPHSCT commission paritaire d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail est le lieu de concertation et de rĂ©flexion entre les partenaires sociaux pour amĂ©liorer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© au travail des salariĂ©s agricoles. Les salariĂ©s dĂ©signĂ©s dans les CPHSCT bĂ©nĂ©ficient de 4 heures de dĂ©lĂ©gations par mois, cumulables sur 2 mois. L'employeur maintient la rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s dans le cadre de leur participation aux rĂ©unions, aux formations ou de l'utilisation des heures de dĂ©lĂ©gation. Le salaire maintenu et les cotisations sociales affĂ©rentes sont remboursĂ©s Ă l'employeur par le fonds national de prĂ©vention gĂ©rĂ© par la MSA. ARTICLE Formation professionnelle en vigueur Ă©tendue L'Ă©volution des techniques et des compĂ©tences doit conduire Ă dĂ©velopper la formation des salariĂ©s des entreprises entrant dans le champ d'application tel que dĂ©fini Ă l'article Les conditions d'accĂšs, de collecte et de financement de la formation professionnelle pour les salariĂ©s de la production agricole et des CUMA sont dĂ©terminĂ©es par les accords nationaux agricoles â l'accord national du 24 mai 1983 modifiĂ© sur le financement du congĂ© formation dans les exploitations et entreprises agricoles ; â l'accord national du 22 mai 2002 sur les certificats de qualification professionnelle ; â l'accord national du 2 juin 2004 modifiĂ© sur la formation professionnelle tout au long de la vie ; â l'accord national du 2 juin 2004 modifiĂ© sur la mutualisation des fonds de la formation professionnelle. OCAPIAT est l'opĂ©rateur de compĂ©tences agréé pour les salariĂ©s de la production agricole et des CUMA. Les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient pour les formations professionnelles des congĂ©s spĂ©ciaux prĂ©vus par les lois, les rĂšglements et les accords nationaux en vigueur. Les salariĂ©s, quelles que soient la nature et la durĂ©e de leur contrat de travail, seront informĂ©s par leur employeur des possibilitĂ©s de formations qui leur sont destinĂ©es, soit dans l'entreprise, soit dans les organismes habilitĂ©s. ARTICLE Apprentissage en vigueur Ă©tendue L'apprentissage repose sur le principe de l'alternance entre enseignement thĂ©orique en centre de formation des apprentis CFA et formation au mĂ©tier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signĂ© son contrat. Il s'adresse Ă des jeunes entre 16 ans 15 sous conditions et 29 ans rĂ©volus ou plus selon les conditions prĂ©vues par l'article L. 6222-2 du code du travail. Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail Ă©crit Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD ou Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI entre un salariĂ© et un employeur. Il permet Ă l'apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise sous la responsabilitĂ© d'un maĂźtre d'apprentissage et en centre de formation des apprentis CFA pendant une durĂ©e comprise entre 6 mois et 3 ans selon le diplĂŽme ou le titre prĂ©parĂ©, sous rĂ©serve de prolongation prĂ©vue Ă l'article L. 6222-11. Le contrat d'apprentissage est un contrat Ă©crit de droit privĂ©. Il comporte un certain nombre de mentions obligatoires, notamment â nom et qualification du maĂźtre d'apprentissage ; â salaire lorsque des avantages en nature sont accordĂ©s, les conditions dans lesquelles ils sont dĂ©duits du salaire ; â formation suivie ; â convention collective applicable ; â conditions de sĂ©curitĂ© ; â date du dĂ©but de son exĂ©cution ; â pĂ©riode en formation pratique chez l'employeur ; â pĂ©riode de formation en CFA. Il est conclu au moyen du formulaire CERFA n° 10103*07. Le contrat est signĂ© par l'employeur et l'apprenti et par ses parents ou tuteur, si l'apprenti est mineur. Il est Ă©tabli en 3 exemplaires originaux devant ĂȘtre validĂ©s par l'organisme chargĂ© de l'enregistrement, c'est-Ă -dire l'opĂ©rateur de compĂ©tences â le 1er exemplaire est conservĂ© par l'apprenti ; â le 2e est remis Ă l'employeur ; â et le 3e est conservĂ© par l'opĂ©rateur de compĂ©tences. Si l'apprenti est l'enfant mineur de l'employeur, le contrat peut ĂȘtre remplacĂ© par une simple dĂ©claration. Le temps de travail de l'apprenti est identique Ă celui des autres salariĂ©s. Toutefois, l'apprenti de moins de 18 ans bĂ©nĂ©ficie de dispositions spĂ©cifiques â 2 jours de repos consĂ©cutifs par semaine ; â travail de nuit interdit entre 22 heures et 6 heures dans le cas d'un jeune de 16 Ă 18 ans, entre 20 heures et 6 heures dans le cas d'un jeune de moins de 16 ans ; â Pas plus de 8 heures par jour 7 heures pour les moins de 16 ans et de 35 heures par semaine, sauf dĂ©rogation dans la limite de 5 heures par semaine, accordĂ©e par l'administration aprĂšs avis du mĂ©decin du travail ; â pas plus de 4 heures 30 consĂ©cutives, qui doivent ĂȘtre suivies d'une pause de 30 minutes consĂ©cutives ; â interdiction de travailler un jour de fĂȘte lĂ©gale. La formation de l'apprenti doit avoir une durĂ©e minimale de 400 heures par an sauf BTS, 1 350 heures sur 2 ans. Les conditions de rĂ©munĂ©ration des heures supplĂ©mentaires sont celles qui sont applicables au personnel de l'entreprise concernĂ©e. Chapitre 4 Classification La classification des emplois de la convention collective fixe un certain nombre de dispositifs dont les minima de rĂ©munĂ©ration. L'entreprise doit respecter ces minima, mais a toute latitude pour dĂ©finir sa politique de rĂ©munĂ©ration, Ă condition qu'elle soit plus favorable que celle de la convention collective et qu'elle respecte l'Ă©galitĂ© de traitement. Ainsi la rĂ©munĂ©ration rĂ©elle est obligatoirement Ă©gale ou supĂ©rieure aux minima conventionnels correspondant Ă l'emploi, et peut ĂȘtre Ă©ventuellement complĂ©tĂ©e selon des critĂšres liĂ©s Ă la personne son niveau de formation initiale et continue, son anciennetĂ©, son expĂ©rience par exemple. ARTICLE Objectifs en vigueur Ă©tendue Cette classification des emplois se fixe pour objectif de gĂ©rer dans un systĂšme unique et harmonisĂ© la diversitĂ© des filiĂšres, des mĂ©tiers, des territoires, des organisations et des contrats couverts par la prĂ©sente convention collective de la production agricole et CUMA. Elle permet en particulier de s'adapter aux spĂ©cificitĂ©s des emplois des diffĂ©rentes familles de mĂ©tiers, y compris ceux de l'exploitation, de la prestation, de la transformation, de la commercialisation, des fonctions administratives, etc. Elle facilite la prise en compte de mĂ©tiers nouveaux. Elle s'applique Ă l'ensemble des contrats de droit privĂ© Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e y compris aux contrats saisonniers. Elle ne s'applique pas Ă des contrats dont la rĂ©munĂ©ration est dĂ©finie par des textes rĂ©glementaires ou conventionnels, comme par exemple les contrats d'apprentissage ou les contrats de professionnalisation. ARTICLE Principes de la valorisation d'un emploi en vigueur Ă©tendue La valorisation consiste Ă mesurer les compĂ©tences et les responsabilitĂ©s inhĂ©rentes Ă un emploi, rĂ©ellement exercĂ©es dans l'entreprise, permettant d'obtenir le minimum conventionnel de cet emploi. Ce sont les missions significatives, habituelles et inhĂ©rentes Ă l'emploi rĂ©ellement exercĂ©es dans l'entreprise qui sont valorisĂ©es, et non les missions plus anecdotiques, ponctuelles ou dues Ă des circonstances particuliĂšres. Il s'agit des missions durablement exigĂ©es dans l'emploi. Parmi ces missions, on retient pour la valorisation de l'emploi celle qui est la plus exigeante en matiĂšre de compĂ©tences et de responsabilitĂ©s, telles que formulĂ©es dans les critĂšres classant. Le nom du mĂ©tier exercĂ© est Ă indiquer sur le bulletin de paie. ARTICLE Principe des critĂšres classant en vigueur Ă©tendue Cinq critĂšres de valorisation des emplois TechnicitĂ© Il s'agit de la technicitĂ© dans toutes les familles d'emplois, qu'il s'agisse de la production, de la maintenance, de la vente, de la comptabilitĂ©, du juridique, etc. Il convient d'apprĂ©cier la nature des tĂąches/missions confiĂ©es, le degrĂ© de simplicitĂ© ou de complexitĂ© de l'emploi, l'Ă©tendue des activitĂ©s nombreuses, Ă©volutives et le temps nĂ©cessaire d'appropriation. Autonomie Il s'agit d'apprĂ©cier la nature des instructions consignes prĂ©cises, directives gĂ©nĂ©rales et les conditions de surveillance, de contrĂŽle. ResponsabilitĂ©s Ce critĂšre porte sur les responsabilitĂ©s inhĂ©rentes Ă l'emploi en matiĂšre de risques potentiels et de contribution au dĂ©veloppement de l'entreprise. Elle porte sur les exigences de l'emploi dans 2 domaines, formulĂ© en 2 sous-critĂšres â l'importance du respect des normes par exemple les normes liĂ©es Ă la qualitĂ©, l'hygiĂšne, la sĂ©curitĂ©, l'environnement, etc. dans le cadre de l'emploi ; â l'enjeu Ă©conomique dans le sens de la contribution aux objectifs de l'entreprise. Management Il s'agit de valoriser la nature du management animation, encadrement et la nature des personnes visĂ©es par l'animation ou l'encadrement degrĂ© d'autonomie de ces personnes temporaires, saisonniĂšres, permanentes ; personnes animant ou encadrant elle-mĂȘme d'autres personnes ; etc.. Relationnel Ce critĂšre permet d'apprĂ©cier la complexitĂ© des Ă©changes induits par l'emploi simple information, conviction, nĂ©gociation⊠et la nature des interlocuteurs collĂšgues et encadrement interne Ă l'entreprise, prestataires, fournisseurs, clients, partenaires institutionnels, relations internationalesâŠ. DegrĂ©s par critĂšre Chaque critĂšre comprend plusieurs degrĂ©s ». Il s'agit pour chaque emploi de choisir pour chaque critĂšre le degrĂ© qui correspond le mieux aux exigences requises. Chaque emploi doit ĂȘtre valorisĂ© sur l'ensemble de ces critĂšres, y compris chacun des deux sous-critĂšres du critĂšre responsabilitĂ©. Nombre de points et coefficient de l'emploi Un nombre de points est attachĂ© Ă chaque degrĂ© de chaque sous critĂšre. L'addition des points atteints dans chaque critĂšre permet de dĂ©terminer un nombre total de points pour l'emploi. Il est dĂ©nommĂ© coefficient de l'emploi. Ce coefficient sert ensuite Ă l'identification de la rĂ©munĂ©ration minimale. DegrĂ© TechnicitĂ© Autonomie ResponsabilitĂ© Management Relationnel Respect des normes Enjeux Ă©conomiques 1 ExĂ©cution d'une ou plusieurs tĂąches simples, nĂ©cessitant peu ou pas d'expĂ©rience 2 Application de consignes prĂ©cises ou de procĂ©dures connues, sous surveillance et contrĂŽle frĂ©quents 2 Exigences normatives faibles ou simples et consĂ©quences limitĂ©es en cas de non-respect 1 Contribution limitĂ©e aux objectifs de l'activitĂ©, obtenue notamment par le respect des contraintes de productivitĂ© et de qualitĂ© 1 Transmission de savoir-faire possible et/ou rappeler une consigne. Pas de responsabilitĂ© particuliĂšre d'animation. 2 Ăchanges professionnels simples, nĂ©cessitant de bien comprendre ses interlocuteurs internes ou externes et de se faire comprendre par eux 1 2 RĂ©alisation d'opĂ©rations qualifiĂ©es, variĂ©es, nĂ©cessitant une expĂ©rience antĂ©rieure ou un temps d'appropriation 4 ActivitĂ©s dĂ©finies par des instructions gĂ©nĂ©rales, sous surveillance et contrĂŽle intermittents ou pĂ©riodiques 7 Exigences normatives fortes ou complexes et consĂ©quences importantes en cas de non-respect 4 Contribution moyenne au rĂ©sultat de l'entreprise notamment par l'optimisation des moyens, de l'organisation de son emploi/de son Ă©quipe 4 Animation technique et/ou organisationnelle rĂ©guliĂšre d'une ou plusieurs Ă©quipes, majoritairement temporaires/saisonniers 3 Ăchanges professionnels courants, nĂ©cessitant une Ă©coute attentive de ses interlocuteurs, la reformulation de leurs demandes, une force de conviction et l'apport de conseils 4 3 RĂ©alisation d'activitĂ©s trĂšs qualifiĂ©es, fortement Ă©volutives, nĂ©cessitant une maĂźtrise confirmĂ©e du mĂ©tier 16 Adaptation des mĂ©thodes dans le cadre d'objectifs dĂ©finis ou Ă partir de directives gĂ©nĂ©rales, contrĂŽle ou apprĂ©ciation a posteriori des rĂ©sultats ou de l'atteinte des objectifs 28 ResponsabilitĂ© du dĂ©ploiement des normes et de la vĂ©rification de leur respect 25 Contribution essentielle au dĂ©veloppement de l'entreprise notamment par orientation de ses activitĂ©s et identification d'innovations 25 Animation technique et/ou organisationnelle d'une ou plusieurs Ă©quipes majoritairement permanentes 10 Ăchanges professionnels complexes, nĂ©cessitant la construction d'argumentaires et d'explications pĂ©dagogiques, la capacitĂ© Ă mobiliser ses interlocuteurs externes ou internes 14 4 CapacitĂ© de conduite de l'ensemble des activitĂ©s complexes d'un domaine de spĂ©cialitĂ©s, en nĂ©cessitant une maĂźtrise complĂšte 38 DĂ©finition de stratĂ©gies par dĂ©lĂ©gation directe, Ă©valuation Ă moyen ou long terme des rĂ©sultats globaux de son pĂ©rimĂštre de responsabilitĂ© 100 Encadrement hiĂ©rarchique de proximitĂ© d'une ou plusieurs Ă©quipes d'exĂ©cution 23 Relationnel professionnel dĂ©terminant pour l'entreprise, nĂ©cessitant persuasion et diplomatie, conduite de nĂ©gociations et reprĂ©sentation de l'entreprise auprĂšs d'acteurs privĂ©s ou institutionnels 50 5 ResponsabilitĂ© de l'ensemble des missions, y compris expertes d'un ou plusieurs domaines de spĂ©cialitĂ©s 100 Encadrement hiĂ©rarchique d'encadrants ou de cadres 48 6 ResponsabilitĂ© hiĂ©rarchique de tous les collaborateurs de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement 100 ARTICLE Prise en compte de l'Ă©volution personnelle en vigueur Ă©tendue L'utilisation des critĂšres classant permet, dans ses principes mĂȘmes, l'Ă©volution du parcours professionnel et la prise en compte de l'effort d'acquisition de compĂ©tences complĂ©mentaires. En effet, la valorisation de l'emploi ciblĂ© que ce soit au recrutement ou dans l'objectif d'une progression du salariĂ© en interne met en valeur les exigences en termes de compĂ©tences pour parvenir Ă l'occuper, et ainsi les efforts accomplis ou Ă accomplir par le salariĂ© pour occuper pleinement cet emploi. DĂšs lors, la valorisation de cet emploi va conduire Ă un nombre de points et donc Ă une rĂ©munĂ©ration minimale qui rĂ©tribuera l'appropriation des compĂ©tences et qui motivera Ă la progression au sein des parcours professionnels. ARTICLE Paliers en vigueur Ă©tendue La classification comprend 12 paliers, chacun d'entre eux correspondant Ă une rĂ©munĂ©ration minimale. Pour trouver le palier de l'emploi, il suffit de repĂ©rer au sein de quelle fourchette se trouve son coefficient. Palier Coefficient de l'emploi Entre Et 1 9 11 2 12 16 3 17 24 4 25 35 5 36 51 6 52 73 7 74 104 8 105 143 9 144 196 10 197 270 11 271 399 12 400 ARTICLE CatĂ©gories socioprofessionnelles en vigueur Ă©tendue Le statut de technicien est acquis Ă partir de 74 points, Ă condition que soient atteints â un minimum de degrĂ© 4 pour le critĂšre technicitĂ© â et ââ soit un degrĂ© 3 pour le critĂšre responsabilitĂ© ; ââ soit un degrĂ© 3 pour le critĂšre autonomie. Le statut d'agent de maĂźtrise est acquis Ă partir de 105 points, Ă condition que soient atteints â un minimum de degrĂ© 3 pour le critĂšre autonomie ; â et ââ soit un degrĂ© 3 pour le critĂšre management ; ââ soit un degrĂ© 4 pour le critĂšre technicitĂ©. Le statut de cadre est acquis Ă partir de 197 points, Ă condition que soient atteints â un minimum de degrĂ© 4 pour le critĂšre autonomie ; â et ââ soit un degrĂ© 4 pour le critĂšre technicitĂ© cas du statut cadre obtenu par l'expertise ; ââ soit un degrĂ© 4 pour le critĂšre management cas du statut cadre obtenu par l'encadrement. ARTICLE Ăvolution professionnelle en vigueur Ă©tendue Entretien professionnel individuel Chaque salariĂ© bĂ©nĂ©ficie d'un entretien professionnel organisĂ© tous les 2 ans. Cet entretien est consacrĂ© Ă ses perspectives d'Ă©volution professionnelle notamment en termes de qualification et d'emploi. Un entretien supplĂ©mentaire peut aussi se tenir Ă l'initiative de l'employeur ou sur simple demande du salariĂ©, Ă l'issue d'un changement significatif d'activitĂ© par exemple. Il a pour objet de â recenser les compĂ©tences professionnelles et les qualifications du salariĂ© et faire le point sur les compĂ©tences nĂ©cessaires pour l'accomplissement de ses missions ; â faire le point sur les projets professionnels du salariĂ© et sur le projet de l'entreprise en lien avec l'emploi du salariĂ© ; â examiner les perspectives d'Ă©volution professionnelle du salariĂ© ; â informer le salariĂ© sur la validation des acquis de l'expĂ©rience, sur le conseil en Ă©volution professionnelle, sur l'activation du compte personnel de formation ainsi que sur des abondements de ce compte que l'employeur est susceptible de financer. Chaque salariĂ© est informĂ© de ce droit lors de son embauche. Il est systĂ©matiquement organisĂ© Ă l'issue des pĂ©riodes de suspension du contrat de travail visĂ©es Ă l'article L. 6315-1, I, alinĂ©a 2 du code du travail congĂ© de maternitĂ©, congĂ© parental d'Ă©ducation, congĂ© de soutien familial, congĂ© d'adoption, congĂ© sabbatique, pĂ©riode de mobilitĂ© volontaire sĂ©curisĂ©e, pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel, arrĂȘt longue maladie, mandat syndical. En outre, cet entretien peut avoir lieu, Ă l'initiative du salariĂ©, Ă une date antĂ©rieure Ă la reprise de poste. Un compte rendu de cet entretien sera Ă©tabli et signĂ© des 2 parties. Les Ă©volutions sont mentionnĂ©es dans ce compte rendu. Les changements de mĂ©tiers sont formalisĂ©s dans un avenant du contrat de travail. Bilan de parcours professionnel Comme le prĂ©voit l'article L. 6315-1 II du code du travail, tous les 6 ans, l'entretien professionnel fait un Ă©tat des lieux rĂ©capitulatif du parcours professionnel du salariĂ©. Cette durĂ©e s'apprĂ©cie par rĂ©fĂ©rence Ă l'anciennetĂ© du salariĂ© dans l'entreprise. Ce rĂ©capitulatif donne lieu Ă la rĂ©daction d'un document dont une copie est remise au salariĂ©. Il permet de vĂ©rifier que le salariĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ©, au cours des 6 derniĂšres annĂ©es, des entretiens professionnels et d'apprĂ©cier s'il a â suivi au moins une action de formation ; â acquis des Ă©lĂ©ments de certification par la formation ou par la VAE ; â bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une progression salariale ou professionnelle. Dans les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s, si le salariĂ© n'a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de l'ensemble des entretiens professionnels et d'au moins une action de formation hors des actions visĂ©es Ă l'article L. 6321-2 ou liĂ©es Ă l'Ă©volution ou au maintien dans l'emploi, son compte personnel de formation est abondĂ© dans les conditions dĂ©finies par la rĂ©glementation. ARTICLE Salaire REMPLACE Les salariĂ©s sont rĂ©munĂ©rĂ©s sur la base d'un salaire horaire minimum fixĂ© soit par l'annexe Grille de salaires » de la prĂ©sente convention, soit par accord territorial ou sectoriel. La grille de salaires des accords territoriaux et sectoriels ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă l'annexe Grille de salaires » de la prĂ©sente convention. L'annexe Grille de salaires » de la prĂ©sente convention est nĂ©gociĂ©e au moins une fois par an, aprĂšs la publication de la valeur du Smic. RĂ©munĂ©ration mensualisĂ©e des heures normales de travail La rĂ©munĂ©ration du salariĂ© est mensualisĂ©e qu'il soit en CDI ou en CDD, Ă temps plein ou Ă temps partiel, Ă l'exception des travailleurs saisonniers ou intermittents pour lesquels cela reste au choix. La mensualisation de la rĂ©munĂ©ration des heures normales de travail a pour objectif d'uniformiser le montant de la paie mensuelle en neutralisant les consĂ©quences de la rĂ©partition inĂ©gale des jours de travail entre les 12 mois de l'annĂ©e. SalariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e Le salaire minimum des salariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne pourra ĂȘtre infĂ©rieur Ă celui des salariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e dĂšs lors qu'ils sont employĂ©s sur des postes ou Ă des tĂąches identiques. Salaire des jeunes salariĂ©s Les taux des salaires applicables aux jeunes salariĂ©s de moins de 18 ans sont fixĂ©s comme suit par rapport aux salaires de mĂȘme catĂ©gorie â de 16 Ă 17 ans 80 % ; â de 17 Ă 18 ans 90 %. Ă l'issue d'une pĂ©riode de 6 mois, Ă Ă©galitĂ© de qualification professionnelle et de compĂ©tences dans la branche d'activitĂ© dont ils relĂšvent, les jeunes salariĂ©s percevront le mĂȘme salaire que les adultes. 1 Salaire des apprentis En application des articles D. 6222-26 et suivants du code du travail, la rĂ©munĂ©ration minimale des apprentis est fixĂ©e comme suit a RĂ©munĂ©ration de base Pour les jeunes ĂągĂ©s de 16 Ă 17 ans ainsi que pour les apprentis de moins de 16 ans â 27 % Smic 1re annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 39 % Smic 2e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 55 % Smic 3e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; Pour les jeunes ĂągĂ©s de 18 Ă 20 ans â 43 % Smic 1re annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 51 % Smic 2e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 67 % Smic 3e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; Pour les jeunes ĂągĂ©s de 21 ans Ă 25 ans â 53 % Smic ou salaire minimum conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur 1re annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 61 % Smic ou salaire minimum conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur 2e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 78 % Smic ou salaire minimum conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur 3e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; Pour les jeunes ĂągĂ©s de 26 ans et plus 100 % Smic ou salaire minima conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur. b Cas particuliers Prolongation de la durĂ©e de l'apprentissage en raison de â Ă©chec Ă l'examen ou retard dans le dĂ©but du cycle d'apprentissage ou suspension du cycle d'apprentissage art. L. 6222-11 et L. 6222-12 du code du travail rĂ©munĂ©ration correspondante Ă la derniĂšre annĂ©e prĂ©cĂ©dant cette prolongation ; â Ă©tat de santĂ© de l'apprenti handicapĂ© art. R. 6222-49 du code du travail rĂ©munĂ©ration correspondante Ă la derniĂšre annĂ©e de rĂ©munĂ©ration majorĂ©e de 15 points ; RĂ©duction de la durĂ©e de l'apprentissage de 1 an pour â apprentis entrant en apprentissage pour achever une formation et apprentis titulaires d'un diplĂŽme ou d'un titre homologuĂ© de niveau supĂ©rieur rĂ©munĂ©ration calculĂ©e comme si 1re annĂ©e dĂ©jĂ effectuĂ©e ; â apprentis effectuant une formation complĂ©mentaire de mĂȘme niveau ou en rapport direct avec la formation acquise prĂ©cĂ©demment rĂ©munĂ©ration correspondante Ă la derniĂšre annĂ©e de rĂ©munĂ©ration majorĂ©e de 15 points ; Majoration en fonction de l'Ăąge â les montants des rĂ©munĂ©rations fixĂ©s ci-dessus sont majorĂ©s Ă compter du 1er jour du mois suivant le jour oĂč l'apprenti atteint 18 ou 21 ans ; â les annĂ©es du contrat exĂ©cutĂ©es avant que l'apprenti ait atteint l'Ăąge de 18 ans et 21 ans sont prises en compte pour le calcul des montants de rĂ©munĂ©ration fixĂ© ci-dessus. Salaire des salariĂ©s changeant temporairement d'emploi Les salariĂ©s appelĂ©s Ă effectuer des travaux dans une catĂ©gorie supĂ©rieure Ă leur qualification, percevront le salaire de cette catĂ©gorie pour le temps qu'ils y seront employĂ©s. Les salariĂ©s appelĂ©s Ă effectuer des travaux dans une catĂ©gorie infĂ©rieure Ă leur qualification conserveront leur salaire. Cette modification temporaire d'emploi doit faire l'objet d'un avenant au contrat de travail prĂ©cisant notamment, les tĂąches supplĂ©mentaires Ă effectuer, la rĂ©munĂ©ration et la durĂ©e de cette modification ainsi que le fait qu'Ă l'issue de cette pĂ©riode le salariĂ© reprendra son poste initial avec la rĂ©munĂ©ration correspondante. Salaire des salariĂ©s en situation de handicap Pour les salariĂ©s en situation de handicap, le salaire sera fixĂ© conformĂ©ment aux dispositions du code du travail et notamment des articles L. 5213-6 et suivants. Le salaire ne peut ĂȘtre infĂ©rieur aux minima lĂ©gaux rĂ©glementaires ou conventionnels. 1 Le dernier alinĂ©a de l'article de la convention est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article D. 3131-3 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020 - art. 1 ARTICLE Salaire en vigueur Ă©tendue Les salariĂ©s sont rĂ©munĂ©rĂ©s sur la base d'un salaire horaire minimum fixĂ© soit par l'annexe Grille de salaires » de la prĂ©sente convention, soit par accord territorial ou sectoriel. La grille de salaires des accords territoriaux et sectoriels ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă l'annexe Grille de salaires » de la prĂ©sente convention. L'annexe Grille de salaires » de la prĂ©sente convention est nĂ©gociĂ©e au moins une fois par an, aprĂšs la publication de la valeur du Smic. RĂ©munĂ©ration mensualisĂ©e des heures normales de travail La rĂ©munĂ©ration du salariĂ© est mensualisĂ©e qu'il soit en CDI ou en CDD, Ă temps plein ou Ă temps partiel, Ă l'exception des travailleurs saisonniers ou intermittents pour lesquels cela reste au choix. La mensualisation de la rĂ©munĂ©ration des heures normales de travail a pour objectif d'uniformiser le montant de la paie mensuelle en neutralisant les consĂ©quences de la rĂ©partition inĂ©gale des jours de travail entre les 12 mois de l'annĂ©e. SalariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e Le salaire minimum des salariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne pourra ĂȘtre infĂ©rieur Ă celui des salariĂ©s titulaires d'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e dĂšs lors qu'ils sont employĂ©s sur des postes ou Ă des tĂąches identiques. Salaire des jeunes salariĂ©s Les taux des salaires applicables aux jeunes salariĂ©s de moins de 18 ans sont fixĂ©s comme suit par rapport aux salaires de mĂȘme catĂ©gorie â de 16 Ă 17 ans 80 % ; â de 17 Ă 18 ans 90 %. Ă l'issue d'une pĂ©riode de 6 mois, Ă Ă©galitĂ© de pratique professionnelle dans la branche d'activitĂ© dont ils relĂšvent, les jeunes salariĂ©s percevront le mĂȘme salaire que les adultes. Salaire des apprentis En application des articles D. 6222-26 et suivants du code du travail, la rĂ©munĂ©ration minimale des apprentis est fixĂ©e comme suit a RĂ©munĂ©ration de base Pour les jeunes ĂągĂ©s de 16 Ă 17 ans ainsi que pour les apprentis de moins de 16 ans â 27 % Smic 1re annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 39 % Smic 2e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 55 % Smic 3e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; Pour les jeunes ĂągĂ©s de 18 Ă 20 ans â 43 % Smic 1re annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 51 % Smic 2e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 67 % Smic 3e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; Pour les jeunes ĂągĂ©s de 21 ans Ă 25 ans â 53 % Smic ou salaire minimum conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur 1re annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 61 % Smic ou salaire minimum conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur 2e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; â 78 % Smic ou salaire minimum conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur 3e annĂ©e d'exĂ©cution du contrat ; Pour les jeunes ĂągĂ©s de 26 ans et plus 100 % Smic ou salaire minima conventionnel correspondant Ă l'emploi occupĂ© si supĂ©rieur. b Cas particuliers Prolongation de la durĂ©e de l'apprentissage en raison de â Ă©chec Ă l'examen ou retard dans le dĂ©but du cycle d'apprentissage ou suspension du cycle d'apprentissage art. L. 6222-11 et L. 6222-12 du code du travail rĂ©munĂ©ration correspondante Ă la derniĂšre annĂ©e prĂ©cĂ©dant cette prolongation ; â Ă©tat de santĂ© de l'apprenti handicapĂ© art. R. 6222-49 du code du travail rĂ©munĂ©ration correspondante Ă la derniĂšre annĂ©e de rĂ©munĂ©ration majorĂ©e de 15 points ; RĂ©duction de la durĂ©e de l'apprentissage de 1 an pour â apprentis entrant en apprentissage pour achever une formation et apprentis titulaires d'un diplĂŽme ou d'un titre homologuĂ© de niveau supĂ©rieur rĂ©munĂ©ration calculĂ©e comme si 1re annĂ©e dĂ©jĂ effectuĂ©e ; â apprentis effectuant une formation complĂ©mentaire de mĂȘme niveau ou en rapport direct avec la formation acquise prĂ©cĂ©demment rĂ©munĂ©ration correspondante Ă la derniĂšre annĂ©e de rĂ©munĂ©ration majorĂ©e de 15 points ; Majoration en fonction de l'Ăąge â les montants des rĂ©munĂ©rations fixĂ©s ci-dessus sont majorĂ©s Ă compter du 1er jour du mois suivant le jour oĂč l'apprenti atteint 18 ou 21 ans ; â les annĂ©es du contrat exĂ©cutĂ©es avant que l'apprenti ait atteint l'Ăąge de 18 ans et 21 ans sont prises en compte pour le calcul des montants de rĂ©munĂ©ration fixĂ© ci-dessus. Salaire des salariĂ©s changeant temporairement d'emploi Les salariĂ©s appelĂ©s Ă effectuer des travaux dans une catĂ©gorie supĂ©rieure Ă leur qualification, percevront le salaire de cette catĂ©gorie pour le temps qu'ils y seront employĂ©s. Les salariĂ©s appelĂ©s Ă effectuer des travaux dans une catĂ©gorie infĂ©rieure Ă leur qualification conserveront leur salaire. Cette modification temporaire d'emploi doit faire l'objet d'un avenant au contrat de travail prĂ©cisant notamment, les tĂąches supplĂ©mentaires Ă effectuer, la rĂ©munĂ©ration et la durĂ©e de cette modification ainsi que le fait qu'Ă l'issue de cette pĂ©riode le salariĂ© reprendra son poste initial avec la rĂ©munĂ©ration correspondante. Salaire des salariĂ©s en situation de handicap Pour les salariĂ©s en situation de handicap, le salaire sera fixĂ© conformĂ©ment aux dispositions du code du travail et notamment des articles L. 5213-6 et suivants. Le salaire ne peut ĂȘtre infĂ©rieur aux minima lĂ©gaux rĂ©glementaires ou conventionnels. ARTICLE Paie en vigueur Ă©tendue PĂ©riodicitĂ© des rĂšglements de salaires Le paiement de la rĂ©munĂ©ration est effectuĂ© une fois par mois, Ă la mĂȘme pĂ©riodicitĂ©. Les salariĂ©s ont droit au versement d'un acompte correspondant Ă la moitiĂ© de la rĂ©munĂ©ration mensuelle pour une quinzaine de travail effectuĂ©. Lors de chaque paye mensuelle, l'employeur Ă©tablit un bulletin de salaire Ă remettre au salariĂ© et contenant les dispositions exigĂ©es par la loi. Avantages et fournitures en nature Les avantages en nature sont des prestations fournies par l'employeur au salariĂ©. Ils peuvent prendre la forme de nourriture, logement, Ă©quipements, vĂ©hicule⊠L'avantage en nature doit figurer sur le bulletin de paie. Il sera indiquĂ© au niveau du salaire brut pour ĂȘtre soumis Ă cotisations. AprĂšs dĂ©termination du salaire net imposable, il sera dĂ©duit du salaire net Ă verser au salariĂ©. Si, pour bĂ©nĂ©ficier de l'avantage, le salariĂ© fait l'objet d'une retenue sur salaire ou participe financiĂšrement Ă l'acquisition du bien ou du service, le montant de l'avantage est rĂ©duit de ce montant. Les avantages en nature sont pris en compte dans les conditions dĂ©finies par la loi, pour vĂ©rifier que le salaire minimum est atteint. Ils peuvent ĂȘtre Ă©valuĂ©s en fonction de leur valeur rĂ©elle ou forfaitairement uniquement pour la nourriture, le logement, le vĂ©hicule, et les outils de communication. La valeur des prestations et avantages en nature fournis par l'employeur vient en dĂ©duction des salaires et figure sur le bulletin de paie. â avantage en nature si l'avantage est attribuĂ© Ă titre gratuit, il s'agit d'un avantage en nature. Celui-ci est Ă©valuĂ© conformĂ©ment aux barĂšmes forfaitaires lĂ©gaux, il est soumis Ă cotisation pour sa valeur fixĂ©e par les barĂšmes lĂ©gaux et mentionnĂ© sur le bulletin de paie. Il s'ajoute donc au salaire de base afin d'appliquer les cotisations et est retranchĂ© pour le mĂȘme montant, aprĂšs le net imposable, pour ĂȘtre dĂ©duit du salaire net Ă verser au salariĂ© ; â prestation en nature si l'avantage est attribuĂ© Ă titre onĂ©reux, il s'agit d'une prestation en nature dĂ©ductible du salaire net imposable et Ă©valuĂ©e conformĂ©ment aux barĂšmes forfaitaires dĂ©finis conventionnellement. Toutefois, si la participation demandĂ©e au salariĂ© est infĂ©rieure aux valeurs forfaitaires fixĂ©es conventionnellement, il sera fait application d'un avantage en nature pour sa valeur comprise entre la participation demandĂ©e au salariĂ© et la valeur de l'avantage Ă©valuĂ©e selon les barĂšmes lĂ©gaux mentionnĂ©s ci-dessus. Chapitre 6 Protection sociale complĂ©mentaire ARTICLE Retraite complĂ©mentaire en vigueur Ă©tendue Pour les entreprises créées avant le 1er janvier 2002, il convient de se rapporter aux stipulations visĂ©es dans les conventions collectives locales et dĂ©signant les institutions de retraite complĂ©mentaire ARRCO et AGIRC auxquelles doivent adhĂ©rer les entreprises ou exploitations agricoles entrant dans le champ d'application de la prĂ©sente convention Ă ce jour Alliance professionnelle retraite AGIRC-ARRCO ou toute autre institution. Toute nouvelle entreprise créée Ă compter du 1er janvier 2002 relevant du champ d'application de la convention collective nationale a l'obligation de cotiser auprĂšs de Alliance professionnelle retraite AGIRC-ARRCO. Les salariĂ©s relevant de la convention collective nationale du 2 avril 1952 bĂ©nĂ©ficient du rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire selon les modalitĂ©s et garanties Ă©tablies par ladite convention dĂ©signant Alliance professionnelle retraite AGIRC-ARRCO, 7, rue du Regard, 75006 Paris â â et rĂ©gie par les dispositions du I de l'article L. 727-2 du code rural et de la pĂȘche maritime. ARTICLE PrĂ©voyance et frais de santĂ© complĂ©mentaire en vigueur Ă©tendue Les salariĂ©s entrant dans le champ d'application de la prĂ©sente convention se voient appliquer, en fonction de leur statut â soit les dispositions de l'accord national du 10 juin 2008 sur une protection sociale complĂ©mentaire en agriculture et la crĂ©ation d'un rĂ©gime de prĂ©voyance modifiĂ© ainsi que les Ă©ventuels accords territoriaux existants ; â soit les dispositions de la convention collective nationale de prĂ©voyance des ingĂ©nieurs et cadres d'entreprises agricoles du 2 avril 1952 pour les techniciens, agents de maĂźtrise et cadres tels que dĂ©finis Ă l'article de la prĂ©sente convention. Chapitre 7 Dispositions relatives Ă l'emploi ARTICLE Contrat de travail en vigueur Ă©tendue Dispositions contenues dans le contrat de travail Sous rĂ©serve des dispositions lĂ©gales spĂ©cifiques aux contrats Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e et aux contrats de travail Ă temps partiel, aux contrats intermittents, aux contrats d'apprentissage, aux contrats d'insertion, aux contrats de professionnalisation⊠il peut ĂȘtre conclu un contrat de travail Ă©crit comportant notamment les mentions suivantes â identitĂ© des parties noms, prĂ©noms, adresses ; â date du dĂ©but du contrat ; â pĂ©riode d'essai Ă©ventuelle ; â lieu de travail ; â classification professionnelle ; â durĂ©e du travail ; â rĂ©munĂ©ration ; â coordonnĂ©es du rĂ©gime de protection sociale de base ; â coordonnĂ©es de l'organisme d'assurance de protection sociale complĂ©mentaire ; â coordonnĂ©es de la caisse de retraite complĂ©mentaire ; â convention collective applicable et Ă©ventuels accords territoriaux, professionnels et d'entreprises applicables. Ce document doit ĂȘtre signĂ© par les 2 parties pour ĂȘtre valable. Contrats spĂ©cifiques Le contrat intermittent L'accord national du 23 dĂ©cembre 1981 sur la durĂ©e du travail dans les exploitations et entreprises agricoles prĂ©voit dans son article que les employeurs agricoles peuvent conclure des contrats de travail intermittent afin de pourvoir des emplois permanents soumis soit Ă des variations saisonniĂšres ou de production, soit Ă des contraintes saisonniĂšres ou extĂ©rieures de commercialisation, ou conclus dans le cadre de services de remplacement, comportant par nature une alternance de pĂ©riodes travaillĂ©es et de pĂ©riodes non travaillĂ©es. Dans le respect de ce principe gĂ©nĂ©ral et des autres dispositions de l'accord national prĂ©citĂ© relatives au contrat de travail intermittent, dans les exploitations et entreprises couvertes par la prĂ©sente convention collective, les emplois pouvant ĂȘtre pourvus par un tel contrat de travail sont les emplois des diffĂ©rentes familles de mĂ©tiers de la production agricole et des CUMA y compris ceux de l'exploitation, de la prestation, de la transformation, de la commercialisation, des fonctions administratives. ARTICLE PĂ©riode d'essai en vigueur Ă©tendue La pĂ©riode d'essai ainsi que son possible renouvellement doivent ĂȘtre expressĂ©ment prĂ©vus dans le contrat de travail, dans les limites et conditions suivantes Pour les contrats Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e, la pĂ©riode d'essai est de 2 mois renouvelable une fois sans pouvoir excĂ©der 4 mois renouvellement compris, Ă l'exception â des agents de maĂźtrise oĂč elle est de 3 mois renouvelable une fois sans pouvoir excĂ©der 6 mois renouvellement compris ; â des cadres oĂč elle est de 4 mois renouvelable une fois sans pouvoir excĂ©der 8 mois renouvellement compris. Pour les contrats Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e, la pĂ©riode d'essai est fixĂ©e conformĂ©ment Ă l'article L. 1242-10 du code du travail en fonction de la durĂ©e du contrat soit â au maximum 1 jour par semaine dans la limite de 2 semaines si le contrat est au plus Ă©gal Ă 6 mois ; â au maximum 1 mois dans tous les autres cas. Pour les contrats sans terme prĂ©cis, la durĂ©e de la pĂ©riode d'essai est calculĂ©e en fonction de la durĂ©e minimale. La rupture de la pĂ©riode d'essai donne lieu Ă un dĂ©lai de prĂ©venance conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales Ă l'initiative de l'employeur Ce dĂ©lai s'applique aux contrats Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e et aux contrats Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ayant une pĂ©riode d'essai d'au moins 1 semaine, conformĂ©ment Ă l'article L. 1221-25 du code du travail, soit â 24 heures en deçà de 8 jours de prĂ©sence ; â 48 heures entre 8 jours et 1 mois ; â 2 semaines aprĂšs 1 mois ; â 1 mois aprĂšs 3 mois. Ă l'initiative du salariĂ© le dĂ©lai de prĂ©venance qui s'applique, conformĂ©ment Ă l'article L. 1221-26 du code du travail, est de 48 heures ramenĂ© Ă 24 heures si la prĂ©sence dans l'entreprise est infĂ©rieure Ă 8 jours. ARTICLE Emploi des jeunes mineurs en vigueur Ă©tendue ConformĂ©ment Ă la lĂ©gislation en vigueur, les jeunes travailleurs de moins de 18 ans ne peuvent pas ĂȘtre employĂ©s Ă des travaux susceptibles de porter prĂ©judice Ă leur sĂ©curitĂ©, leur santĂ© et leur dĂ©veloppement. Pour la durĂ©e du travail, les repos et les congĂ©s, tout employeur de jeunes mineurs devra appliquer la rĂ©glementation en vigueur. Par ailleurs, l'accueil est le premier contact entre le jeune salariĂ© et l'entreprise. Il doit donc ĂȘtre un moment privilĂ©giĂ© pour permettre au jeune de prendre la mesure de l'entreprise, voire du monde agricole, le plus rapidement possible et l'aider Ă s'intĂ©grer et rĂ©pondre Ă certaines de ses interrogations. Ă cette occasion, il peut ĂȘtre fait une prĂ©sentation globale de l'exploitation et, le cas Ă©chĂ©ant, du personnel permanent, une visite des lieux, une prĂ©sentation des tĂąches Ă effectuer et une information orale sur certains points, notamment sur les aspects sĂ©curitĂ© au travail. Les Ă©lĂ©ments Ă aborder par l'employeur lors de l'accueil, peuvent ĂȘtre â information sur la structure et l'environnement de l'exploitation nature des productions, emploi dans l'exploitation⊠; â information sur l'organisation du travail, la durĂ©e du travail ; â information/formation sur les postes de travail et mĂ©thodes de travail connaissance du poste, qualitĂ© du travail⊠; â sensibilisation aux risques professionnels. ARTICLE Emploi des travailleurs Ă©trangers en vigueur Ă©tendue Aucun salariĂ© Ă©tranger ne pourra ĂȘtre employĂ© en dehors des conditions strictement dĂ©finies par la lĂ©gislation et la rĂ©glementation en vigueur. Les salariĂ©s Ă©trangers bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits, conditions d'emplois, formations et promotions professionnelles que ceux reconnus aux autres salariĂ©s par la loi ou la prĂ©sente convention collective. ARTICLE Emploi des salariĂ©s en situation de handicap en vigueur Ă©tendue Les employeurs essaieront de privilĂ©gier l'emploi direct de salariĂ©s en situation de handicap dans la mesure des postes compatibles avec les handicaps, par rapport aux autres moyens de satisfaire Ă leur obligation en la matiĂšre, en application des articles L. 5212-1 et suivants du code du travail. Afin de garantir le respect du principe d'Ă©galitĂ© de traitement Ă l'Ă©gard des travailleurs en situation de handicap, les entreprises pourront prendre les mesures appropriĂ©es pour permettre aux travailleurs handicapĂ©s d'accĂ©der Ă un emploi correspondant Ă leur qualification, de l'exercer ou d'y progresser ou pour qu'une formation adaptĂ©e Ă leurs besoins leur soit dispensĂ©e. Chapitre 8 DurĂ©e du travail L'essentiel des dispositions relatives Ă la durĂ©e du travail en agriculture est issu de l'accord national du 23 dĂ©cembre 1981 modifiĂ©. DiffĂ©rentes dispositions nĂ©cessitent toutefois des prĂ©cisions. ARTICLE DĂ©placements en vigueur Ă©tendue Dans tous les cas, la part de temps de dĂ©placement professionnel comprise dans l'horaire de travail est considĂ©rĂ©e comme du temps de travail effectif et est rĂ©munĂ©rĂ©e comme tel. Sont exclus des dispositions relatives au temps de dĂ©placement les VRP et les salariĂ©s au forfait jours. Des dispositions particuliĂšres devront ĂȘtre prĂ©vues dans l'entreprise pour ces catĂ©gories de salariĂ©s. Trajet domicile/lieu habituel de travail Le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail n'est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif. Trajet domicile/lieu de travail autre que le lieu habituel de travail Le temps de dĂ©placement professionnel pour se rendre du domicile au lieu d'exĂ©cution du travail n'est pas du temps de travail effectif. Toutefois, le temps de dĂ©placement qui dĂ©passe le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail, et qui est effectuĂ© en dehors de l'horaire de travail, fait l'objet d'une contrepartie financiĂšre prĂ©vue par contrat de travail ou par accord collectif. Ă dĂ©faut, cette contrepartie financiĂšre correspond Ă la moitiĂ© du salaire horaire multipliĂ© par le temps de dĂ©placement qui dĂ©passe le temps normal individuel de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail. Cette contrepartie peut ĂȘtre prise sous forme de repos Ă©quivalent. Trajet entre deux lieux de travail Le temps de trajet entre deux lieux de travail constitue du temps de travail effectif. Lorsque le salariĂ© est amenĂ© Ă passer Ă l'entreprise lieu habituel de travail, pour se rendre sur un autre lieu de travail, ce temps de trajet constitue du travail effectif. C'est le cas pour prendre un vĂ©hicule, du matĂ©riel, des consignes, des produits ou si l'employeur oblige de passer par le siĂšge de l'entreprise⊠Grand dĂ©placement Lorsque les dĂ©placements ne permettent pas le retour journalier au domicile, l'employeur pourvoit Ă l'hĂ©bergement et Ă la restauration des salariĂ©s. Par ailleurs, le salariĂ© se voit octroyer, pour compenser le fait d'ĂȘtre Ă©loignĂ© de son domicile habituel et de ne pouvoir y revenir chaque jour, une indemnitĂ© d'Ă©loignement dont le montant est fixĂ© Ă 5 Ă le minimum garanti MG par nuit d'absence du domicile. Le mode de dĂ©placement est dĂ©terminĂ© par l'employeur. Si le salariĂ© utilise son vĂ©hicule personnel, il percevra les indemnitĂ©s kilomĂ©triques prĂ©vues par contrat de travail ou par accord collectif. Ă dĂ©faut, il sera fait application du barĂšme fiscal. Le temps de dĂ©placement Ă©quivalent au temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail n'est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif. Le temps de dĂ©placement au-delĂ du temps normal de trajet donne droit Ă la contrepartie financiĂšre ou Ă la contrepartie repos prĂ©vues Ă l'article ARTICLE Travail de nuit en vigueur Ă©tendue Recours au travail de nuit Le recours au travail de nuit est exceptionnel. Il doit prendre en compte les impĂ©ratifs de protection de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© des travailleurs et doit ĂȘtre justifiĂ© par la nĂ©cessitĂ© d'assurer la continuitĂ© de l'activitĂ© Ă©conomique. Il est possible par accord collectif territorial, professionnel, entreprise, plus Ă mĂȘme d'en juger l'opportunitĂ©, de mettre en place le travail de nuit. Cet accord devra obligatoirement prĂ©ciser les points suivants â justifications du recours au travail de nuit ; â dĂ©finition de la pĂ©riode de nuit, dans les limites mentionnĂ©es ci-dessous ; â les mesures accompagnant la mise en place du travail de nuit prennent en compte les axes suivants â â l'amĂ©lioration des conditions de travail des salariĂ©s ; â â l'Ă©quilibre avec la vie personnelle et les responsabilitĂ©s familiales ; â â l'Ă©galitĂ© professionnelle entre femmes et hommes notamment par l'accĂšs Ă la formation â â l'organisation des temps de pause ; â â la contrepartie sous forme de repos compensateur et, Ă©ventuellement, de compensation salariale. Tout travail effectuĂ© au cours d'une pĂ©riode d'au moins 9 heures consĂ©cutives comprenant l'intervalle entre minuit et 5 heures est considĂ©rĂ© comme du travail de nuit. La pĂ©riode de travail de nuit commence au plus tĂŽt Ă 21 heures et s'achĂšve au plus tard Ă 7 heures. Dans les limites mentionnĂ©es ci-dessus, un accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement ou, Ă dĂ©faut, une convention ou un accord collectif de branche peut prĂ©voir la dĂ©finition de la pĂ©riode de travail de nuit. Travailleur de nuit Au-delĂ d'un certain nombre d'heures de travail de nuit, 1 â soit au moins deux fois par semaine, 3 heures de travail quotidien entre 21 heures et 6 heures ; 1 â soit 270 heures et plus de travail sur une pĂ©riode de 12 mois consĂ©cutifs entre 21 heures et 6 heures, le salariĂ© est considĂ©rĂ© comme travailleur de nuit. 1 Les heures de travail de nuit doivent ĂȘtre majorĂ©es d'au moins 20 %. Cette contrepartie est prise sous forme de repos compensateur. Cette majoration s'additionne le cas Ă©chĂ©ant avec la majoration pour heure supplĂ©mentaire. Chaque majoration se calcule de façon indĂ©pendante. Le travailleur de nuit bĂ©nĂ©ficie d'un suivi individuel rĂ©gulier de son Ă©tat de santĂ©. Travail effectuĂ© exceptionnellement la nuit Le travail effectuĂ© la nuit tel que dĂ©fini au mais qui ne correspond pas Ă la dĂ©finition du bĂ©nĂ©ficie d'une majoration de 25 %. Cette contrepartie peut ĂȘtre prise sous forme de repos compensateur ou le cas Ă©chĂ©ant sous forme de compensation salariale. Il s'agit de travail partiel de nuit ponctuel ou prolongeant exceptionnellement le travail de jour. Cette majoration ne se cumule pas avec les dispositions relatives aux heures supplĂ©mentaires. Les heures supplĂ©mentaires effectuĂ©es de nuit peuvent faire l'objet d'une majoration supplĂ©mentaire nĂ©gociĂ©e par accord collectif territorial, professionnel, entreprise. 1 Le premier alinĂ©a de l'article de la convention est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article L. 3122-5 du code du travail. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020 - art. 1 ARTICLE Compte Ă©pargne-temps en vigueur Ă©tendue Le compte Ă©pargne-temps a pour finalitĂ© de permettre aux salariĂ©s d'Ă©pargner des droits afin d'utiliser ceux-ci de façon diffĂ©rĂ©e. Les conditions d'utilisation des droits acquis par le salariĂ© sont prĂ©cisĂ©es par l'accord national sur le compte Ă©pargne-temps en agriculture du 19 septembre 2001 modifiĂ©. Chapitre 9 Rupture du contrat de travail ARTICLE PrĂ©avis en vigueur Ă©tendue Sous rĂ©serve des dispositions des articles L. 1331-1 et suivants du code du travail relatives Ă la protection des salariĂ©s et au droit disciplinaire et de celles concernant les licenciements pour motif Ă©conomique, le contrat de travail peut cesser par la volontĂ© d'une des parties, qu'elle soit le fait de l'employeur ou du salariĂ©. La rupture du contrat de travail doit ĂȘtre notifiĂ©e Ă l'autre partie. Le dĂ©lai de prĂ©avis court Ă partir de cette notification. Rupture du contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e AprĂšs la pĂ©riode d'essai, la dĂ©mission et le licenciement donnent lieu, sauf faute grave ou lourde ou force majeure, Ă un prĂ©avis dans les conditions suivantes En cas de dĂ©mission â 1 mois pour le salariĂ© non-cadre ; â 2 mois pour les TAM ; â 3 mois pour les cadres. En cas de licenciement â 1 mois si le salariĂ© a moins de 2 ans de prĂ©sence ; â 2 mois Ă partir de 2 ans de prĂ©sence ; â 3 mois pour les cadres. DĂ©part volontaire du salariĂ© Ă la retraite En cas de dĂ©part volontaire du salariĂ© Ă la retraite, le dĂ©lai de prĂ©avis est fixĂ© Ă 2 mois, sauf pour les salariĂ©s ayant moins de 2 ans d'anciennetĂ© dans l'entreprise pour lesquels le dĂ©lai de prĂ©avis reste fixĂ© Ă 1 mois. Mise Ă la retraite par l'employeur L'employeur peut procĂ©der Ă la mise Ă la retraite du salariĂ©, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, sans que cette dĂ©cision s'analyse en un licenciement, lorsque le salariĂ© peut bĂ©nĂ©ficier d'une pension de vieillesse du rĂ©gime de base Ă taux plein, sous rĂ©serve des conditions d'Ăąge. Dans ce cas, l'employeur respecte un prĂ©avis d'une durĂ©e Ă©gale Ă celui prĂ©vu pour le licenciement Ă l'article et verse une indemnitĂ© de mise Ă la retraite Ă©gale Ă celle prĂ©vue pour le licenciement Ă l'article En deçà de 70 ans L'employeur peut mettre Ă la retraite le salariĂ© qui atteint l'Ăąge de 67 ans, ou s'il est supĂ©rieur, l'Ăąge requis pour bĂ©nĂ©ficier automatiquement d'une retraite Ă taux plein, si celui-ci donne son accord. Il est rappelĂ© qu'en deçà de cet Ăąge, la mise Ă la retraite est interdite. L'employeur devra interroger par Ă©crit le salariĂ© 3 mois avant qu'il atteigne l'Ăąge de 67 ans ou s'il est supĂ©rieur, l'Ăąge requis pour une retraite Ă taux plein, sur son intention de quitter volontairement l'entreprise pour bĂ©nĂ©ficier d'une pension de vieillesse. Le salariĂ© a 1 mois pour rĂ©pondre. En cas de rĂ©ponse nĂ©gative, signifiĂ©e par le salariĂ© Ă l'employeur, aucune mise Ă la retraite ne pourra ĂȘtre prononcĂ©e pendant 1 annĂ©e annĂ©e qui suit sa date d'anniversaire. La mĂȘme procĂ©dure s'appliquera ensuite chaque annĂ©e jusqu'aux 69 ans inclus du salariĂ©. Ă partir de 70 ans L'employeur peut mettre un salariĂ© Ă la retraite, sans son accord, sous rĂ©serve de notifier par Ă©crit au salariĂ© sa dĂ©cision. ARTICLE IndemnitĂ© de licenciement en vigueur Ă©tendue L'indemnitĂ© de licenciement est dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux dispositions des articles R. 1234-1 Ă R. 1234-5 du code du travail. Elle ne peut ĂȘtre infĂ©rieure â Ă 1/4 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© pour les 10 premiĂšres annĂ©es ; â Ă 1/3 de mois de salaire par annĂ©e d'anciennetĂ© Ă partir de la 11e annĂ©e. ARTICLE IndemnitĂ© de fin de carriĂšre en vigueur Ă©tendue DĂ©part volontaire Ă la retraite Le montant de l'indemnitĂ© de dĂ©part en retraite est Ă©gal Ă Pour les non-cadres 1. Entre 10 ans et 20 ans d'anciennetĂ©, 1 mois de salaire. 2. Entre 20 ans et 30 ans d'anciennetĂ©, 2 mois de salaire. 3. AprĂšs 30 ans d'anciennetĂ©, 3 mois de salaire. Pour les TAM et les cadres 1. Entre 10 ans et 20 ans d'anciennetĂ©, 1 mois et demi de salaire. 2. Entre 20 ans et 30 ans d'anciennetĂ©, 3 mois de salaire. 3. AprĂšs 30 ans d'anciennetĂ©, 4 mois de salaire. Mise Ă la retraite La mise Ă la retraite d'un salariĂ© lui ouvre droit Ă une indemnitĂ© de mise Ă la retraite Ă©gale Ă l'indemnitĂ© de rupture prĂ©vue Ă l'article de la prĂ©sente convention. ARTICLE Heures pour recherche d'emploi en vigueur Ă©tendue Ă dĂ©faut d'accord plus favorable, l'employeur octroie pendant la pĂ©riode de prĂ©avis du licenciement 4 heures par mois, pour recherche d'emploi. ARTICLE LibĂ©ration du logement de fonction en vigueur Ă©tendue Si le salariĂ© occupe un logement mis Ă sa disposition par l'employeur Ă titre d'accessoire du contrat de travail, il doit libĂ©rer le logement et le laisser en Ă©tat de propretĂ© Ă la date arrĂȘtĂ©e en accord avec l'employeur. Ă dĂ©faut d'accord, le logement doit ĂȘtre libĂ©rĂ© Ă la date de la sortie des effectifs. Dans le cadre de mise Ă disposition de logement, il est fortement conseillĂ© d'Ă©tablir une convention pour gĂ©rer notamment les modalitĂ©s de libĂ©ration du logement. ARTICLE Documents de fin de contrat en vigueur Ă©tendue L'employeur doit remettre au salariĂ©, le jour de son dĂ©part, les documents suivants Certificat de travail Quel que soit le motif du dĂ©part du salariĂ©, l'employeur doit lui remettre un certificat de travail Ă©tabli conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 1234-19 et D. 1234-6 du code du travail. Reçu pour solde de tout compte ConformĂ©ment Ă l'article L. 1234-20 du code du travail, le solde de tout compte Ă©tabli par l'employeur et dont le salariĂ© lui donne reçu par Ă©crit, fait l'inventaire des sommes versĂ©es au salariĂ© lors de la rupture du contrat de travail. Le reçu pour solde de tout compte peut-ĂȘtre dĂ©noncĂ© dans les 6 mois qui suivent sa signature, dĂ©lai au-delĂ duquel il devient libĂ©ratoire pour l'employeur pour les sommes qui y sont mentionnĂ©es. Attestation PĂŽle emploi En cas de rupture ou de fin de contrat de travail, l'employeur a l'obligation de remettre au salariĂ©, une attestation lui permettant de faire valoir ses droits aux allocations de chĂŽmage. Un exemplaire est Ă©galement transmis par l'employeur Ă PĂŽle emploi. Attestation de portabilitĂ© des droits prĂ©voyance et/ou santĂ© La portabilitĂ© des droits, quand cela se justifie, est Ă mentionner dans le certificat de travail. Chapitre 10 Conditions de travail L'essentiel des dispositions relatives aux conditions de travail en agriculture est issu de l'accord national du 23 dĂ©cembre 2008 modifiĂ©. DiffĂ©rentes dispositions nĂ©cessitent toutefois des prĂ©cisions. ARTICLE CongĂ©s spĂ©cifiques REMPLACE CongĂ©s maternitĂ©, paternitĂ© et adoption a CongĂ© de maternitĂ© La durĂ©e du congĂ© de maternitĂ© varie en fonction du nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge avant la naissance de l'enfant, dans les conditions suivantes DurĂ©e du congĂ© de maternitĂ© selon le nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge Statut de l'enfant Ă naĂźtre DurĂ©e du congĂ© prĂ©natal DurĂ©e du congĂ© postnatal DurĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© 1er enfant 6 semaines 10 semaines 16 semaines 2e enfant 6 semaines 10 semaines 16 semaines 3e enfant ou plus 8 semaines 18 semaines 26 semaines La durĂ©e du congĂ© de maternitĂ© varie en fonction du nombre d'enfants Ă naĂźtre, dans les conditions suivantes DurĂ©e du congĂ© de maternitĂ© selon le nombre d'enfants Ă naĂźtre Nombre d'enfants Ă naĂźtre DurĂ©e du congĂ© prĂ©natal DurĂ©e du congĂ© postnatal DurĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© 2 12 semaines 22 semaines 34 semaines 3 ou plus 24 semaines 22 semaines 46 semaines La mĂšre peut renoncer Ă une partie de son congĂ©, mais elle doit impĂ©rativement cesser de travailler au moins 8 semaines dont 6 aprĂšs l'accouchement. Sous rĂ©serve de l'avis favorable du mĂ©decin elle peut demander Ă rĂ©duire le congĂ© prĂ©natal, dans la limite de 3 semaines. Dans ce cas, le congĂ© postnatal est augmentĂ© de la mĂȘme durĂ©e. Le dĂ©but du congĂ© prĂ©natal peut ĂȘtre avancĂ© â soit en cas de naissance d'un 3e enfant dans la limite de 2 semaines ; â soit en cas de naissances multiples dans la limite de 4 semaines. Si le congĂ© prĂ©natal est avancĂ©, le congĂ© postnatal est rĂ©duit de la mĂȘme durĂ©e. En cas d'accouchement prĂ©maturĂ© La durĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© reste identique le congĂ© prĂ©natal est Ă©courtĂ© et le congĂ© postnatal est rallongĂ© d'autant. Toutefois, une pĂ©riode de repos supplĂ©mentaire est prĂ©vue si â l'enfant naĂźt plus de 6 semaines avant la date prĂ©vue ; â et que son hospitalisation est obligatoire. Dans ce cas, le congĂ© de maternitĂ© est prolongĂ© d'une durĂ©e Ă©gale au nombre de jours compris entre la date effective de l'accouchement et la date de dĂ©but du congĂ© prĂ©natal initialement prĂ©vue. En cas d'accouchement tardif Le congĂ© prĂ©natal est prolongĂ© jusqu'Ă la date effective de l'accouchement, sans que le repos postnatal ne soit rĂ©duit pour autant. Le congĂ© maternitĂ© reste dĂ» si l'enfant dĂ©cĂšde Ă la naissance ou en raison d'une interruption de grossesse gestation d'au moins 22 semaines d'amĂ©norrhĂ©e et enfant d'au moins 500 grammes. b CongĂ© de paternitĂ© Le congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant est ouvert au pĂšre de l'enfant, s'il est salariĂ©. Cependant, si la mĂšre de l'enfant vit en couple mariage, Pacs, concubinage avec une autre personne, elle-mĂȘme salariĂ©e, cette derniĂšre peut Ă©galement bĂ©nĂ©ficier du congĂ©. Le congĂ© est ouvert sans condition d'anciennetĂ©, et quel que soit le type de contrat du travail CDI, CDD ou contrat temporaire. Le salariĂ© avertit son employeur au moins 1 mois avant la date de dĂ©but du congĂ©. DĂšs lors que ce dĂ©lai est respectĂ©, l'employeur ne peut pas s'opposer Ă la demande du salariĂ©. La durĂ©e du congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant est fixĂ©e Ă 11 jours calendaires consĂ©cutifs 18 jours calendaires en cas de naissance multiple. La durĂ©e de ce congĂ© est augmentĂ©e de 30 jours en cas d'hospitalisation de l'enfant. Le bĂ©nĂ©ficiaire peut prendre moins de congĂ© s'il le souhaite. Le congĂ© peut succĂ©der au congĂ© de naissance de 3 jours ou ĂȘtre pris sĂ©parĂ©ment. Le congĂ© doit dĂ©buter dans un dĂ©lai de 4 mois suivant la naissance de l'enfant notamment pour avoir droit Ă indemnisation par la MSA, mais il peut prendre fin au-delĂ de ce dĂ©lai. c CongĂ© d'adoption La durĂ©e lĂ©gale du congĂ© d'adoption varie en fonction du nombre d'enfants adoptĂ©s, du nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge avant adoption et de l'Ă©ventuelle rĂ©partition du congĂ© entre les parents DurĂ©e du congĂ© d'adoption Nombre d'enfants adoptĂ©s Nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge DurĂ©e du congĂ© pris par un seul parent DurĂ©e du congĂ© rĂ©parti entre les 2 parents salariĂ©s 1 0 ou 1 10 semaines 10 semaines + 11 jours 2 ou plus 18 semaines 18 semaines + 11 jours 2 ou plus Peu importe le nombre 22 semaines 22 semaines + 18 jours Lorsque le congĂ© d'adoption est rĂ©parti entre les 2 parents, il ne peut ĂȘtre fractionnĂ© qu'en 2 pĂ©riodes maximum, dont la plus courte est au moins Ă©gale Ă 11 jours ou 18 jours en cas d'adoptions multiples. Ces 2 pĂ©riodes peuvent se suivre ou ĂȘtre prises simultanĂ©ment. Le congĂ© dĂ©bute Ă la date d'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. Cependant, il peut dĂ©buter plus tĂŽt, dans la limite de 7 jours consĂ©cutifs prĂ©cĂ©dant l'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. CongĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justificatif, de congĂ© exceptionnel ainsi fixĂ© 1. Pour le mariage du salariĂ© ou pour la conclusion d'un Pacs 4 jours. 2. Pour le mariage d'un enfant 1 jour. 3. Pour chaque naissance survenue au foyer du salariĂ© ou pour l'arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours. 4. Pour le dĂ©cĂšs d'un enfant 7 jours ouvrĂ©s. 5. Pour le dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou du partenaire liĂ© par un Pacs, du pĂšre, de la mĂšre, du beau-pĂšre, de la belle-mĂšre, d'un frĂšre ou d'une sĆur 3 jours. 6. Pour l'annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 2 jours. Les congĂ©s lĂ©gaux pour Ă©vĂ©nements familiaux n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration et sont assimilĂ©s Ă du temps de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© payĂ© annuel. Ces congĂ©s doivent ĂȘtre pris dans un dĂ©lai raisonnable, concomitant avec l'Ă©vĂ©nement ayant donnĂ© lieu Ă congĂ©. Ainsi, sauf cas de force majeure, au-delĂ d'un dĂ©lai de 15 jours ce congĂ© n'a plus lieu d'ĂȘtre. Autres congĂ©s familiaux Le congĂ© pour enfant malade est ouvert Ă tout salariĂ© s'occupant d'un enfant malade ou accidentĂ©, de moins de 16 ans, dont il assume la charge. Un certificat mĂ©dical doit constater la maladie ou l'accident. La durĂ©e du congĂ© est fixĂ©e Ă 3 jours par an. Elle est portĂ©e Ă 5 jours par an lorsque l'enfant a moins de 1 an ou si le salariĂ© a la charge de 3 enfants de moins de 16 ans. Ce congĂ© n'est pas rĂ©munĂ©rĂ©. Par ailleurs, les salariĂ©s peuvent bĂ©nĂ©ficier, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© postnatal, le congĂ© parental d'Ă©ducation, le congĂ© de prĂ©sence parental. CongĂ© de deuil Les salariĂ©s subissant le dĂ©cĂšs d'un enfant de moins de 25 ans ou d'une personne Ă charge effective et permanente de moins de 25 ans ont droit Ă un congĂ© de deuil. Sa durĂ©e est de 8 jours ouvrables qui peut ĂȘtre prise dans un dĂ©lai de 1 an et fractionnĂ©. Le salariĂ© est tenu d'informer son employeur 24 heures avant le dĂ©but de chaque pĂ©riode d'absence. Ce congĂ© est pris en charge par la MSA sous forme d'indemnitĂ©s journaliĂšres. CongĂ©s divers Les salariĂ©s peuvent, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© sabbatique, le congĂ© pour crĂ©ation d'entreprise, le congĂ© de formation Ă©conomique, sociale ou syndicale, le congĂ© formation du conseiller du salariĂ©, le congĂ© de formation du conseiller prud'homme, le congĂ© de mobilitĂ© volontaire sĂ©curisé⊠ARTICLE CongĂ©s spĂ©cifiques en vigueur Ă©tendue CongĂ©s maternitĂ©, paternitĂ© et adoption a CongĂ© de maternitĂ© La durĂ©e du congĂ© de maternitĂ© varie en fonction du nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge avant la naissance de l'enfant, dans les conditions suivantes DurĂ©e du congĂ© de maternitĂ© selon le nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge Statut de l'enfant Ă naĂźtre DurĂ©e du congĂ© prĂ©natal DurĂ©e du congĂ© postnatal DurĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© 1er enfant 6 semaines 10 semaines 16 semaines 2e enfant 6 semaines 10 semaines 16 semaines 3e enfant ou plus 8 semaines 18 semaines 26 semaines La durĂ©e du congĂ© de maternitĂ© varie en fonction du nombre d'enfants Ă naĂźtre, dans les conditions suivantes DurĂ©e du congĂ© de maternitĂ© selon le nombre d'enfants Ă naĂźtre Nombre d'enfants Ă naĂźtre DurĂ©e du congĂ© prĂ©natal DurĂ©e du congĂ© postnatal DurĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© 2 12 semaines 22 semaines 34 semaines 3 ou plus 24 semaines 22 semaines 46 semaines La mĂšre peut renoncer Ă une partie de son congĂ©, mais elle doit impĂ©rativement cesser de travailler au moins 8 semaines dont 6 aprĂšs l'accouchement. Sous rĂ©serve de l'avis favorable du mĂ©decin elle peut demander Ă rĂ©duire le congĂ© prĂ©natal, dans la limite de 3 semaines. Dans ce cas, le congĂ© postnatal est augmentĂ© de la mĂȘme durĂ©e. Le dĂ©but du congĂ© prĂ©natal peut ĂȘtre avancĂ© â soit en cas de naissance d'un 3e enfant dans la limite de 2 semaines ; â soit en cas de naissances multiples dans la limite de 4 semaines. Si le congĂ© prĂ©natal est avancĂ©, le congĂ© postnatal est rĂ©duit de la mĂȘme durĂ©e. En cas d'accouchement prĂ©maturĂ© La durĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© reste identique le congĂ© prĂ©natal est Ă©courtĂ© et le congĂ© postnatal est rallongĂ© d'autant. Toutefois, une pĂ©riode de repos supplĂ©mentaire est prĂ©vue si â l'enfant naĂźt plus de 6 semaines avant la date prĂ©vue ; â et que son hospitalisation est obligatoire. Dans ce cas, le congĂ© de maternitĂ© est prolongĂ© d'une durĂ©e Ă©gale au nombre de jours compris entre la date effective de l'accouchement et la date de dĂ©but du congĂ© prĂ©natal initialement prĂ©vue. En cas d'accouchement tardif Le congĂ© prĂ©natal est prolongĂ© jusqu'Ă la date effective de l'accouchement, sans que le repos postnatal ne soit rĂ©duit pour autant. Le congĂ© maternitĂ© reste dĂ» si l'enfant dĂ©cĂšde Ă la naissance ou en raison d'une interruption de grossesse gestation d'au moins 22 semaines d'amĂ©norrhĂ©e et enfant d'au moins 500 grammes. b CongĂ© de paternitĂ© Le congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant est ouvert au pĂšre de l'enfant, s'il est salariĂ©. Cependant, si la mĂšre de l'enfant vit en couple mariage, Pacs, concubinage avec une autre personne, elle-mĂȘme salariĂ©e, cette derniĂšre peut Ă©galement bĂ©nĂ©ficier du congĂ©. Le congĂ© est ouvert sans condition d'anciennetĂ©, et quel que soit le type de contrat du travail CDI, CDD ou contrat temporaire. Le salariĂ© avertit son employeur au moins 1 mois avant la date de dĂ©but du congĂ©. DĂšs lors que ce dĂ©lai est respectĂ©, l'employeur ne peut pas s'opposer Ă la demande du salariĂ©. La durĂ©e du congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant est fixĂ©e Ă 11 jours calendaires consĂ©cutifs 18 jours calendaires en cas de naissance multiple. La durĂ©e de ce congĂ© est augmentĂ©e de 30 jours en cas d'hospitalisation de l'enfant. Le bĂ©nĂ©ficiaire peut prendre moins de congĂ© s'il le souhaite. Le congĂ© peut succĂ©der au congĂ© de naissance de 3 jours ou ĂȘtre pris sĂ©parĂ©ment. Le congĂ© doit dĂ©buter dans un dĂ©lai de 4 mois suivant la naissance de l'enfant notamment pour avoir droit Ă indemnisation par la MSA, mais il peut prendre fin au-delĂ de ce dĂ©lai. c CongĂ© d'adoption La durĂ©e lĂ©gale du congĂ© d'adoption varie en fonction du nombre d'enfants adoptĂ©s, du nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge avant adoption et de l'Ă©ventuelle rĂ©partition du congĂ© entre les parents DurĂ©e du congĂ© d'adoption Nombre d'enfants adoptĂ©s Nombre d'enfants dĂ©jĂ Ă charge DurĂ©e du congĂ© pris par un seul parent DurĂ©e du congĂ© rĂ©parti entre les 2 parents salariĂ©s 1 0 ou 1 10 semaines 10 semaines + 11 jours 2 ou plus 18 semaines 18 semaines + 11 jours 2 ou plus Peu importe le nombre 22 semaines 22 semaines + 18 jours Lorsque le congĂ© d'adoption est rĂ©parti entre les 2 parents, il ne peut ĂȘtre fractionnĂ© qu'en 2 pĂ©riodes maximum, dont la plus courte est au moins Ă©gale Ă 11 jours ou 18 jours en cas d'adoptions multiples. Ces 2 pĂ©riodes peuvent se suivre ou ĂȘtre prises simultanĂ©ment. Le congĂ© dĂ©bute Ă la date d'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. Cependant, il peut dĂ©buter plus tĂŽt, dans la limite de 7 jours consĂ©cutifs prĂ©cĂ©dant l'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. CongĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justificatif, de congĂ© exceptionnel ainsi fixĂ© 1. Pour le mariage du salariĂ© ou pour la conclusion d'un Pacs 4 jours. 2. Pour le mariage d'un enfant 1 jour. 3. Pour chaque naissance survenue au foyer du salariĂ© ou pour l'arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours. 4. Pour le dĂ©cĂšs d'un enfant 7 jours ouvrĂ©s. 5. Pour le dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou du partenaire liĂ© par un Pacs, du pĂšre, de la mĂšre, du beau-pĂšre, de la belle-mĂšre, d'un frĂšre ou d'une sĆur 3 jours. 6. Pour l'annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 2 jours. Les congĂ©s lĂ©gaux pour Ă©vĂ©nements familiaux n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration et sont assimilĂ©s Ă du temps de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© payĂ© annuel. Ces congĂ©s doivent ĂȘtre pris dans un dĂ©lai raisonnable, concomitant avec l'Ă©vĂ©nement ayant donnĂ© lieu Ă congĂ©. Ainsi, sauf cas de force majeure, au-delĂ d'un dĂ©lai de 15 jours ce congĂ© n'a plus lieu d'ĂȘtre. Autres congĂ©s familiaux Le congĂ© pour enfant malade est ouvert Ă tout salariĂ© s'occupant d'un enfant malade ou accidentĂ©, de moins de 16 ans, dont il assume la charge. Un certificat mĂ©dical doit constater la maladie ou l'accident. La durĂ©e du congĂ© est fixĂ©e Ă 3 jours par an. Elle est portĂ©e Ă 5 jours par an lorsque l'enfant a moins de 1 an ou si le salariĂ© a la charge de 3 enfants de moins de 16 ans. Ce congĂ© n'est pas rĂ©munĂ©rĂ©. Par ailleurs, les salariĂ©s peuvent bĂ©nĂ©ficier, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© postnatal, le congĂ© parental d'Ă©ducation, le congĂ© de prĂ©sence parental. CongĂ© de deuil Les salariĂ©s subissant le dĂ©cĂšs d'un enfant de moins de 25 ans ou d'une personne Ă charge effective et permanente de moins de 25 ans ont droit Ă un congĂ© de deuil. Sa durĂ©e est de 8 jours ouvrables qui peut ĂȘtre prise dans un dĂ©lai de 1 an et fractionnĂ©. Le salariĂ© est tenu d'informer son employeur 24 heures avant le dĂ©but de chaque pĂ©riode d'absence. Ce congĂ© est pris en charge par la MSA sous forme d'indemnitĂ©s journaliĂšres. CongĂ©s divers Les salariĂ©s peuvent bĂ©nĂ©ficier, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© sabbatique, le congĂ© pour crĂ©ation d'entreprise, le congĂ© de formation Ă©conomique, sociale ou syndicale, le congĂ© formation du conseiller du salariĂ©, le congĂ© de formation du conseiller prud'homme, le congĂ© de mobilitĂ© volontaire sĂ©curisĂ©. ARTICLE Protection de la maternitĂ©, de l'adoption et du deuil en vigueur Ă©tendue Une candidate Ă un emploi ou une salariĂ©e n'est pas tenue de rĂ©vĂ©ler son Ă©tat de grossesse, sauf lorsqu'elle demande le bĂ©nĂ©fice des dispositions lĂ©gales relatives Ă la protection de la femme enceinte. Il en va de mĂȘme pour la salariĂ©e bĂ©nĂ©ficiant d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation. La salariĂ©e enceinte bĂ©nĂ©ficie d'un ensemble de dispositions protectrices au moment de l'embauche comme pendant l'exĂ©cution de son contrat de travail, dĂšs lors que l'employeur est informĂ© de son Ă©tat autorisations d'absences pour examens mĂ©dicaux, conditions de travail amĂ©nagĂ©es, possibilitĂ© d'ĂȘtre affectĂ©e temporairement Ă un autre emploi en cas de risques particuliers ou de travail de nuit, protection contre le licenciement, garantie d'une Ă©volution salariale, etc. Des dispositions protectrices s'appliquent Ă©galement pendant le congĂ© de maternitĂ© et pendant le congĂ© d'adoption, ainsi qu'aux salariĂ©es bĂ©nĂ©ficiant d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation. Aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d'un salariĂ© pendant les 13 semaines suivant le dĂ©cĂšs de son enfant ĂągĂ© de moins de 25 ans ou de la personne ĂągĂ©e de moins de 25 ans dont le salariĂ© a la charge effective et permanente. Toutefois, l'employeur peut rompre le contrat s'il justifie d'une faute grave de l'intĂ©ressĂ© ou de son impossibilitĂ© de maintenir ce contrat pour un motif Ă©tranger au dĂ©cĂšs de l'enfant ou de la personne Ă charge. ARTICLE SantĂ© et sĂ©curitĂ© au travail en vigueur Ă©tendue L'employeur doit veiller Ă la santĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s au travail en mettant en place des actions de prĂ©vention. Il doit notamment Ă©valuer les Ă©ventuels risques professionnels Ă consigner dans le document unique d'Ă©valuation des risques DUER. De mĂȘme, l'amĂ©nagement et l'utilisation des locaux de travail doivent respecter certaines rĂšgles. Le DUER L'employeur est tenu, en vertu de l'obligation gĂ©nĂ©rale de sĂ©curitĂ© qui lui incombe, d'Ă©valuer les risques Ă©ventuels et de prendre toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© des salariĂ©s de son entreprise. Cette protection vise Ă©galement les stagiaires et les intervenants extĂ©rieurs placĂ©s sous un lien de subordination. L'employeur doit Ă©laborer et tenir Ă jour un document unique d'Ă©valuation des risques qui recense l'ensemble des risques pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du personnel dans l'entreprise, sous forme papier ou numĂ©rique. Ces mesures comprennent â des actions de prĂ©vention des risques professionnels ; â des actions d'information et de formation ; â ainsi que la mise en place d'une organisation et de moyens adaptĂ©s. L'employeur veille Ă l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre Ă l'amĂ©lioration des situations existantes. L'employeur a donc l'obligation de transcrire et mettre Ă jour dans un document unique les rĂ©sultats de l'Ă©valuation des risques pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleurs. Cette Ă©valuation comporte un inventaire des risques identifiĂ©s dans chaque unitĂ© de travail de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement. Ce document doit ĂȘtre mis Ă jour au moins une fois par an et Ă chaque modification dans l'organisation de l'entreprise. Les Ă©quipements de protection individuelle EPI Les Ă©quipements de protection individuelle EPI sont destinĂ©s Ă protĂ©ger les salariĂ©s contre un ou plusieurs risques professionnels. Leur utilisation doit ĂȘtre envisagĂ©e en complĂ©ment des autres mesures d'Ă©limination ou de rĂ©duction des risques. Ces dispositifs ou moyens sont Ă porter ou Ă tenir par les salariĂ©s en vue de les protĂ©ger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer leur santĂ© ou leur sĂ©curitĂ©. Ces Ă©quipements peuvent prendre diffĂ©rentes formes, plus ou moins complexes bouchons d'oreilles, lunettes de protection, appareils de protection respiratoire, systĂšmes d'arrĂȘt des chutes⊠Ils permettent de protĂ©ger les opĂ©rateurs contre des risques professionnels de diverses natures. Les EPI sont fournis gratuitement par l'employeur. Les salariĂ©s ont l'obligation d'utiliser les EPI mis Ă disposition. Ă dĂ©faut, le non-respect peut entraĂźner une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement pour faute grave. Ils ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des avantages en nature. L'employeur a l'obligation de maintenir les EPI en Ă©tat de conformitĂ© avec les rĂšgles techniques. Il assure leur bon fonctionnement et le bon maintien de l'Ă©tat d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. En cas d'usure, il appartient Ă l'employeur de les renouveler. En gĂ©nĂ©ral, ils sont utilisĂ©s par la mĂȘme personne dans le cadre d'un usage professionnel. Toutefois, si la nature de l'EPI ou les circonstances exigent une utilisation successive, des mesures appropriĂ©es doivent ĂȘtre prises pour assurer leur Ă©tat d'hygiĂšne. En cas d'absence d'entretien par l'employeur, le salariĂ© peut prendre en charge l'entretien des EPI qu'il a l'obligation de porter. Le coĂ»t Ă©ventuellement engendrĂ© par cet entretien lui est remboursĂ© sur prĂ©sentation d'une facture. ConformĂ©ment aux instructions donnĂ©es par l'employeur, chaque salariĂ© doit prendre soin de sa sĂ©curitĂ© et de sa santĂ© ainsi que de celles des autres en portant les EPI mis Ă sa disposition. ARTICLE TĂ©lĂ©travail en vigueur Ă©tendue Le tĂ©lĂ©travail rĂ©pond Ă une demande Ă la fois sociale, Ă©conomique et environnementale. Il permet une meilleure conciliation entre vie personnelle et professionnelle. Cette organisation du travail consiste pour le tĂ©lĂ©travailleur â Ă exercer, de façon volontaire, un travail qui peut ĂȘtre effectuĂ© dans les locaux de l'employeur, hors de ces locaux ; â en utilisant les technologies de l'information et de la communication ordinateurs fixes et portables, Internet, tĂ©lĂ©phonie mobile, tablette, fax, etc.. Il peut ĂȘtre mis en place par accord collectif ou dans le cadre d'une charte Ă©laborĂ©e par l'employeur aprĂšs avis du CSE s'il existe. En l'absence d'accord collectif ou de charte, il peut ĂȘtre mis en place par accord entre l'employeur et le salariĂ©, par tout moyen email, courrier dĂšs lors que l'acceptation du salariĂ© est explicite. Lorsque l'employeur refuse le bĂ©nĂ©fice du tĂ©lĂ©travail Ă un salariĂ© qui occupe un poste qui le permet dans les conditions dĂ©finies par un accord collectif ou une charte, il doit motiver sa rĂ©ponse. ARTICLE Droit Ă la dĂ©connexion en vigueur Ă©tendue Droit Ă la dĂ©connexion Inscrit dans le code du travail le droit Ă la dĂ©connexion doit permettre de sĂ©parer la sphĂšre privĂ©e et la sphĂšre professionnelle afin d'Ă©viter les situations de stress, le surmenage, le burn-out. Seules la gravitĂ©, l'urgence ou l'importance exceptionnelle peuvent justifier l'usage de messageries professionnelles en soirĂ©e ou en dehors des jours travaillĂ©s. Aucune procĂ©dure disciplinaire ne pourrait ĂȘtre engagĂ©e Ă l'encontre d'un salariĂ© qui ne rĂ©pondrait pas Ă une sollicitation mail ou tĂ©lĂ©phonique professionnelle, en dehors des horaires de travail ou pendant les week-ends/congĂ©s hors astreintes. RGPD RĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es Les employeurs ont nĂ©cessairement besoin d'obtenir un certain nombre d'informations sur leurs salariĂ©s nom, prĂ©nom, numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, adresse, ou encore informations nĂ©cessaires aux dĂ©clarations sociales et fiscales. En collectant ces informations, ils deviennent responsables de leur protection et s'engagent Ă respecter l'ensemble de la rĂ©glementation relative au traitement de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel et, en particulier, le rĂšglement UE 2016/679 du Parlement europĂ©en et du conseil du 27 avril 2016 applicable depuis le 25 mai 2018. En ce sens, les employeurs s'engagent notamment Ă ne demander Ă leurs employĂ©s que les informations strictement nĂ©cessaires pour embaucher un salariĂ© et effectuer les dĂ©marches inhĂ©rentes Ă ces embauches. Ils s'engagent en outre, Ă en garantir la confidentialitĂ© et la sĂ©curitĂ©. En cas de violation de la protection de ces donnĂ©es par exemple, en cas de vol des fichiers contenant les donnĂ©es, les employeurs doivent en informer la commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s et Ă©ventuellement les personnes concernĂ©es, dans les meilleurs dĂ©lais et si possible, 72 heures au plus tard aprĂšs en avoir pris connaissance. Ils s'engagent Ă©galement, Ă mettre en Ćuvre toutes les mesures permettant de limiter cette violation ou les consĂ©quences induites par cette derniĂšre. ARTICLE Carte campagne en vigueur Ă©tendue Les organisations syndicales de salariĂ©s et professionnelles rappellent que les salariĂ©s, dĂšs lors que la condition d'anciennetĂ© est remplie, bĂ©nĂ©ficient d'accĂšs Ă des actions sociales et culturelles telles qu'organisĂ©es dans le cadre de l'accord national du 4 dĂ©cembre 1 Grille de salaires Palier 1 10,15 Palier 2 10,23 Palier 3 10,38 Palier 4 10,60 Palier 5 11,10 Palier 6 11,65 Palier 7 12,35 Palier 8 13,24 Palier 9 14,35 Palier 10 15,90 Palier 11 18,10 Palier 12 20,70 Annexe 1 Grille de salaires Palier 1 10,48 Palier 2 10,56 Palier 3 10,71 Palier 4 10,95 Palier 5 11,46 Palier 6 12,03 Palier 7 12,78 Palier 8 13,70 Palier 9 14,85 Palier 10 16,46 Palier 11 18,74 Palier 12 21,43 Annexe 1 Grille de salaires En euros. Palier 1 10,57 Palier 2 10,66 Palier 3 10,82 Palier 4 11,06 Palier 5 11,57 Palier 6 12,15 Palier 7 12,90 Palier 8 13,82 Palier 9 14,98 Palier 10 16,61 Palier 11 18,91 Palier 12 21,62 Annexe 2 Accord d'objectifs du 15 novembre 2016 sur la restructuration de la nĂ©gociation collective de l'interbranche agricole ARTICLE en vigueur Ă©tendue Annexe 3 Accord national agricole du 7 juin 2017 instituant une commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation production agricole et CUMA Accord non reproduit, consultable en ligne sur le site rubrique Publications officielles » Bulletins officiels des conventions collectives ». Textes AttachĂ©s Modifications de la convention collective L'objectif de cet avenant est de tenir compte des observations et des rĂ©serves Ă©mises lors de l'extension du texte pour obtenir une convention collective nationale juridiquement totalement valide. Dans la mesure oĂč la prĂ©sente convention a vocation Ă s'appliquer essentiellement auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont particuliĂšrement applicables et que, par consĂ©quent, ils rĂ©pondent Ă l'obligation issue de l'article L. 2261-23-1 du code du travail. ARTICLE Modification de l'article Champ d'application professionnel et territorial » en vigueur Ă©tendue La prĂ©sente convention est applicable sur l'ensemble du territoire français mĂ©tropole et dĂ©partements, rĂ©gions et collectivitĂ©s d'outre-mer sous rĂ©serve de l'application du 3e alinĂ©a de l'article L. 2222-1 du code du travail et Ă l'exception de Wallis-et-Futuna et de la PolynĂ©sie française aux exploitations et entreprises agricoles ayant une activitĂ© dĂ©finie Ă l'article L. 722-1, 1° du code rural Ă l'exception des centres Ă©questres, des entraĂźneurs de chevaux de course, des champs de courses et des parcs zoologiques et 4° du code rural Ă l'exception de la conchyliculture ainsi qu'aux coopĂ©ratives d'utilisation de matĂ©riel agricole. » ARTICLE Modification de l'article NĂ©gociations territoriales et/ou professionnelles » en vigueur Ă©tendue Certaines stipulations conventionnelles peuvent ĂȘtre dĂ©finies, adaptĂ©es ou complĂ©tĂ©es au niveau territorial et/ ou professionnel, sous rĂ©serve du respect des dispositions d'ordre public lĂ©gal ou conventionnel et le cas Ă©chĂ©ant, dans le cadre prĂ©alablement dĂ©fini par la prĂ©sente convention collective ou par les accords applicables Ă la branche production agricole et Ă la branche CUMA accords de branches et interbranche agricole. Ces dispositions territoriales et/ ou professionnelles ne peuvent ĂȘtre que plus favorables Ă celles contenues dans la prĂ©sente convention. Ces nĂ©gociations se tiennent en commissions mixtes paritaires ou commissions paritaires. Elles sont composĂ©es des reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les organisations syndicales et par les organisations d'employeurs reconnues reprĂ©sentatives au niveau national par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel. Le rĂŽle dĂ©volu Ă l'administration ministĂšre de l'agriculture ou DREETS dans le cadre de l'animation des commissions mixtes paritaires doit ĂȘtre tenu et maintenu. » ARTICLE Modification de l'article Salaire des jeunes salariĂ©s » dernier alinĂ©a en vigueur Ă©tendue Ă l'issue d'une pĂ©riode de 6 mois, Ă Ă©galitĂ© de pratique professionnelle dans la branche d'activitĂ© dont ils relĂšvent, les jeunes salariĂ©s percevront le mĂȘme salaire que les adultes. » ARTICLE Modification de l'article CongĂ©s divers » en vigueur Ă©tendue Les salariĂ©s peuvent bĂ©nĂ©ficier, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© sabbatique, le congĂ© pour crĂ©ation d'entreprise, le congĂ© de formation Ă©conomique, sociale ou syndicale, le congĂ© formation du conseiller du salariĂ©, le congĂ© de formation du conseiller prud'homme, le congĂ© de mobilitĂ© volontaire sĂ©curisĂ©. » ARTICLE 2 en vigueur Ă©tendue CrĂ©ation d'une annexe 3 Accord national agricole du 7 juin 2017 instituant la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation dite CPPNI » jointe en annexe. ARTICLE 3 Date d'entrĂ©e en vigueur en vigueur Ă©tendue Le prĂ©sent avenant entrera en vigueur au 1er jour du mois civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal officiel. ARTICLE 4 DĂ©pĂŽt et extension de la convention en vigueur Ă©tendue Il appartient au secrĂ©tariat de la CPPNI d'effectuer les formalitĂ©s d'usage en vue du dĂ©pĂŽt et de la demande d'extension du prĂ©sent avenant conformĂ©ment aux textes en vigueur. Annexe 3Accord national agricole du 7 juin 2017 instituant une commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation production agricole et CUMA Accord non reproduit, consultable en ligne sur le site rubrique Publications officielles » Bulletins officiels des conventions collectives ». SaĂŽne-et-Loire Accord collectif du 1er janvier 1977 ARTICLE 1er Texte intĂ©gral de l'accord collectif rĂ©visĂ© en vigueur non-Ă©tendue Le titre de l'accord collectif est modifiĂ© comme suit Accord collectif du 1er janvier 1977 concernant les exploitations agricoles, les entreprises de travaux agricoles et ruraux, et Cuma du dĂ©partement de SaĂŽne-et-Loire » Ci-aprĂšs, le texte intĂ©gral du prĂ©sent accord collectif dans sa nouvelle rĂ©daction, qui se substitue entiĂšrement aux dispositions prĂ©cĂ©demment existantes ARTICLE 2 EntrĂ©e en vigueur en vigueur non-Ă©tendue Le prĂ©sent avenant entrera en vigueur au premier jour du trimestre civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal officiel, sauf pour les adhĂ©rents des organisations signataires du prĂ©sent avenant, pour lesquels l'entrĂ©e en vigueur aura lieu Ă la date de signature de l'avenant. ARTICLE 3 DĂ©pĂŽt et extension en vigueur non-Ă©tendue La partie la plus diligente des organisations signataires du prĂ©sent avenant le notifie Ă l'ensemble des organisations reprĂ©sentatives Ă l'issue de la procĂ©dure de signature. ConformĂ©ment aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 et suivants du code du travail, un exemplaire du prĂ©sent avenant sera dĂ©posĂ© auprĂšs de la direction dĂ©partementale de l'emploi, du travail et des solidaritĂ©s DDETS, ainsi qu'au secrĂ©tariat-greffe du conseil de prud'hommes du lieu de sa conclusion. Une version sur support Ă©lectronique est Ă©galement communiquĂ©e Ă la DREETS du lieu de signature de l'avenant. Les parties conviennent de solliciter l'extension du prĂ©sent avenant. Suite Ă l'entrĂ©e en vigueur au 1er avril 2021 de la convention collective nationale production agricole/CUMA signĂ©e le 15 septembre 2020 et de la convention collective nationale de travail concernant les entreprises de travaux et services agricoles, les entreprises de travaux et services ruraux et les entreprises de travaux et services forestiers du 8 octobre 2020, les partenaires sociaux se sont rĂ©unis afin de renĂ©gocier la convention collective du travail du 1er janvier 1977 concernant les exploitations agricoles du dĂ©partement de SaĂŽne-et-Loire, devenue accord collectif autonome Ă©tendu au 1er avril 2021. Cet accord collectif fait l'objet du prĂ©sent avenant de rĂ©vision en date du 21 mai 2021 qui vise Ă supprimer ou modifier certaines anciennes dispositions et revoit, en consĂ©quence, l'ensemble de l'architecture du texte concernant sa numĂ©rotation. Par cet avenant, les partenaires sociaux ont souhaitĂ© simplifier la comprĂ©hension et l'articulation des dispositions applicables dans les relations de travail. De plus, il est rappelĂ© que la convention collective nationale production agricole/Cuma et la convention collective nationale de travail concernant les entreprises de travaux et services agricoles, les entreprises de travaux et services ruraux et les entreprises de travaux et services forestiers du 8 octobre 2020 stipulent que les conventions collectives territoriales devenues accords collectifs autonomes au 1er avril 2021 ne sont pas remises en cause, et que dans le cadre d'un dialogue social renforcĂ©, ces accords collectifs font l'objet de nĂ©gociations rĂ©guliĂšres rĂ©pondant aux besoins exprimĂ©s par les partenaires sociaux. En application des articles L. 2221-1 et suivants du code du travail, entre les reprĂ©sentants des organisations professionnelles signataires, il a Ă©tĂ© convenu et arrĂȘtĂ© ce qui suit Chapitre Ier Champ d'application ARTICLE 1er Champ d'application professionnel et territorial en vigueur non-Ă©tendue Le prĂ©sent accord dĂ©termine les rapports entre les employeurs et les salariĂ©s de l'un et l'autre sexe, de tout Ăąge et de toute nationalitĂ©, des exploitations qui sont dĂ©finies ci-aprĂšs a Les exploitations agricoles de polyculture et d'Ă©levage, de viticulture, de maraĂźchage, d'horticulture, de pĂ©piniĂšres d'ornement, fruitiĂšres, viticoles, d'arboriculture, d'aviculture, d'apiculture et les champignonniĂšres, y compris les GAEC, et autres formes juridiques d'exploitation dont les groupements d'employeurs ; b Les Ă©tablissements de toute nature, dirigĂ©s par l'exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activitĂ©s constituent le prolongement de l'acte de production, ou structures d'accueil touristique, situĂ©es sur l'exploitation ou dans les locaux de celle-ci, notamment d'hĂ©bergement et de restauration, telles que prĂ©vues Ă l'article D. 722-4 du code rural ; c Les associations de service de remplacement ; d Les entreprises de travaux agricoles et ruraux, les coopĂ©ratives d'utilisation de matĂ©riel CUMA Ă caractĂšre local dont l'activitĂ© est Ă©troitement liĂ©e au cycle de production Ă l'exclusion des CUMA spĂ©cialisĂ©es Ă vocation dĂ©partementale. Le prĂ©sent accord est applicable aux salariĂ©s des exploitations et entreprises dont le siĂšge est situĂ© sur le territoire du dĂ©partement de SaĂŽne et Loire, ainsi qu'aux salariĂ©s des Ă©tablissements autonomes situĂ©s sur ce mĂȘme territoire, bien que le siĂšge de leur entreprise soit Ă©tabli sur le territoire d'un autre dĂ©partement. Dans la mesure oĂč cet accord a vocation Ă s'appliquer essentiellement auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont particuliĂšrement applicables et que, par consĂ©quent, ils rĂ©pondent Ă l'obligation issue de l'article L. 2261-23-1 du code du travail. ARTICLE 2 ModalitĂ©s d'application en vigueur non-Ă©tendue Le prĂ©sent accord s'applique nonobstant toutes stipulations contenues dans les contrats individuels de travail ou les accords collectifs de travail conclus antĂ©rieurement Ă son entrĂ©e en vigueur, lorsque ces stipulations sont moins favorables pour les travailleurs que celles du prĂ©sent accord. En consĂ©quence, le prĂ©sent accord ne peut ĂȘtre cause pour aucun salariĂ©, pour un travail Ă©quivalent, d'une rĂ©duction de l'ensemble de la rĂ©munĂ©ration, y compris les primes de toute nature et tous les avantages en nature et en espĂšces acquis antĂ©rieurement. Chapitre II DurĂ©e, rĂ©vision et dĂ©nonciation de l'accord ARTICLE 3 DurĂ©e en vigueur non-Ă©tendue Le prĂ©sent accord est conclu pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. ARTICLE 4 RĂ©vision en vigueur non-Ă©tendue La rĂ©vision peut ĂȘtre engagĂ©e â jusqu'Ă la fin du cycle Ă©lectoral au cours duquel la convention a Ă©tĂ© conclue ââ par une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans son champ d'application et signataires ou adhĂ©rentes de ce texte ; ââ par une ou plusieurs organisations d'employeurs reprĂ©sentatives dans son champ d'application et signataires ou adhĂ©rentes de ce texte ; â Ă l'issue du cycle Ă©lectoral au cours duquel la convention a Ă©tĂ© conclue ââ par une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ; ââ par une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention. La ou les organisations demandant une rĂ©vision de la convention en informent les autres organisations via le directeur de la DDETS direction dĂ©partementale de l'emploi et du travail et des solidaritĂ©s. Le secrĂ©tariat de la commission mixte paritaire agricole de SaĂŽne-et-Loire, assurĂ© par le service de l'administration du travail compĂ©tent, se charge des formalitĂ©s de dĂ©pĂŽt auprĂšs de l'administration et du conseil de prud'hommes dĂ©partemental. La commission mixte paritaire agricole de SaĂŽne et Loire a alors 3 mois pour se rĂ©unir et dĂ©finir la mĂ©thode et le calendrier des nĂ©gociations. ARTICLE 5 DĂ©nonciation en vigueur non-Ă©tendue Sont habilitĂ©es Ă dĂ©noncer le prĂ©sent accord, les organisations syndicales de salariĂ©s ou d'employeurs signataires ou adhĂ©rentes. La ou les organisation s dĂ©nonçant l'accord en informe nt les autres organisations via le directeur de la DDETS, par lettre recommandĂ©e. Le secrĂ©tariat de la commission mixte paritaire agricole de SaĂŽne et Loire se charge des formalitĂ©s de dĂ©pĂŽt auprĂšs de l'administration et du conseil de prud'hommes. La durĂ©e du prĂ©avis qui doit prĂ©cĂ©der la dĂ©nonciation est de 3 mois. Lorsque la dĂ©nonciation Ă©mane de la totalitĂ© des signataires ou adhĂ©rents employeurs ou des signataires ou adhĂ©rents salariĂ©s, la commission mixte paritaire agricole de SaĂŽne et Loire se rĂ©unit dans les trois mois qui suivent le dĂ©but du prĂ©avis. Ă dĂ©faut de l'entrĂ©e en vigueur d'un nouvel accord, le prĂ©sent accord cesse de produire ses effets au bout d'un an Ă compter de l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis. Il est fait application de l'article L. 2261-13 du code du travail. Lorsqu'une des organisations syndicales de salariĂ©s signataires ou adhĂ©rentes de l'accord perd la qualitĂ© d'organisation reprĂ©sentative dans le champ d'application de cet accord, la dĂ©nonciation de ce texte n'emporte d'effets que si elle Ă©mane d'une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans son champ d'application, dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 2261-11 du code du travail. Lorsque la dĂ©nonciation est le fait d'une partie seulement des signataires ou adhĂ©rents employeurs ou des signataires ou adhĂ©rents salariĂ©s, elle ne fait pas obstacle au maintien en vigueur du prĂ©sent accord entre les autres parties signataires. Dans ce cas, les dispositions de l'accord continuent de produire leurs effets Ă l'Ă©gard des auteurs de la dĂ©nonciation jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur de l'accord qui lui est substituĂ© ou, Ă dĂ©faut, pendant une durĂ©e d'un an Ă compter de l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis. Chapitre III ProcĂ©dure de conciliation ARTICLE 6 ProcĂ©dure de conciliation en vigueur non-Ă©tendue Les conflits collectifs qui n'ont pu ĂȘtre solutionnĂ©s au niveau de l'entreprise peuvent ĂȘtre soumis Ă la commission de conciliation, avec recours Ă©ventuel soit Ă la procĂ©dure d'arbitrage en application de l'article L. 2524-1 et suivants du code du travail si les deux parties en conviennent, soit Ă la procĂ©dure de mĂ©diation en application de l'article L. 2522-1 du code du travail. La constitution et les modalitĂ©s de fonctionnement de la commission de conciliation sont fixĂ©es suivant les mĂȘmes conditions que celles visĂ©es pour la Commission d'interprĂ©tation visĂ©e Ă l'accord national CPPNI du 7 juin 2017. Chapitre IV Dispositions d'ordre gĂ©nĂ©ral ARTICLE 7 MĂ©decine du travail en vigueur non-Ă©tendue Les dispositions relatives aux services de santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail sont observĂ©es par tous les employeurs soumis au prĂ©sent accord et conformĂ©ment aux dispositions L. 717-1 et suivants du code rural. ARTICLE 8 Retraite complĂ©mentaire en vigueur non-Ă©tendue Tous les salariĂ©s non bĂ©nĂ©ficiaires de la convention collective nationale du 2 avril 1952 visant les cadres agricoles, qui cotisent au rĂ©gime des assurances sociales agricoles, sont affiliĂ©s au rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire Agrica â Groupe Agrica â service retraite complĂ©mentaire, 21, rue de la Bienfaisance, 75382 Paris Cedex 08. ARTICLE 9 Prime d'anciennetĂ© en vigueur non-Ă©tendue Une prime d'anciennetĂ©, calculĂ©e sur le salaire de base rĂ©el du salariĂ©, correspondant Ă la durĂ©e normale de travail, y compris les heures supplĂ©mentaires, est fixĂ©e aux taux suivants â 2 % Ă partir de 3 ans ; â 6 % Ă partir de 5 ans ; â 8 % au-delĂ de 10 ans. Les pĂ©riodes visĂ©es ci-dessus s'entendent pour une durĂ©e d'emploi, continue ou non, dans la mĂȘme exploitation. ARTICLE 10 Prime de formation qualifiante en vigueur non-Ă©tendue Une prime de formation qualifiante, versĂ©e une seule fois, sera octroyĂ©e au salariĂ© de l'entreprise ayant au moins 6 mois d'anciennetĂ© au sein de celle-ci, lorsqu'au cours de son activitĂ© professionnelle, il aura acquis l'un des diplĂŽmes dĂ©livrĂ©s par le ministĂšre de l'agriculture ou un certificat de qualification professionnelle dĂ©livrĂ© par les partenaires sociaux Ă raison de quinze fois la valeur horaire brut du palier de l'emploi occupĂ© par le salariĂ© dans l'entreprise. Chapitre VI Avantages en nature ARTICLE 11 DĂ©finitions en vigueur non-Ă©tendue Les avantages en nature fournis Ă titre gratuit par l'employeur sont des Ă©lĂ©ments de rĂ©munĂ©ration qui doivent apparaĂźtre comme tels sur le bulletin de salaire Ă la ligne salaire brut » pour servir de base au calcul des cotisations sociales, de la CSG et la CRDS. Ces sommes sont ensuite dĂ©duites du net Ă payer. Les avantages en nature fournis Ă titre onĂ©reux par l'employeur c'est-Ă -dire moyennant une participation du salariĂ©, sont Ă©valuĂ©s en appliquant un coefficient multiplicateur au taux du minimum garanti, lequel coefficient est fixĂ© par la convention collective. Ils ne sont pas soumis Ă cotisations sociales et sont dĂ©duits du salaire net Ă payer. ARTICLE 12 Nourriture en vigueur non-Ă©tendue La valeur journaliĂšre de la nourriture, fournie par l'employeur Ă son salariĂ©, est fixĂ©e selon le barĂšme lĂ©gal. Cette valeur est Ă©gale Ă 3 fois le taux horaire du minimum garanti prĂ©vu Ă l'article L. 3231-12 du code du travail. Toutefois, pour les ouvriers et apprentis dont le salaire est basĂ© sur le Smic, le montant de l'avantage en nature que constitue la nourriture est celui fixĂ© par l'article D. 141-11, D. 3231-15 du code du travail. Cette Ă©valuation subit, sous rĂ©serve de l'application de dispositions plus favorables qui pourraient rĂ©sulter des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaire en vigueur, les abattements suivants â apprentis 30 % ; â salariĂ©s mineurs 20 %. ARTICLE 13 Logement en vigueur non-Ă©tendue Les diffĂ©rentes Ă©valuations mensuelles du logement sont fixĂ©es par le code du travail par l'article D. 3231-15 du code du travail. Pour les apprentis et les salariĂ©s mineurs, les abattements sont les mĂȘmes que ceux prĂ©vus Ă l'article 12. Fourniture d'un logement Ă titre gratuit Lorsque l'employeur fournit un logement Ă titre gratuit au salariĂ©, cet avantage est Ă©valuĂ©, soit forfaitairement pour le mois, selon le barĂšme lĂ©gal qui intĂšgre les avantages accessoires eau, gaz, Ă©lectricitĂ©, chauffage, garage, soit en option selon la valeur locative. Il s'agit d'un Ă©lĂ©ment qui vient se rajouter Ă la rĂ©munĂ©ration. Cette somme qui doit donc apparaĂźtre sur le bulletin de salaire, est soumise Ă cotisations sociales, CSG et CRDS. Fourniture d'un logement Ă titre onĂ©reux Si l'employeur fournit ce logement Ă titre onĂ©reux, il doit Ă©valuer la valeur du logement fourni selon le barĂšme ci-aprĂšs. Dans ce cas l'employeur devra alors payer le salaire net auquel est soustrait le montant en question. Pour les salariĂ©s et apprentis dont le salaire est basĂ© sur le Smic, le montant de l'avantage en nature que constitue le logement est celui fixĂ© par l'article D. 3231-15 du code du travail, soit en application d'un coefficient 8 au minimum garanti pour l'Ă©valuation mensuelle. Pour les autres catĂ©gories professionnelles, le barĂšme ci-aprĂšs prĂ©cise les coefficients multiplicateurs applicables au minimum garanti. A. â DĂ©finitions 1° Chambres meublĂ©es Chambres ordinaires â Coefficient 10. 2° Logements non meublĂ©s â 3 catĂ©gories â 3e catĂ©gorie le logement type F1 1 piĂšce + cuisine â Coefficient 15 ; â 2e catĂ©gorie le logement type F2 2 piĂšces + cuisine â Coefficient 25 ; â 1re catĂ©gorie le logement type F3 3 piĂšces et plus + cuisine â Coefficient 35. 3° HĂ©bergement collectif Il est obligatoire de faire une dĂ©claration d'hĂ©bergement collectif Ă l'autoritĂ© compĂ©tente, au plus tard le 30e jour suivant l'affectation du local. La notion d'hĂ©bergement collectif suppose la prĂ©sence de plusieurs personnes vivant en commun dans un mĂȘme local, mĂȘme de façon temporaire, que ce soit Ă titre gratuit ou non. HĂ©bergement collectif des travailleurs saisonniers coefficient 11. B. â Ătat des lieux Un Ă©tat des lieux est fait en double exemplaire, sur papier libre, et remis Ă chacune des parties lors de l'entrĂ©e dans les lieux. Il dĂ©termine la catĂ©gorie de classement du logement en cause. En tout Ă©tat de cause les hĂ©bergements doivent rĂ©pondre aux normes minimales fixĂ©e par la rĂ©glementation articles R. 716-1 et suivant du code rural et de la pĂȘche maritime. ARTICLE 14 Avantages en nature vendangeurs en vigueur non-Ă©tendue Les avantages en nature des vendangeurs sont dĂ©terminĂ©s chaque annĂ©e. Leur valeur est indexĂ©e Ă 160 % du Smic, et rĂ©partis comme suit Pourcentage par jour Nourriture Petit-dĂ©jeuner 17 % DĂ©jeuner 46 % DĂźner 22 % Logement 15 % ARTICLE 15 Autres avantages en nature en vigueur non-Ă©tendue Tout autre avantage en nature fournis, Ă titre gratuit, au salariĂ© par l'employeur est Ă©valuĂ© de grĂ© Ă grĂ©, fait l'objet d'un accord Ă©crit et doit figurer sur le bulletin de salaire. Chapitre VII Paiement des salaires ARTICLE 16 RĂ©munĂ©ration mensuelle en vigueur non-Ă©tendue 1° Tout salariĂ© entrant dans le champ d'application du prĂ©sent accord perçoit, une rĂ©munĂ©ration mensuelle au moins Ă©gale au minimum fixĂ© par le paragraphe 3° ci-dessous. 2° Les dispositions du prĂ©sent article ne s'appliquent pas obligatoirement aux salariĂ©s saisonniers. 3° La rĂ©munĂ©ration mensuelle pour un horaire hebdomadaire de 35 heures se calculera, en multipliant la rĂ©munĂ©ration horaire par 151,67 heures conformĂ©ment aux dispositions de l'accord national interprofessionnel du 10 dĂ©cembre 1977 sur la mensualisation rendue applicable aux professions agricoles par la loi n° 88-1202 du 30 dĂ©cembre 1988. La rĂ©munĂ©ration garantie prĂ©vue ci-dessus est rĂ©duite Ă due concurrence lorsque, au cours du mois considĂ©rĂ©, le salariĂ© a effectuĂ© un nombre d'heures infĂ©rieur Ă celui correspondant Ă la durĂ©e lĂ©gale du travail pour l'un des motifs suivants â suspension du contrat de travail, notamment par suite d'absence du salariĂ© ou par suite de maladie, d'accident, de maternitĂ© ou d'adoption ; â effet direct d'une cessation collective du travail. ARTICLE 17 Frais de dĂ©placement en vigueur non-Ă©tendue Lorsque le salariĂ© utilise sa voiture personnelle pour les besoins de son activitĂ© professionnelle, l'entreprise lui alloue, au titre de cette utilisation, des indemnitĂ©s forfaitaires kilomĂ©triques fixĂ©es en accord entre l'employeur et le salariĂ©. En cas de dĂ©saccord, le barĂšme fiscal s'appliquera automatiquement. Afin d'Ă©viter que la responsabilitĂ© civile de l'entreprise puisse se trouver engagĂ©e du fait de l'utilisation professionnelle de la voiture personnelle du salariĂ©, celui-ci s'engage Ă contracter auprĂšs de sa compagnie une assurance auprĂšs de sa responsabilitĂ© civile Ă l'Ă©gard des tiers et pour des besoins professionnels. Le salariĂ© aura droit au remboursement des frais de dĂ©placement effectuĂ©s par ordre, au service de l'entreprise. Ce remboursement sera effectuĂ© sur la base des dĂ©penses effectivement exposĂ©es au vu des factures ou autres piĂšces justificatives. Lorsque les dĂ©penses sont importantes, les frais donneront lieu au versement d'avances, dont le montant sera fixĂ© par l'entreprise. ARTICLE 18 Travail de nuit en vigueur non-Ă©tendue A. â Recours au travail de nuit Le recours au travail de nuit est exceptionnel. Il doit prendre en compte les impĂ©ratifs de protection de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© des travailleurs et doit ĂȘtre justifiĂ© par la nĂ©cessitĂ© d'assurer la continuitĂ© de l'activitĂ© Ă©conomique. Le recours au travail de nuit doit obligatoirement ĂȘtre justifiĂ© par la nĂ©cessitĂ© d'assurer la continuitĂ© de l'activitĂ© Ă©conomique liĂ©es aux contraintes inhĂ©rentes Ă la production, climatiques, organisationnelles, saisonniĂšres ou Ă l'approvisionnement et Ă la commercialisation quand ils constituent le prolongement de l'activitĂ©. B. â PĂ©riode de travail de nuit Le travail de nuit s'entend des heures effectuĂ©es entre 21 heures et 6 heures, conformĂ©ment Ă la rĂ©glementation en vigueur. Lorsque l'entreprise a recours au travail de nuit de maniĂšre rĂ©guliĂšre, elle devra par accord d'entreprise ou d'Ă©tablissement prĂ©voir des mesures accompagnant sa mise en place et prenant en compte obligatoirement les axes suivants â l'amĂ©lioration des conditions de travail des salariĂ©s ; â l'Ă©quilibre avec la vie personnelle et les responsabilitĂ©s familiales ; â l'Ă©galitĂ© professionnelle entre femmes et hommes notamment par l'accĂšs Ă la formation ; â l'organisation des temps de pause ; â la contrepartie sous forme de repos compensateur et, Ă©ventuellement, de compensation salariale. C. â Travail effectuĂ© exceptionnellement la nuit Les heures de travail effectuĂ©s durant la pĂ©riode de nuit visĂ©e au B ci-dessus, bĂ©nĂ©ficient d'une majoration de 25 %. Cette contrepartie peut ĂȘtre prise sous forme de repos compensateur ou le cas Ă©chĂ©ant sous forme de compensation salariale. Il s'agit de travail partiel de nuit ponctuel ou prolongeant exceptionnellement le travail de jour. Cette majoration ne se cumule pas avec les dispositions relatives aux heures supplĂ©mentaires. ARTICLE 19 Dispositions relatives au contrĂŽle de la durĂ©e du travail en vigueur non-Ă©tendue L'employeur consigne chaque jour le nombre des heures de travail effectuĂ©es par chaque salariĂ©, ou les heures de dĂ©but et de fin de chacune de ses pĂ©riodes de travail dans un registre ou document. Une copie de ce document doit ĂȘtre remise au salariĂ© en mĂȘme temps que son bulletin de salaire. Il sera Ă©margĂ© chaque mois par chaque salariĂ©. Ce registre ou document doit notamment permettre la rĂ©capitulation des heures normales de travail effectuĂ©es, des variations de l'horaire normal, de l'accomplissement d'heures supplĂ©mentaires, du nombre total des heures de travail effectuĂ©es au cours de la pĂ©riode annuelle, du nombre de jours de congĂ© pris dans l'annĂ©e en distinguant les congĂ©s payĂ©s, le repos compensateur et, le cas Ă©chĂ©ant, les autres formes de congĂ©. Ce registre ou document doit ĂȘtre tenu Ă la disposition des agents chargĂ©s du contrĂŽle de la rĂ©glementation du travail et des membres du comitĂ© social Ă©conomique. II doit ĂȘtre conservĂ© pendant 5 ans. Le planning indicatif de modulation doit ĂȘtre affichĂ© sur les panneaux rĂ©servĂ©s Ă cet effet. ARTICLE 20 Repos hebdomadaire et dominical en vigueur non-Ă©tendue Chaque salariĂ© a droit Ă un repos hebdomadaire qui est en principe donnĂ© le dimanche. Il peut toutefois ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă ce principe conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Toutes les heures de travail du dimanche, effectuĂ©es par les salariĂ©s ayant une anciennetĂ© continue d'un mois de travail, sont payĂ©es au taux normal majorĂ© de 50 %. AmĂ©nagement du repos hebdomadaire En dehors des pĂ©riodes de congĂ©s payĂ©s, les parties peuvent convenir, par Ă©crit, que le repos hebdomadaire sera de 48 heures consĂ©cutives ou non au moins vingt-deux fois par an, et si possible deux fois par mois, cette mention figurant dans le contrat de travail. ARTICLE 21 Absences en vigueur non-Ă©tendue Toute absence doit ĂȘtre exceptionnelle, elle doit ĂȘtre motivĂ©e ou autorisĂ©e. Une absence peut ĂȘtre motivĂ©e par la maladie, l'accident dĂ»ment constatĂ© survenu Ă l'intĂ©ressĂ©, Ă son conjoint, Ă un enfant ou Ă un ascendant, ou par le dĂ©cĂšs d'un parent proche. Dans ces hypothĂšses, le salariĂ© qui, sauf cas de force majeure, n'a pas fait connaĂźtre, dans le dĂ©lai de 48 heures, le motif de cette derniĂšre pourra faire l'objet d'une procĂ©dure disciplinaire. D'autre part, le salariĂ© peut sur sa demande, formulĂ©e 48 heures Ă l'avance, ĂȘtre autorisĂ© Ă s'absenter. ARTICLE 22 CongĂ© d'anciennetĂ© en vigueur non-Ă©tendue La durĂ©e du congĂ© annuel est majorĂ©e Ă raison â un jour de congĂ© payĂ© supplĂ©mentaire au-delĂ de 10 ans annĂ©es de prĂ©sence dans l'entreprise, â un deuxiĂšme jour de congĂ© payĂ© supplĂ©mentaire au-delĂ de 15 annĂ©es de prĂ©sence dans l'entreprise Cette disposition ne peut avoir pour effet de porter le congĂ© annuel Ă plus de 32 jours ouvrables. ARTICLE 23 Interdiction de travail en vigueur non-Ă©tendue Pendant la durĂ©e du congĂ© annuel, fractionnĂ© ou non, tout travail rĂ©tribuĂ© est interdit au bĂ©nĂ©ficiaire dudit congĂ©, sauf dans le cas d'un contrat vendanges conclu au titre des articles L. 718-4 et suivants du code rural, conformĂ©ment aux articles D. 3141-1 et D. 3141-2 du code du travail. ARTICLE 24 Jours fĂ©riĂ©s lĂ©gaux en vigueur non-Ă©tendue Se rĂ©fĂ©rer Ă l'article de l'accord national du 23 dĂ©cembre 1981. Le jour fĂ©riĂ© ne peut ĂȘtre comptĂ© parmi les jours ouvrables de congĂ© lorsqu'il est chĂŽmĂ© dans l'entreprise. Les salariĂ©s travaillant Ă la tĂąche ou dans le cadre de contrat de travail intermittent bĂ©nĂ©ficient de dispositions spĂ©cifiques Cf. article 30 Contrat individuel de tĂącheron » du prĂ©sent accord et l'article de l'accord national du 23 dĂ©cembre 1981 pour le contrat de travail intermittent. A. â Indemnisation du chĂŽmage du 1er Mai â le salariĂ© mensualisĂ© ne doit subir aucune diminution de son salaire mensuel ; â le salariĂ© Ă l'heure ou Ă la journĂ©e ou au rendement a droit Ă une indemnitĂ© Ă©gale au salaire perdu du fait du chĂŽmage de ce jour fĂ©riĂ©. B. â Indemnisation du chĂŽmage d'un autre jour fĂ©riĂ© Les salariĂ©s ont droit aux mĂȘmes rĂšgles de calcul de l'indemnisation prĂ©vue pour le chĂŽmage du 1er Mai. Toutefois, cette indemnisation n'est accordĂ©e qu'au salariĂ© prĂ©sent le dernier jour de travail prĂ©cĂ©dent le jour fĂ©riĂ© et le 1er jour qui le suit, sauf autorisation d'absence congĂ© payĂ©, pont, autre absence, etc. prĂ©alablement accordĂ©e. Lorsque l'anciennetĂ© du salariĂ© dans l'entreprise est infĂ©rieure Ă un mois, lors de la survenance d'un jour fĂ©riĂ© chĂŽmĂ©, les indemnitĂ©s de jours fĂ©riĂ©s versĂ©es au cours de ce mois ne peuvent dĂ©passer, au total, 3 % du montant total du salaire payĂ©. Les heures indemnisĂ©es au titre du jour fĂ©riĂ© chĂŽmĂ© ne sont pas prises en compte dans le calcul du nombre d'heures de travail effectif. C. â Travail d'un jour fĂ©riĂ© Si, exceptionnellement, un jour fĂ©riĂ© doit ĂȘtre travaillĂ©, la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© sera la suivante â 1er Mai Le salaire correspondant au travail effectuĂ© est doublĂ©. â autres jours fĂ©riĂ©s Le salaire correspondant au travail effectuĂ© sera majorĂ© de 50 %. ARTICLE 25 CongĂ©s exceptionnels. â ĂvĂ©nements familiaux en vigueur non-Ă©tendue Des congĂ©s exceptionnels payĂ©s sont accordĂ©s aux salariĂ©s, dans les cas suivants Mariage ou pacte civil de solidaritĂ© du salariĂ© 4 jours, portĂ©s Ă 5 jours aprĂšs un an de prĂ©sence continue dans l'entreprise Naissance ou arrivĂ©e au foyer d'un enfant adoptĂ© 3 jours Mariage d'un enfant 1 jour, portĂ© Ă 2 jours aprĂšs un an de prĂ©sence continue dans l'entreprise DĂ©cĂšs du pĂšre, de la mĂšre 3 jours DĂ©cĂšs d'un enfant 7 jours DĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou du partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© 4 jours DĂ©cĂšs du beau-pĂšre, belle-mĂšre, frĂšre, sĆur, grand-pĂšre ou grand-mĂšre 3 jours Annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 2 jours Ces jours de congĂ©s doivent ĂȘtre pris en continu, au moment de l'Ă©vĂšnement en cause. Ils n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de rĂ©munĂ©ration et sont comptabilisĂ©s comme du travail effectif pour l'acquisition des droits Ă congĂ©s payĂ©s. En revanche, ils ne sont pas pris en compte dans le calcul des heures supplĂ©mentaires. Il faut entendre par grands-parents, les grands-parents paternels et maternels directs au sens de loi. Chapitre IX Rupture des contrats de travail ARTICLE 26 Absence pour recherche d'emploi en vigueur non-Ă©tendue Pendant la pĂ©riode du prĂ©avis, les salariĂ©s embauchĂ©s Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ont le droit de s'absenter quatre jours, ou 8 demi-journĂ©es par mois afin de pouvoir rechercher un nouvel emploi. Ces journĂ©es sont prises pour la moitiĂ© au grĂ© de l'employeur et pour moitiĂ© au grĂ© du salariĂ©. Elles ne sont rĂ©munĂ©rĂ©es qu'en cas de licenciement par l'employeur. Chapitre X SantĂ© et sĂ©curitĂ© des salariĂ©s ARTICLE 27 Obligations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre de santĂ© et sĂ©curitĂ© en vigueur non-Ă©tendue L'employeur prend les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© physique et mentale des salariĂ©s, dans le respect des lois et rĂšglement en vigueur. II procĂšde de ce fait a une Ă©valuation des risques professionnels qu'il doit transcrire dans un document unique et fournit gratuitement Ă ses salariĂ©s les Ă©quipements de protection individuelle et collective nĂ©cessaires. II s'assure de leur conformitĂ© et de leur bonne utilisation. L'employeur est notamment garant de la conformitĂ© des installations, appareils, machines, outils et Ă©quipements de travail mis Ă la disposition des salariĂ©s et s'assure de leur bonne utilisation. ARTICLE 28 Mise Ă disposition de douche en vigueur non-Ă©tendue La mise Ă disposition de douche dĂ©diĂ©e aux travailleurs peut ĂȘtre obligatoire, notamment dans le cas de l'utilisation de produits phytopharmaceutiques. ARTICLE 29 Situation de danger grave et imminent en vigueur non-Ă©tendue Le salariĂ© alerte immĂ©diatement son employeur de toute situation de travail prĂ©sentant un danger grave et imminent pour sa santĂ© ainsi que de toute dĂ©fectuositĂ© qu'il constate dans les systĂšmes de protection ; il peut se retirer d'une telle situation sans perte de salaire et sans que l'employeur puisse le sanctionner. Chapitre XI Dispositions particuliĂšres aux salariĂ©s travaillant en viticulture ARTICLE 30 Contrat Ă la tĂąche en vigueur non-Ă©tendue Les conditions de travail et de rĂ©munĂ©ration des tĂącherons sont rĂ©gies par un contrat particulier signĂ© entre l'employeur et l'employĂ©. Les conditions de travail et de rĂ©munĂ©ration des tĂącherons sont rĂ©gies par un contrat particulier signĂ© entre l'employeur et l'employĂ© Une notice explicative est jointe, Ă titre indicatif, en annexe B. A. â Ătablissement du contrat de travail et mentions obligatoires Le contrat de travail Ă©tabli entre l'employeur et le salariĂ© tĂącheron est â soit Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ; â soit Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e s'il rĂ©pond aux cas prĂ©vus par la lĂ©gislation en vigueur art. L. 1242-1 et suivants du code du travail. Quelle que soit sa nature, le contrat est Ă©crit et comporte notamment les mentions obligatoires suivantes a La superficie de vignes confiĂ©e Ă la tĂąche sur la base cadastrale, le type de taille, la densitĂ© de plantation et la localisation ; b Les travaux Ă effectuer ; c Le nombre total d'heures de travail calculĂ© sur des bases horaires qui ne peuvent ĂȘtre infĂ©rieures Ă celles indiquĂ©es dans les tableaux de travaux figurant au paragraphe 3 du prĂ©sent article ; d Les dĂ©lais de rĂ©alisation des travaux ; e Le taux horaire servant de base au calcul du salaire qui ne pourra ĂȘtre infĂ©rieur au minimum fixĂ© au paragraphe 2 du prĂ©sent article ; f Les primes et indemnitĂ©s s'y ajoutant â indemnitĂ© de jours fĂ©riĂ©s 3 % sur totalitĂ© du salaire brut rĂ©el ; â prime d'anciennetĂ© 2 ou 6 % sur totalitĂ© du salaire brut rĂ©el + indemnitĂ© de jours fĂ©riĂ©s ; â indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s 10 % la 1re annĂ©e, 11 % la 2e annĂ©e sur le salaire brut rĂ©el + indemnitĂ© de jours fĂ©riĂ©s + prime d'anciennetĂ© ; â prime d'outillage, si le matĂ©riel n'est pas fourni par l'employeur ; g La rĂ©munĂ©ration versĂ©e chaque mois ; h L'interdiction de faire travailler, dans les vignes donnĂ©es Ă la tĂąche, des personnes non titulaires d'un contrat de travail et non dĂ©clarĂ©es par l'exploitant y compris les membres de la famille du tĂącheron. Tout manquement de la part du salariĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute pouvant entraĂźner une sanction allant jusqu'au licenciement. B. â RĂ©munĂ©ration Le taux horaire servant de base au calcul du salaire forfaitaire est dĂ©terminĂ© par rĂ©fĂ©rence Ă la grille de salaires de la convention collective nationale production agricole/CUMA du 15 septembre 2020. Si les travaux comprennent la taille ou l'Ă©bourgeonnage ou les rĂ©parations, l'emploi exercĂ© par le salariĂ© devra ĂȘtre valorisĂ© au minimum Ă un degrĂ© 2 pour le critĂšre technicitĂ© et au minimum Ă un degrĂ© 3 pour le critĂšre autonomie. La pesĂ©e de l'ensemble des critĂšres classants se fera au sein de chaque entreprise, selon son organisation propre, en respectant ces minimas. Si les travaux ne comprennent pas la taille ou l'Ă©bourgeonnage ou les rĂ©parations, l'emploi exercĂ© par le salariĂ© devra ĂȘtre valorisĂ© au minimum Ă un degrĂ© 2 pour le critĂšre technicitĂ© et au minimum Ă un degrĂ© 2 pour le critĂšre autonomie. La pesĂ©e de l'ensemble des critĂšres classants se fera au sein de chaque entreprise, selon son organisation propre, en respectant ces minima. Le salariĂ© perçoit chaque mois une rĂ©munĂ©ration brute correspondant aux travaux rĂ©alisĂ©s. Ă cette rĂ©munĂ©ration, s'ajoutent les indemnitĂ©s au titre des jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s payĂ©s et au titre des congĂ©s payĂ©s, dĂ©finies conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et conventionnelles applicables. C. â Temps forfaitaires Ă l'hectare Les temps forfaitaires minima par hectare et les dispositions relatives Ăą la fourniture de petit matĂ©riel par l'employeur, ou Ă la prime d'outillage s'y substituant, sont fixĂ©s ci-aprĂšs cf. annexe A du prĂ©sent accord Travail Ă la tĂąche Maconnais et Beaujolais Nombre de pieds/ha Ă titre d'information AligotĂ©, Saint-VĂ©ran, MĂącon Blanc 7 000 Pouilly FuissĂ© 9 000 Ă 9 500 MĂącon Rouge, Bourgogne 8 000 Beaujolais 8 000 Ă 10 000 Base prise en vue de rechercher une unitĂ© 1 ha = 8 000 pieds Ă ramener au nombre de pieds rĂ©els TĂąches Blanc et rouge Guyot Simple Blanc Arcure Simple Blanc Arcure Double Blanc et rouge Cordon Royat Rouge Gobelet Enlever les agrafes Ă rĂ©cupĂ©rer 6 H 6 H 6 H 6 H 6 H Enlever les agrafes et baisser les fils 10 H 10 H 10 H 10 H Tirer les ficelles 10 H DĂ©gravage dĂ©gager les pieds 30 H Nettoyage base des pieds⊠12 H PrĂ©taille manuelle seule 55 H 62 H Taille simple taille uniquement sans tirer les sarments et sans prĂ©taillage 55 H 55 H 60 H 65 H Tailler et brĂ»ler les sarments100 H ou tailler sans sarments 80 H Tirer les sarments Avec curage Sans curage Sans curage Sans curage Sans prĂ©taillage manuel 60 H 60 H 60 H 60 H Avec prĂ©taillage mĂ©canique tirer â brĂ»ler les sarments 55 H 55 H Nettoyage des baguettes vrilles et sarments 30 H 50 H TĂąches Blanc et Rouge Guyot Simple Blanc Arcure Simple Blanc Arcure Double Blanc et Rouge Cordon Royat Rouge Gobelet Entretien normal du palissage Piquets bois Changer les piquets, fils, tirants, pointes, crampillons Temps rĂ©el Piquets mĂ©tal Changer les piquets, fils, tirants, crochets Temps rĂ©el Plier les baguettes et les attacher couper les bas des baguettes 20 H 35 H 45 H 10 H Baisser les fils de fer 4 H 4 H 4 H 4 H Ămondage ou Ă©pandrage des pieds 15 H 15 H 15 H 20 H 30 H Ăbourgeonnage 35 H Piochage sous le rang de vigne aprĂšs labour Temps rĂ©el Temps rĂ©el Temps rĂ©el Temps rĂ©el Temps rĂ©el DĂ©sherbage Ă dos hiver et Ă©tĂ© temps rĂ©el Couper les courants ou mouchage 25 H 40 H Relevage des fils avec tension, pose des agrafes finition Ă la cisaille bout + pointe 40 H 45 H 45 H 40 H 20 H Accolage â Liage 42 H Ăcimage Ă la cisaille 1er rognage manuel 10 H 10 H 10 H 10 H 10 H Rognages manuels complets pour la saison 3 rognages ou cisaillage 70 H 70 H 70 H 70 H 70 H Sulfatage manuel Temps rĂ©el Temps rĂ©el Temps rĂ©el Temps rĂ©el Temps rĂ©el Remondage ou 2e Ă©mondage 7 H 7 H 7 H 7 H CĂŽte Chalonnaise, Couchois et Maranges UnitĂ© de mesure hectare DĂ©finition 10 000 pieds/ha â blanc ou rouge DĂ©but du contrat de tĂąche 1er novembre TĂąches Guyot Cordon Royat Enlever les agrafes 7 H 7 H Taille avec nettoyage des pieds - Coupe des rejets avec une pioche Taille complĂšte sans prĂ©taillage y compris curage des baguettes Tailler, tirer, brĂ»ler les sarments ou les aligner pour broyage 160 H 170 H Taille complĂšte avec prĂ©taillage Tailler â tirer â brĂ»ler les sarments ou les aligner pour broyage 150 H 125 H Taille simple y compris curage des baguettes et couper les vieilles baguettes en 2 fois. Taille uniquement sans tirer les sarments 85 H 95 H Tirer les sarments Sans prĂ©taillage Tirer â brĂ»ler les sarments ou les aligner dans les rangs pour broyage 75 H 75 H Avec prĂ©taillage Tirer â brĂ»ler les sarments ou les aligner dans les rangs pour broyage 65 H Entretien normal du palissage Piquets bois Changer les piquets â fils â tirants â pointes â crampillons 25 H 25 H Piquets mĂ©tal Changer les piquets, fils â tirants â crochets 10 H 10 H Plier les baguettes et les attacher Manuellement petits-fils 37 H 10 H Ou Avec outillage avec pince 30 H Repiquage sur dĂ©cision annuelle de l'employeur â rĂ©munĂ©ration au pied Avec tariĂšre Temps rĂ©el Temps rĂ©el Sans tariĂšre Y compris sevrage des pieds Baisser les fils ranger sous les rangs 4 H 4 H Ăbourgeonnage des pieds Avec dĂ©doublement des baguettes ou des cordons 1er passage 70 H 70 H 2e passage 15 H ou Sans dĂ©doublement des baguettes 45 H 45 H Piochage sous le rang de vigne aprĂšs labour Temps rĂ©el Temps rĂ©el DĂ©sherbage Ă dos Temps rĂ©el Temps rĂ©el Relevage des fils avec tension â accolage â pose des agrafes 65 H 65 H Ăcimage a la cisaille 10 H 10 H Travaux complĂ©mentaires = vendange au vert â temps rĂ©el. Fourniture d'outillage ou prime 1° Fourniture de petit matĂ©riel par l'employeur Petit matĂ©riel manuel fourni par l'employeur, Ă©changĂ© aprĂšs usure, et rendu en fin de contrat Pioche, masse, sĂ©cateur de taille et sĂ©cateur Ă dĂ©monter, baramine, marteau, pierre Ă aiguiser, pince, cisaille et scie Ă dĂ©monter. Le matĂ©riel et l'Ă©quipement fournis seront listĂ©s et joints au contrat. Il est rappelĂ© que les Ă©quipements individuels de protection sont obligatoirement fournis ou pris en charge financiĂšrement par l'employeur. 2° Prime d'outillage si le matĂ©riel n'est pas fourni par l'employeur Autre que les Ă©quipements de protection individuelle et collective. 76,22 âŹ/ha la premiĂšre annĂ©es et 15,24 âŹ/ha les annĂ©es suivantes. D. â Fixation de la durĂ©e du travail La durĂ©e lĂ©gale du travail Ă©tant fixĂ©e Ă 35 heures par semaine, le nombre annuel d'heures normales est de 1 600 heures par an auxquelles il faut ajouter 7 heures de travail au titre de la journĂ©e de solidaritĂ©. Les travaux payĂ©s au temps rĂ©el doivent faire l'objet d'un dĂ©compte individuel au fur et Ă mesure. E. â Maximum annuel de travail Les limites maximales annuelles de la durĂ©e du travail sont, conformĂ©ment aux dispositions rĂ©glementaires et conventionnelles en vigueur, fixĂ©es Ă 1 940 heures et par exception Ă 2 000 heures pour les exploitations agricoles n'employant qu'un seul salariĂ©. F. â Autres dispositions Hormis les dispositions spĂ©cifiques au travail Ă la tĂąche qui prĂ©cĂšdent, le salariĂ© tĂącheron bĂ©nĂ©ficie des autres dispositions du prĂ©sent accord jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s, garantie complĂ©mentaire maladie/accident, etc. et l'employeur doit respecter toutes les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires rĂ©gissant l'emploi salariĂ©, notamment celles relatives Ă la santĂ©, Ă la sĂ©curitĂ© et aux conditions de travail. Chapitre XII PrĂ©voyance et santĂ© ARTICLE 31 PrĂ©voyance en vigueur non-Ă©tendue Le rĂ©gime de prĂ©voyance sert Ă couvrir les risques liĂ©s Ă la maladie, l'accident, le dĂ©cĂšs et l'invaliditĂ© temporaire ou dĂ©finitive. Ce rĂ©gime est issu d'un accord du 1er septembre 2005 modifiĂ© et fait l'objet d'une annexe C PrĂ©voyance » au prĂ©sent accord. ARTICLE 32 Couverture santĂ© en vigueur non-Ă©tendue La complĂ©mentaire santĂ© est rĂ©gie directement par les dispositions de l'accord national du 10 juin 2008 sur une protection sociale complĂ©mentaire en agriculture et la crĂ©ation d'un rĂ©gime de prĂ©voyance ». La rĂ©partition de la cotisation du socle minimum conventionnel obligatoire pour le salariĂ© seul, est toutefois fixĂ©e comme suit â part employeur 55 % ; â part salariĂ© 45 %. Chapitre XIII DĂ©pĂŽt et extension ARTICLE 33 DĂ©pĂŽt. Signature. Extension en vigueur non-Ă©tendue Le prĂ©sent accord a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© auprĂšs des services de l'Ătat compĂ©tents. Les parties signataires ont demandĂ© l'extension Ă toutes les entreprises comprises dans son champ d'application. Textes Salaires Avenant n° 1 du 15 janvier 2021 ARTICLE 1er Modification de l'annexe 1 en vigueur Ă©tendue Pour tenir compte de l'Ă©volution du Smic au 1er janvier 2021 et poursuivre la nouvelle dimension donnĂ©e Ă leur dialogue social, les partenaires sociaux ont dĂ©cidĂ© de modifier l'annexe 1 tel qu'issu de la convention collective nationale de la production agricole et des CUMA du 15 septembre 2020. Dans la mesure oĂč la prĂ©sente convention a vocation Ă s'appliquer essentiellement auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont particuliĂšrement applicables et que, par consĂ©quent, ils rĂ©pondent Ă l'obligation issue de l'article L. 2261-23-1 du code du travail. En euros. Palier Taux horaire 1 10,25 2 10,33 3 10,48 4 10,71 5 11,21 6 11,77 7 12,47 8 13,37 9 14,49 10 16,06 11 18,28 12 20,91 ARTICLE 2 Date d'entrĂ©e en vigueur en vigueur Ă©tendue Le prĂ©sent avenant entrera en vigueur au 1er avril 2021 sous rĂ©serve de la publication de l'arrĂȘtĂ© d'extension avant cette date. Ă dĂ©faut, la date d'application de l'avenant sera au premier jour du mois civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal officiel. ARTICLE 3 DĂ©pĂŽt et extension de la convention en vigueur Ă©tendue Il appartient au secrĂ©tariat de la CPPNI d'effectuer les formalitĂ©s d'usage en vue du dĂ©pĂŽt et de la demande d'extension de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux textes en tenir compte de l'Ă©volution du Smic au 1er octobre 2021 et maintenir la dynamique de la grille minimale nationale de salaires, les partenaires sociaux ont dĂ©cidĂ© de modifier l'annexe 1 modifiĂ© tel qu'issu de la convention collective nationale de la production agricole et des CUMA du 15 septembre 2020. Dans la mesure oĂč la prĂ©sente convention a vocation Ă s'appliquer essentiellement auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont particuliĂšrement applicables et que, par consĂ©quent, ils rĂ©pondent Ă l'obligation issue de l'article L. 2261-23-1 du code du travail. ARTICLE 1er Modification de l'annexe 1 en vigueur Ă©tendue Palier 1 Palier 2 Palier 3 Palier 4 Palier 5 Palier 6 Palier 7 Palier 8 Palier 9 Palier 10 Palier 11 Palier 12 ARTICLE 2 Date d'entrĂ©e en vigueur en vigueur Ă©tendue Le prĂ©sent avenant entrera en vigueur au premier jour du mois civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal officiel. ARTICLE 3 DĂ©pĂŽt et extension de la convention en vigueur Ă©tendue Il appartient au secrĂ©tariat de la CPPNI d'effectuer les formalitĂ©s d'usage en vue du dĂ©pĂŽt et de la demande d'extension de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux textes en tenir compte de la nouvelle Ă©volution du Smic au 1er janvier 2022, les partenaires sociaux ont dĂ©cidĂ© de modifier l'annexe 1 modifiĂ© tel qu'issu de la convention collective nationale de la production agricole et des CUMA du 15 septembre 2020. Dans la mesure oĂč la prĂ©sente convention a vocation Ă s'appliquer essentiellement auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont particuliĂšrement applicables et que, par consĂ©quent, ils rĂ©pondent Ă l'obligation issue de l'article L. 2261-23-1 du code du travail. ARTICLE 1er Modification de l'annexe 1 en vigueur Ă©tendue En euros. Palier 1 10,57 Palier 2 10,66 Palier 3 10,82 Palier 4 11,06 Palier 5 11,57 Palier 6 12,15 Palier 7 12,90 Palier 8 13,82 Palier 9 14,98 Palier 10 16,61 Palier 11 18,91 Palier 12 21,62 ARTICLE 2 Date d'entrĂ©e en vigueur en vigueur Ă©tendue Le prĂ©sent avenant entrera en vigueur au premier jour du mois civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal officiel. ARTICLE 3 DĂ©pĂŽt et extension de la convention en vigueur Ă©tendue Il appartient au secrĂ©tariat de la CPPNI d'effectuer les formalitĂ©s d'usage en vue du dĂ©pĂŽt et de la demande d'extension de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux textes en vigueur. Haute-Loire et LozĂšre Salaires au 1er mars 2022 ARTICLE 1er en vigueur non-Ă©tendue L'annexe II Salaires » de la convention collective de travail du 11 aoĂ»t 1982 concernant les exploitations et entreprises agricoles des dĂ©partements de la Haute-Loire et de la LozĂšre est abrogĂ©e et remplacĂ©e par la suivante Exploitations et entreprises agricoles Exploitations agricoles de polyculture, d'Ă©levage, de culture ou d'Ă©levage spĂ©cialisĂ©s, de maraĂźchage, d'horticulture, de pĂ©piniĂšre ; coopĂ©ratives d'utilisation de matĂ©riels agricoles de la Haute-Loire et de la LozĂšre Ă compter du 1er mars 2022, les salaires minimaux applicables au personnel des exploitations et entreprises de la production agricole et des Cuma sont fixĂ©s selon la grille ci-aprĂšs Ăchelon Coefficient Salaire horaire en euros Palier 1 9 â 11 10,57 ⏠Palier 2 12 â 16 10,66 ⏠Palier 3 17 â 24 10,82 ⏠Palier 4 25 â 35 11,06 ⏠Palier 5 36 â 51 11,57 ⏠Palier 6 52 â 73 12,15 ⏠Palier 7 74 â 104 12,90 ⏠Palier 8 105 â 143 13,82 ⏠Palier 9 144 â 196 14,98 ⏠Palier 10 197 â 270 16,61 ⏠Palier 11 271 â 399 18,91 ⏠Palier 12 400 21,62 ⏠La classification des emplois correspondants figure au chapitre 4 de la convention collective nationale de la production agricole et des Cuma IDCC 7024. ARTICLE 2 en vigueur non-Ă©tendue Le prĂ©sent avenant dont les parties demandent l'extension prend effet le 1er mars 2022. Un exemplaire en sera remis Ă chacune des organisations signataires et dĂ©posĂ© conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales en vigueur. La convention collective nationale production agricole / CUMA du 15 septembre 2020 IDCC 7024 stipule que les conventions collectives territoriales devenues accords collectifs autonomes au 1er avril 2021 ne sont pas remises en cause, et que, dans le cadre d'un dialogue social renforcĂ©, ces accords collectifs font l'objet de nĂ©gociations rĂ©guliĂšres rĂ©pondant aux besoins exprimĂ©s par les partenaires sociaux. Entre autres, elle prĂ©voit â que certaines stipulations conventionnelles peuvent ĂȘtre dĂ©finies, adaptĂ©es ou complĂ©tĂ©es au niveau territorial et/ou professionnel, sous rĂ©serve du respect des dispositions d'ordre public lĂ©gal ou conventionnel et le cas Ă©chĂ©ant, dans le cadre prĂ©alablement dĂ©fini par la convention collective nationale concernĂ©e ou par les accords applicables Ă la aux branches visĂ©es art. ; â une classification des emplois avec un certain nombre de dispositifs chapitre 4 ; â que les salariĂ©s sont rĂ©munĂ©rĂ©s sur la base d'un salaire horaire minimum fixĂ© soit par l'annexe Grille de salaires », soit par accord territorial ou sectoriel et que la grille des accords territoriaux et sectoriels ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă l'annexe Grille de salaires » de la convention collective nationale concernĂ©e art. / annexe 1. Suite Ă la revalorisation du salaire minimum de croissance Smic au 1er janvier 2022 et Ă la conclusion de l'avenant Salaires n° 4 du 18 janvier 2022 » Ă la convention collective nationale Production agricole / Cuma », les partenaires sociaux dĂ©partementaux se sont rĂ©unis et se sont accordĂ©s sur la rĂ©vision de la grille de salaires minima, applicable aux salariĂ©s relevant uniquement de la production agricole, et figurant Ă l'annexe II de la convention collective de travail du 11 aoĂ»t 1982 concernant les exploitations et entreprises agricoles des dĂ©partements de Haute-Loire et LozĂšre devenue accord collectif dĂ©partemental, en s'alignant sur la grille nationale, mais en adoptant de maniĂšre exceptionnelle une disposition plus favorable en matiĂšre de date d'effet de l'avenant n° 4 du 18 janvier 2022 Ă la convention collective nationale production agricole / Cuma. En l'absence de reprĂ©sentants de l'union rĂ©gionale des entrepreneurs des territoires Ă la rĂ©union lors de la nĂ©gociation collective, aucune disposition n'a Ă©tĂ© prĂ©vue pour les salariĂ©s relevant des ETARF. La branche de la production agricole Ă©tant constituĂ©e principalement de petites et moyennes entreprises, les stipulations de la convention collective et accords liĂ©s rĂ©pondent aux contingences visĂ©es Ă l'article L. 2261-23-1 du code du travail concernant les entreprises de moins de cinquante salariĂ©s.
NOUVELLECONVENTION COLLECTIVE NATIONALE PRODUCTION AGRICOLE ET CUMA. A compter du 1er avril 2021 une nouvelle convention collective nationale (CCN) entre en vigueur. Elle concerne tous les employeurs et les salariĂ©s de la production agricole et des CUMA. ConformĂ©ment Ă lâarrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020 publiĂ© au JORF n° 0009 du 10 janvier 2021, Ă
Accord d'entreprise sur le traitement social des heures supplĂ©mentaires Application de l'accordDĂ©but 01/08/2022 Fin 01/01/2999 SociĂ©tĂ© SCEA DE RAVAILHE Le 13/07/2022SystĂšme de rĂ©munĂ©ration autres qu'Ă©volutionHeures supplĂ©mentaires contingent, majorationACCORD DâENTREPRISE1°/ La SociĂ©tĂ© SCEA RAVAILHESociĂ©tĂ© civile dâexploitation agricole au capital de eurosCode APE 0121Zdont le siĂšge social Ă Senouillac 81600 - Ravailhe, ImmatriculĂ©e auprĂšs de la MSA TARN AVEYRON sous le numĂ©ro 37955254000013, Ladite SociĂ©tĂ© reprĂ©sentĂ©e par Monsieur âŠagissant en sa qualitĂ© de GĂ©rantDâune part,ET2°/ Le membre titulaire du comitĂ© social et Ă©conomique reprĂ©sentant la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s lors des derniĂšres Ă©lections professionnelles selon procĂšs-verbal des Ă©lections en date du 17 janvier 2020 annexĂ© aux prĂ©sentes, ci-aprĂšs Monsieur âŠDâautre part,ET APRES AVOIR EXPOSE La sociĂ©tĂ© RAVAILHE exerce une activitĂ© agricole de culture de la vigne et applique dans ce cadre les dispositions lĂ©gales du code rural et de la pĂȘche maritime dispositions particuliĂšres,du code du travail dispositions gĂ©nĂ©rales, mais Ă©galement les dispositions conventionnelles Ă©tendues dĂšs lors et tant quâelles lui demeurent opposables de la convention collective nationale de la production agricole et CUMA du 15 septembre 2020, des accords nationaux de lâagriculture, dont lâaccord national du 23 dĂ©cembre 1981 modifiĂ© relatif Ă la durĂ©e du travail dans les exploitations et entreprises agricoles, ainsi que celles de la convention collective des exploitations agricoles du Tarn du 6 mai 2002. Le contingent annuel dâheures supplĂ©mentaires, indirectement prĂ©vu par lesdites dispositions conventionnelles, se relĂšve ĂȘtre inadaptĂ© aux besoins et Ă la nature de l'activitĂ© de l'entreprise, le rythme de travail de la sociĂ©tĂ© RAVAILHE Ă©tant fortement impactĂ© par les pics d'activitĂ© liĂ©s aux cycles saisonniers de la vigne,ce dâautant plus considĂ©rant la pĂ©nurie actuelle de certaines catĂ©gories de personnel sur le marchĂ© de lâemploi de sorte que la sociĂ©tĂ© RAVAILHE ne parvient pas Ă satisfaire Ă un besoin temporaire de main dâĆuvre sur les pĂ©riodes des pics dâactivitĂ© liĂ©s aux cycles que les salariĂ©s comptant parmi les effectifs de lâentreprise sont volontaires pour travailler au-delĂ de 39 heures hebdomadaires. L'activitĂ© de la sociĂ©tĂ© RAVAILHE nĂ©cessite donc que le personnel salariĂ© accomplisse des heures supplĂ©mentaires au-delĂ de ce contingent conventionnel. En application de lâarticle L2232-23-1 du Code du Travail, et afin de faciliter et sĂ©curiser le recours aux heures supplĂ©mentaires, la sociĂ©tĂ© RAVAILHE a proposĂ© au membre titulaire du comitĂ© social et Ă©conomique dâadopter un contingent dâheures supplĂ©mentaires supĂ©rieur Ă celui prĂ©vu par les dispositions lĂ©gales ainsi que les dispositions conventionnelles de lâaccord national du 23 dĂ©cembre 1981 modifiĂ© et de la Convention collective des exploitations agricoles du Tarn. A lâissue de nĂ©gociations qui se sont dĂ©roulĂ©es en toute indĂ©pendance et de bonne foi, la sociĂ©tĂ© RAVAILHE et le membre titulaire du comitĂ© social et Ă©conomique, ont entendu formaliser leur accord dans le cadre des A ETE NEGOCIE, CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT A titre dâACCORD DâENTREPRISE relatif au contingent dâheures supplĂ©mentairesArticle I - CHAMP DâAPPLICATIONI-1 Les dispositions du prĂ©sent accord ont vocation Ă sâappliquer Ă lâensemble des salariĂ©s de lâentreprise qui exercent leur activitĂ© Ă temps complet et dont la durĂ©e du temps de travail est dĂ©comptĂ©e en heures. Les salariĂ©s concernĂ©s sont ceux exerçant leur activitĂ© dans tous les Ă©tablissements actuels ou futurs de la sociĂ©tĂ©, quâils soient embauchĂ©s en contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou dĂ©terminĂ©e. Dans lâhypothĂšse oĂč lâentreprise ferait appel Ă des salariĂ©s intĂ©rimaires ou Ă un Groupement dâEmployeurs, les salariĂ©s ainsi mis Ă la disposition de lâentreprise seront soumis au prĂ©sent accord. Sont exclus les salariĂ©s suivants Les cadres dirigeants, au sens de lâarticle L3111-2 du Code du travail, qui sont exclus de la rĂ©glementation relative Ă la durĂ©e du travail, Les salariĂ©s autonomes en forfaits annuels jours qui ne sont pas rĂ©munĂ©rĂ©s en heures, Les salariĂ©s Ă temps partiel qui ne sont pas soumis au rĂ©gime des heures supplĂ©mentaires. I-2 Pour toutes les dispositions du prĂ©sent accord qui se trouveraient en concurrence avec les dispositions de la convention collective nationale de la production agricole et CUMA, de lâaccord national du 23 dĂ©cembre 1981 modifiĂ©, ainsi que de la convention collective des exploitations agricoles du Tarn, les parties dĂ©clarent donner la primautĂ© au prĂ©sent accord, conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle L2253-3 du Code du accord se substitue aux dispositions ayant le mĂȘme objet des accords collectifs et des conventions collectives applicables Ă la sociĂ©tĂ© RAVAILHE en application de lâordonnance n°2017-1385 du 22 septembre 2017 et du dĂ©cret dâapplication n°2017-1767 du 26 dĂ©cembre II - PRINCIPE ET MODALITES DE RECOURS AUX HEURES SUPPLEMENTAIRES Constituent des heures supplĂ©mentaires, les heures de travail accomplies au-delĂ de la durĂ©e lĂ©gale de travail, fixĂ©e Ă ce jour Ă 35 heures par semaine. Seules seront considĂ©rĂ©es comme des heures supplĂ©mentaires, celles effectuĂ©es Ă la demande de lâemployeur et non celles effectuĂ©es de la propre initiative des salariĂ©s sans accord prĂ©alable. Les heures supplĂ©mentaires sont dĂ©comptĂ©es Ă la fin de chaque semaine civile, soit du lundi 0 heure au dimanche 24 les heures accomplies dans les conditions prĂ©citĂ©es et au-delĂ de la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire ouvriront droit Ă rĂ©munĂ©ration. Il est rappelĂ© que les heures supplĂ©mentaires ne pourront ĂȘtre accomplies que dans le respect des limites maximales fixĂ©es par la loi, Ă savoir La durĂ©e maximale quotidienne de travail effectif ne pourra excĂ©der 10 heures, sauf cas exceptionnels, La durĂ©e de travail sur une mĂȘme semaine ne pourra pas dĂ©passer 48 heures,La durĂ©e hebdomadaire moyenne ne pourra pas excĂ©der 44 heures sur une pĂ©riode de 12 mois sociĂ©tĂ© RAVAILHE pourra demander Ă lâInspecteur du travail lâautorisation de dĂ©passer cette durĂ©e maximale absolue en cas de circonstances exceptionnelles et sans pouvoir dĂ©passer en moyenne 60 heures par semaine au cours de 12 mois consĂ©cutifs art. L713-13 et R713-13 du code rural et de la pĂȘche maritime. La majoration et les autres compensations Ă©ventuelles des heures supplĂ©mentaires effectuĂ©es de la 49e Ă la 60e seront dĂ©terminĂ©es par lâautorisation accordĂ©e et aprĂšs dĂ©rogation obtenue auprĂšs de lâInspecteur du Travail. Article III - MAJORATION ET REMUNERATION DES HEURES SUPPLEMENTAIRES III-1 La majoration des heures supplĂ©mentaires Les heures supplĂ©mentaires, telles que dĂ©finies Ă lâarticle II du prĂ©sent accord, sont majorĂ©es de la maniĂšre suivante 25 % pour les heures accomplies entre la 36Ăšme et la 43Ăšme heure hebdomadaire, 50 % pour les heures accomplies Ă partir de la 44Ăšme heure. III-2 Sur le traitement social des heures supplĂ©mentairesLes heures supplĂ©mentaires effectivement rĂ©alisĂ©es, et les majorations y affĂ©rentes, sont payĂ©es ou remplacĂ©es en totalitĂ© par un repos compensateur de remplacement dans les conditions suivantes De la 36Ăšme Ă la 43Ăšme heure1° Ces heures sont rĂ©munĂ©rĂ©es Ă la fin du mois au cours duquel elles ont Ă©tĂ© effectuĂ©es, en tenant compte de la majoration applicable 25% A partir de la 44Ăšme heure2° les heures supplĂ©mentaires Ă©ventuellement effectuĂ©es Ă compter de la 44Ăšme heure sont remplacĂ©es par un repos compensateur de remplacement en lieu et place du paiement de lâheure et de sa majoration, dans la limite de 50 heures supplĂ©mentaires par annĂ©e civile 1er janvier â 31 dĂ©cembre.La durĂ©e du repos ainsi accordĂ©e tient compte de la majoration lĂ©gale que le salariĂ© aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© si cette heure supplĂ©mentaire avait Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e 50%.Ă titre dâexemple la 44Ăšme heure supplĂ©mentaire effectuĂ©e au cours dâune semaine donne lieu, si elle est intĂ©gralement rĂ©cupĂ©rĂ©e, Ă un repos de 1 heure et 30 repos de remplacement est ouvert dĂšs lors que le salariĂ© comptabilise 7 heures de repos ou lâĂ©quivalent dâune journĂ©e de travail effectif au regard de son est pris dans les conditions suivantes par journĂ©e entiĂšre ou, en accord avec son employeur, par demi-journĂ©e, Ă©tant prĂ©cisĂ© que le repos pris doit correspondre au nombre dâheures de travail que le salariĂ© aurait effectuĂ©es pendant cette journĂ©e ou demi-journĂ©e, une rĂ©gularisation intervenant en fin dâannĂ©e civile,ce repos est pris par le salariĂ© obligatoirement dans un dĂ©lai maximum de 12 mois suivant lâouverture du droit ;le salariĂ© adresse sa demande Ă lâemployeur au moins 7 jours calendaires Ă lâavance en y prĂ©cisant la date et la durĂ©e du repos ; les jours de repos ne pourront pas ĂȘtre pris entre le 1er mai et le 31 octobre de chaque annĂ©e civile, ni accolĂ©s Ă la fin dâune pĂ©riode de congĂ©s payĂ©s ou Ă des jours ou heures de rĂ©cupĂ©ration de quelque nature que ce soit sauf accord de la direction et selon les besoins du service, compte-tenu des impĂ©ratifs et obligations de la sociĂ©tĂ©, qui seront notifiĂ©es Ă lâintĂ©ressĂ©, lâattribution du repos compensateur de remplacement pourra ĂȘtre diffĂ©rĂ©e, lâemployeur et le salariĂ© arrĂȘtant dâun commun accord une nouvelle date,lâabsence de demande de prise de ce repos par le salariĂ© ne peut pas entrainer la perte de son droit Ă repos. Aussi, la sociĂ©tĂ© RAVAILHE examinera les droits Ă repos acquis par son personnel au titre de lâannĂ©e N-1 *au mois de juin de lâannĂ©e N chaque salariĂ© aura la possibilitĂ© de demander que le solde de ces droits Ă repos N-1 soit affectĂ©, dans la limite lĂ©gale autorisĂ©e 10 jours par an, au plan dâĂ©pargne retraite collectif mis en place au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s au sein de lâentreprise ;*au mois dâoctobre de lâannĂ©e N pour le solde des droits Ă repos N-1 non affectĂ© au plan dâĂ©pargne retraite collectif, la sociĂ©tĂ© demandera au salariĂ© de prendre effectivement son droit Ă repos N-1 dans un dĂ©lai maximum de 2 mois au plus tard le 31 dĂ©cembre N ;les salariĂ©s seront tenus rĂ©guliĂšrement informĂ©s de nombre dâheures de repos portĂ©es Ă leur crĂ©dit, mois par mois, par un document annexĂ© Ă leur bulletin de paie, comprenant les droits acquis au titre de la pĂ©riode de paie considĂ©rĂ©e, mais Ă©galement les droits au-delĂ de la limite de 50 heures supplĂ©mentaires par annĂ©e civile rĂ©alisĂ©es Ă partir de la 44 -Ăšme heure, toutes les heures supplĂ©mentaires effectuĂ©es font lâobjet dâune rĂ©munĂ©ration Ă la fin du mois au cours duquel elles ont Ă©tĂ© effectuĂ©es, en tenant compte de la majoration lĂ©gale applicable 50% Article IV - FIXATION DU CONTINGENT DâHEURES SUPPLEMENTAIRESLes parties conviennent de fixer Ă 400 heures la durĂ©e du contingent annuel dâheures supplĂ©mentaires applicable par salariĂ©, tel que dĂ©fini dans lâarticle I du prĂ©sent accord, au sein de la sociĂ©tĂ© RAVAILHE. La pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pour calculer le contingent est lâannĂ©e civile, soit la pĂ©riode sâĂ©coulant entre le 1er janvier et le 31 dĂ©cembre inclus de chaque contingent annuel dâheures supplĂ©mentaires est de plein droit applicable Ă lâannĂ©e civile au cours de laquelle le prĂ©sent accord entre en vigueur, sans donner lieu Ă sa rĂ©duction prorata temporis. De la mĂȘme maniĂšre, il sâapplique intĂ©gralement aux salariĂ©s qui intĂšgrent lâentreprise en cours dâannĂ©e civile, sans donner lieu Ă sa rĂ©duction prorata temporis, de sorte que chaque nouvel embauchĂ© dispose, dĂšs son entrĂ©e dans la sociĂ©tĂ© et quelle quâen soit la date, dâun contingent annuel de 400 heures dispositions du prĂ©sent accord remplacent notamment les dispositions de lâarticle 7-4, 8-3, 8-4 de lâaccord national du 23 dĂ©cembre 1981 et de lâarticle 54 de la convention collective des exploitations agricoles du VI - DISPOSITIONS FINALESV-1 Application et durĂ©e de lâaccordLe prĂ©sent accord est conclu pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Il entrera en vigueur au 1er aoĂ»t 2022. V-2 RĂ©vision Chaque partie signataire ou adhĂ©rente ou nouveau reprĂ©sentant dĂ©signĂ© peut demander la rĂ©vision de tout ou partie du prĂ©sent accord selon les modalitĂ©s suivantes Toute demande de rĂ©vision devra ĂȘtre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Ă chacune des autres parties signataires ou adhĂ©rentes ou nouveau reprĂ©sentant ou dĂ©signĂ© et comporter, outre lâindication des dispositions dont la rĂ©vision est demandĂ©e, les propositions de plus rapidement possible et au plus tard dans un dĂ©lai de 3 mois suivant la rĂ©ception de cette lettre, les parties sus-indiquĂ©es devront ouvrir une dispositions de lâaccord dont la rĂ©vision est sollicitĂ©e resteront en vigueur jusquâĂ la conclusion dâun nouvel accord ou Ă dĂ©faut seront maintenues en lâ dispositions de lâavenant portant rĂ©vision se substitueront de plein droit Ă celles de lâaccord quâelles DĂ©nonciation Lâaccord pourra ĂȘtre dĂ©noncĂ© en totalitĂ© par lâune ou lâautre des parties signataires la sociĂ©tĂ© ou les membres titulaires du CSE reprĂ©sentant la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s lors des derniĂšres Ă©lections professionnelles selon les modalitĂ©s suivantes La dĂ©nonciation est notifiĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Ă chacune des parties signataires et dĂ©posĂ©e par la partie la plus diligente auprĂšs de lâAdministration du travail et du secrĂ©tariat du Greffe du Conseil des Prudâhommes. La durĂ©e du prĂ©avis sera fixĂ©e Ă trois mois. Elle comportera obligatoirement une nouvelle proposition de rĂ©daction qui entraĂźnera pour toutes les parties signataires lâobligation de se rĂ©unir dans un dĂ©lai dâun mois suivant la rĂ©ception de la lettre de dĂ©nonciation et ce, en vue de dĂ©terminer le calendrier des les nĂ©gociations lâaccord restera applicable sans aucun changement. A lâissue de ces derniĂšres, il sera Ă©tabli soit un avenant, soit un nouveau texte constatant lâaccord intervenu, soit un procĂšs-verbal de clĂŽture constatant un dispositions du nouvel accord se substituent intĂ©gralement Ă celles de lâaccord dĂ©noncĂ© avec pour prise dâeffet soit la date qui aura Ă©tĂ© expressĂ©ment convenue, soit Ă dĂ©faut, Ă partir du jour qui suivra le dĂ©pĂŽt auprĂšs du service Communication de lâaccordUn exemplaire du prĂ©sent accord sera remis par la Direction de la sociĂ©tĂ© RAVAILHE aux reprĂ©sentants du personnel dans le respect des dispositions de lâarticle R. 2262-2 du code du outre, les salariĂ©s seront collectivement informĂ©s de lâaccord nĂ©gociĂ© et conclu par voie dâaffichage sur les panneaux rĂ©servĂ©s aux communications destinĂ©es au personnel, et il figurera sur la notice dâinformation remise Ă lâembauche sur les textes conventionnels applicables dans lâentreprise, conformĂ©ment aux articles L. 2262-5, R. 2262-1 et R. 2262-3 du code du DĂ©pĂŽt et publicitĂ©Les formalitĂ©s de dĂ©pĂŽt seront effectuĂ©es par le reprĂ©sentant lĂ©gal de la sociĂ©tĂ© dernier dĂ©posera lâaccord collectif sur la plateforme nationale "TĂ©lĂ©Accords" Ă lâadresse suivante Sera joint Ă cet envoi Ă©lectronique le procĂšs-verbal des Ă©lections du dĂ©posant adressera un exemplaire de lâAccord au secrĂ©tariat greffe du conseil de prud'hommes dâAlbi en un exemplaire exemplaire du prĂ©sent accord sera envoyĂ© Ă la Commission paritaire permanente de nĂ©gociation et dâinterprĂ©tation de la production agricole et CUMA soit Ă l'adresse postale suivante CPPNI, secrĂ©tariat de lâAFNCA, 11 rue de la Baume 75008 par mail Ă l'adresse suivante secretariat Ă SenouillacLe 13 juillet 2022En deux exemplaires originaux. Comprenant chacun 8 pagesPour la sociĂ©tĂ© RAVAILHEMonsieur ⊠1Monsieur ⊠1Signature prĂ©cĂ©dĂ©e de la mention manuscrite BON POUR ACCORD ». De plus, chaque page devra ĂȘtre paraphĂ©e par chacune des parties.
Pourtenir compte de lâĂ©volution du SMIC au 1er octobre 2021 et maintenir la dynamique de la grille minimale nationale de salaires, les partenaires sociaux ont dĂ©cidĂ© de modifier lâannexe 1 modifiĂ© tel quâissu de la Convention collective nationale de la Production agricole et des CUMA du 15 septembre 2020.
La convention collective nationale de la production agricole et des Cuma entrera en application en 2021. PrĂ©cisĂ©ment, au premier jour du trimestre civil suivant la publication de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal Officiel. Soit le 1er janvier si celui-ci est publiĂ© au plus tard le 31 dĂ©cembre 2020 ou Ă compter du 1er avril si la publication est postĂ©rieure. Le principal changement de la nouvelle convention collective nationale est la mise en place d'une grille de classification des emplois et d'une grille de salaires nationales. Celles-ci s'appliqueront aux nouveaux salariĂ©s dans l'entreprise, mais aussi Ă ceux dĂ©jĂ en poste. CrĂ©dit Auremar - DĂšs 2021, les exploitations agricoles qui embauchent des salariĂ©s devront appliquer partout en France une seule et mĂȘme convention collective celle dite de la production agricole et des Cuma » signĂ©e entre la FNSEA, la FNCuma et les organisations syndicales de salariĂ©s CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO. Elle concerne les exploitations de culture et d'Ă©levage ; les Ă©tablissements de toute nature dirigĂ©s par l'exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement, de la commercialisation de produits agricoles dans le prolongement de l'acte de production ; les structures d'accueil touristique en lien direct avec l'exploitation ; les coopĂ©ratives d'utilisation du matĂ©riel agricole. Elle s'applique Ă©galement aux Ă©tablissements de pisciculture. A la veille de sa mise en application, voici les rĂ©ponses aux principales questions concernant cette convention collective avec Pascal Servier, prĂ©sident de la commission emploi formation Ă la FRSEA Auvergne-RhĂŽne-Alpes et Luc Pierron, membre de cette commission, qui a participĂ© au groupe de travail FNSEA sur le sujet. Pascal Servier, prĂ©sident de la commission emploi formation de la FRSEA Auvergne-RhĂŽne-Alpes et Ă©leveur en transformation fromagĂšre dans le Puy-de-DĂŽme. CrĂ©dit Pamac 1 - Pourquoi une convention collective nationale ? C'Ă©tait une volontĂ© des gouvernements successifs de restructurer le paysage conventionnel et de diminuer le nombre de conventions collectives dans tous les secteurs d'activitĂ© », rappelle Pascal Servier. En France, il existait plus de 140 conventions collectives applicables aux entreprises agricoles, souvent Ă©tablies Ă l'Ă©chelle des dĂ©partements. Cette multitude d'accords territoriaux n'Ă©tait peut-ĂȘtre plus en cohĂ©rence avec le terrain. Certains accords jouaient d'une histoire longue, autour d'Ă©vĂšnements qui ont amenĂ© les nĂ©gociateurs Ă ces solutions mais qui aujourd'hui n'Ă©taient pas Ă la hauteur des enjeux pour notre agriculture », poursuit le prĂ©sident de la commission emploi formation Ă la FRSEA Aura. Cette convention clarifie aussi un certain nombre de choses car aujourd'hui l'agriculture ne se discute plus seulement par dĂ©partement ou par filiĂšre. Nous avions besoin de cette harmonisation pour que les employeurs sur les territoires aient le mĂȘme langage et qu'ils aient la lisibilitĂ© nĂ©cessaire sur les emplois qu'ils dĂ©finiront demain », indique Pascal Servier. 2 - Qu'est ce qui change dĂšs l'entrĂ©e en application de la convention nationale ? Le principal changement, c'est la mise en place d'une grille de classification des emplois et d'une grille de salaires nationales. Celles-ci s'appliqueront aux nouveaux salariĂ©s dans l'entreprise, mais aussi Ă ceux dĂ©jĂ en poste. Jusqu'Ă prĂ©sent les salaires sur nos exploitations Ă©taient Ă©tablis Ă partir de niveaux et d'Ă©chelons. DĂ©sormais nous allons fonctionner par palier, avec une classification des emplois basĂ©e sur les compĂ©tences et donc des critĂšres qui vont nous permettre de classer ces compĂ©tences », prĂ©cise Luc Pierron. Luc Pierron, membre de la commission emploi formation de la FRSEA Auvergne-RhĂŽne-Alpes et viticulteur dans le RhĂŽne. Il a participĂ© au groupe de travail FNSEA sur la nouvelle CCN. CrĂ©dit Information agricole du RhĂŽne 3 - En quoi consiste la classification des emplois ? Les employeurs qui ont participĂ© aux groupes de travail de la FNSEA ont pu dĂ©finir collectivement des critĂšres qui sont universels la technicitĂ©, l'autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel », explique Luc Pierron. A chacun de ces critĂšres correspondent, dans la convention collective, des degrĂ©s et des points qui vont permettre de dĂ©terminer le coefficient de l'emploi occupĂ© par le salariĂ© et son niveau de rĂ©munĂ©ration. C'est donc l'Ă©tape la plus importante Ă laquelle les employeurs doivent s'attacher dĂšs Ă prĂ©sent Ă©tablir la classification des diffĂ©rents emplois sur l'exploitation selon ces nouveaux critĂšres. Luc Pierron invite les exploitants Ă saisir l'opportunitĂ© offerte par cette classification. Elle va permettre de faire un point sur toutes les compĂ©tences dont nous avons besoin sur nos exploitations. Une fois que nous aurons rĂ©alisĂ© ce travail de classification, les choses seront plus simples, notamment quand il s'agira de remplacer, d'accueillir une nouvelle personne sur le poste », estime-il. Il recommande Ă©galement de classifier les emplois sur la base des missions les plus courantes, celles que le poste exige de maniĂšre rĂ©guliĂšre, pas sur des tĂąches ponctuelles ou exceptionnelles. 4 - Quelles consĂ©quences aura cette classification ? Une fois la classification de l'emploi rĂ©alisĂ©e, elle permettra d'obtenir le coefficient de l'emploi et de dĂ©terminer Ă quel palier Ă©tablir le salaire minimum pour un poste donnĂ©. Les salariĂ©s dĂ©jĂ en poste devront donc faire l'objet d'un repositionnement dans la grille nationale de classification. Il n'y aura en effet pas de concordance entre les anciennes grilles dĂ©partementales et la grille nationale. Si le nouveau classement devait conduire Ă une rĂ©munĂ©ration horaire infĂ©rieure, le salariĂ© conservera le bĂ©nĂ©fice de sa rĂ©munĂ©ration actuelle. L'objectif de cette nouvelle convention, c'est vraiment de valoriser les compĂ©tences requises par l'emploi valoriser la personne mais au travers du poste qu'elle occupe et favoriser son Ă©volution professionnelle », explique Luc Pierron. 5 - Que deviennent les conventions collectives locales ? On n'en compte pas moins de douze en Auvergne RhĂŽne-Alpes1 s'appliquant soit Ă l'Ă©chelon dĂ©partemental, soit Ă l'Ă©chelon RhĂŽne-Alpes pour les cadres. DĂšs son entrĂ©e en application, c'est la convention collective nationale qui prend le pas sur les accords territoriaux. Elle devient alors la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de classification des emplois et de grille de salaire. Pour le reste, les accords locaux continuent de s'appliquer s'ils sont plus favorables pour le salariĂ© », souligne Luc Pierron. Et aprĂšs ? Demain la discussion va s'ouvrir pour savoir si nous devons maintenir, amĂ©liorer ou modifier toutes ces lignes. L'enjeu, c'est de donner une cohĂ©rence par rapport Ă l'exigence des mĂ©tiers et aussi par rapport Ă la vision que les salariĂ©s ont du travail dans lequel ils Ă©voluent. Il y aura peut-ĂȘtre aussi des questionnements sur des spĂ©cificitĂ©s dans certaines filiĂšres », reconnaĂźt Pascal Servier. Mais il conclut L'avantage de cette convention nationale, c'est qu'elle nous ouvre un nouveau champ de discussion avec les organisations syndicales de salariĂ©s. Cela ne peut qu'ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour aller vers une rĂ©elle adaptation aux besoins des diffĂ©rents mĂ©tiers en agriculture ». 6 - Vers qui se tourner pour ĂȘtre accompagnĂ© dans ses dĂ©marches ? Les employeurs peuvent se tourner dĂšs maintenant vers leur fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale ou leurs reprĂ©sentants employeurs pour prendre connaissance et ne pas ĂȘtre surpris par la mise en application de cette convention collective », conseille Pascal Servier. Luc Pierron se veut Ă©galement rassurant Tout changement est perturbant bien sĂ»r. Mais les employeurs seront aidĂ©s et il y aura un temps d'adaptation ». 1. En Franche-ComtĂ©, il existe un accord rĂ©gional unique qui s'applique aux exploitations agricoles, Cuma et entreprises de travaux agricoles et forestiers. En SaĂŽne-et-Loire, un accord dĂ©partemental concerne les exploitations agricoles.
CONVENTIONCOLLECTIVE NATIONALE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET DES CUMA. CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET DES CUMA UNE NOUVELLE CLASSIFICATION DES EMPLOIS La convention collective nationale agricole instaure une nouvelle classiïŹcation des emplois qui sâimpose Ă tous. BasĂ©e sur des compĂ©tences et
Contrat Ă la tĂąche Les conditions de travail et de rĂ©munĂ©ration des tĂącherons sont rĂ©gies par un contrat particulier signĂ© entre l'employeur et l' conditions de travail et de rĂ©munĂ©ration des tĂącherons sont rĂ©gies par un contrat particulier signĂ© entre l'employeur et l'employĂ© Une notice explicative est jointe, Ă titre indicatif, en annexe â Ătablissement du contrat de travail et mentions obligatoiresLe contrat de travail Ă©tabli entre l'employeur et le salariĂ© tĂącheron est â soit Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ; â soit Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e s'il rĂ©pond aux cas prĂ©vus par la lĂ©gislation en vigueur art. L. 1242-1 et suivants du code du travail.Quelle que soit sa nature, le contrat est Ă©crit et comporte notamment les mentions obligatoires suivantes a La superficie de vignes confiĂ©e Ă la tĂąche sur la base cadastrale, le type de taille, la densitĂ© de plantation et la localisation ;b Les travaux Ă effectuer ;c Le nombre total d'heures de travail calculĂ© sur des bases horaires qui ne peuvent ĂȘtre infĂ©rieures Ă celles indiquĂ©es dans les tableaux de travaux figurant au paragraphe 3 du prĂ©sent article ;d Les dĂ©lais de rĂ©alisation des travaux ;e Le taux horaire servant de base au calcul du salaire qui ne pourra ĂȘtre infĂ©rieur au minimum fixĂ© au paragraphe 2 du prĂ©sent article ;f Les primes et indemnitĂ©s s'y ajoutant â indemnitĂ© de jours fĂ©riĂ©s 3 % sur totalitĂ© du salaire brut rĂ©el ; â prime d'anciennetĂ© 2 ou 6 % sur totalitĂ© du salaire brut rĂ©el + indemnitĂ© de jours fĂ©riĂ©s ; â indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s 10 % la 1re annĂ©e, 11 % la 2e annĂ©e sur le salaire brut rĂ©el + indemnitĂ© de jours fĂ©riĂ©s + prime d'anciennetĂ© ; â prime d'outillage, si le matĂ©riel n'est pas fourni par l'employeur ;g La rĂ©munĂ©ration versĂ©e chaque mois ;h L'interdiction de faire travailler, dans les vignes donnĂ©es Ă la tĂąche, des personnes non titulaires d'un contrat de travail et non dĂ©clarĂ©es par l'exploitant y compris les membres de la famille du tĂącheron. Tout manquement de la part du salariĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute pouvant entraĂźner une sanction allant jusqu'au â RĂ©munĂ©rationLe taux horaire servant de base au calcul du salaire forfaitaire est dĂ©terminĂ© par rĂ©fĂ©rence Ă la grille de salaires de la convention collective nationale production agricole/CUMA du 15 septembre les travaux comprennent la taille ou l'Ă©bourgeonnage ou les rĂ©parations, l'emploi exercĂ© par le salariĂ© devra ĂȘtre valorisĂ© au minimum Ă un degrĂ© 2 pour le critĂšre technicitĂ© et au minimum Ă un degrĂ© 3 pour le critĂšre autonomie. La pesĂ©e de l'ensemble des critĂšres classants se fera au sein de chaque entreprise, selon son organisation propre, en respectant ces les travaux ne comprennent pas la taille ou l'Ă©bourgeonnage ou les rĂ©parations, l'emploi exercĂ© par le salariĂ© devra ĂȘtre valorisĂ© au minimum Ă un degrĂ© 2 pour le critĂšre technicitĂ© et au minimum Ă un degrĂ© 2 pour le critĂšre autonomie. La pesĂ©e de l'ensemble des critĂšres classants se fera au sein de chaque entreprise, selon son organisation propre, en respectant ces salariĂ© perçoit chaque mois une rĂ©munĂ©ration brute correspondant aux travaux cette rĂ©munĂ©ration, s'ajoutent les indemnitĂ©s au titre des jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s payĂ©s et au titre des congĂ©s payĂ©s, dĂ©finies conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et conventionnelles â Temps forfaitaires Ă l'hectareLes temps forfaitaires minima par hectare et les dispositions relatives Ăą la fourniture de petit matĂ©riel par l'employeur, ou Ă la prime d'outillage s'y substituant, sont fixĂ©s ci-aprĂšs cf. annexe A du prĂ©sent accordTravail Ă la tĂącheMaconnais et BeaujolaisNombre de pieds/ha Ă titre d'informationAligotĂ©, Saint-VĂ©ran, MĂącon Blanc7 000Pouilly FuissĂ©9 000 Ă 9 500MĂącon Rouge, Bourgogne8 000Beaujolais8 000 Ă 10 000Base prise en vue de rechercher une unitĂ© 1 ha = 8 000 pieds Ă ramener au nombre de pieds rĂ©elsTĂąchesBlanc et rouge Guyot SimpleBlanc Arcure SimpleBlanc Arcure DoubleBlanc et rouge Cordon RoyatRouge GobeletEnlever les agrafes Ă rĂ©cupĂ©rer6 H6 H6 H6 H6 HEnlever les agrafes et baisser les fils10 H10 H10 H10 HTirer les ficelles10 HDĂ©gravage dĂ©gager les pieds30 HNettoyage base des piedsâŠ12 HPrĂ©taille manuelle seule55 H62 HTaille simple taille uniquement sans tirer les sarments et sans prĂ©taillage55 H55 H60 H65 HTailler et brĂ»ler les sarments100 H ou tailler sans sarments 80 HTirer les sarmentsAvec curageSans curageSans curageSans curageSans prĂ©taillage manuel60 H60 H60 H60 HAvec prĂ©taillage mĂ©canique tirer â brĂ»ler les sarments55 H55 HNettoyage des baguettes vrilles et sarments30 H50 HTĂąchesBlanc et Rouge Guyot SimpleBlanc Arcure SimpleBlanc Arcure DoubleBlanc et Rouge Cordon RoyatRouge GobeletEntretien normal du palissagePiquets bois Changer les piquets, fils, tirants, pointes, crampillonsTemps rĂ©elPiquets mĂ©tal Changer les piquets, fils, tirants, crochetsTemps rĂ©elPlier les baguettes et les attacher couper les bas des baguettes20 H35 H45 H10 HBaisser les fils de fer4 H4 H4 H4 HĂmondage ou Ă©pandrage des pieds15 H15 H15 H20 H30 HĂbourgeonnage35 HPiochage sous le rang de vigne aprĂšs labourTemps rĂ©elTemps rĂ©elTemps rĂ©elTemps rĂ©elTemps rĂ©elDĂ©sherbage Ă dos hiver et Ă©tĂ© temps rĂ©elCouper les courants ou mouchage25 H40 HRelevage des fils avec tension, pose des agrafes finition Ă la cisaille bout + pointe40 H45 H45 H40 H20 HAccolage â Liage42 HĂcimage Ă la cisaille 1er rognage manuel10 H10 H10 H10 H10 HRognages manuels complets pour la saison 3 rognages ou cisaillage70 H70 H70 H70 H70 HSulfatage manuelTemps rĂ©elTemps rĂ©elTemps rĂ©elTemps rĂ©elTemps rĂ©elRemondage ou 2e Ă©mondage7 H7 H7 H7 H CĂŽte Chalonnaise, Couchois et MarangesUnitĂ© de mesure hectareDĂ©finition 10 000 pieds/ha â blanc ou rougeDĂ©but du contrat de tĂąche 1er novembreTĂąchesGuyotCordon RoyatEnlever les agrafes7 H7 HTaille avec nettoyage des pieds - Coupe des rejets avec une piocheTaille complĂšte sans prĂ©taillage y compris curage des baguettes Tailler, tirer, brĂ»ler les sarments ou les aligner pour broyage160 H170 HTaille complĂšte avec prĂ©taillage Tailler â tirer â brĂ»ler les sarments ou les aligner pour broyage150 H125 HTaille simple y compris curage des baguettes et couper les vieilles baguettes en 2 fois. Taille uniquement sans tirer les sarments85 H95 HTirer les sarmentsSans prĂ©taillage Tirer â brĂ»ler les sarments ou les aligner dans les rangs pour broyage75 H75 HAvec prĂ©taillage Tirer â brĂ»ler les sarments ou les aligner dans les rangs pour broyage65 HEntretien normal du palissagePiquets bois Changer les piquets â fils â tirants â pointes â crampillons25 H25 HPiquets mĂ©tal Changer les piquets, fils â tirants â crochets10 H10 HPlier les baguettes et les attacherManuellement petits-fils37 H10 HOuAvec outillage avec pince30 HRepiquage sur dĂ©cision annuelle de l'employeur â rĂ©munĂ©ration au piedAvec tariĂšreTemps rĂ©elTemps rĂ©elSans tariĂšreY compris sevrage des piedsBaisser les fils ranger sous les rangs4 H4 HĂbourgeonnage des piedsAvec dĂ©doublement des baguettes ou des cordons1er passage70 H70 H2e passage15 HouSans dĂ©doublement des baguettes45 H45 HPiochage sous le rang de vigne aprĂšs labourTemps rĂ©elTemps rĂ©elDĂ©sherbage Ă dosTemps rĂ©elTemps rĂ©elRelevage des fils avec tension â accolage â pose des agrafes65 H65 HĂcimage a la cisaille10 H10 HTravaux complĂ©mentaires = vendange au vert â temps d'outillage ou prime1° Fourniture de petit matĂ©riel par l'employeurPetit matĂ©riel manuel fourni par l'employeur, Ă©changĂ© aprĂšs usure, et rendu en fin de contrat Pioche, masse, sĂ©cateur de taille et sĂ©cateur Ă dĂ©monter, baramine, marteau, pierre Ă aiguiser, pince, cisaille et scie Ă matĂ©riel et l'Ă©quipement fournis seront listĂ©s et joints au est rappelĂ© que les Ă©quipements individuels de protection sont obligatoirement fournis ou pris en charge financiĂšrement par l' Prime d'outillage si le matĂ©riel n'est pas fourni par l'employeurAutre que les Ă©quipements de protection individuelle et collective.76,22 âŹ/ha la premiĂšre annĂ©es et 15,24 âŹ/ha les annĂ©es â Fixation de la durĂ©e du travailLa durĂ©e lĂ©gale du travail Ă©tant fixĂ©e Ă 35 heures par semaine, le nombre annuel d'heures normales est de 1 600 heures par an auxquelles il faut ajouter 7 heures de travail au titre de la journĂ©e de travaux payĂ©s au temps rĂ©el doivent faire l'objet d'un dĂ©compte individuel au fur et Ă â Maximum annuel de travailLes limites maximales annuelles de la durĂ©e du travail sont, conformĂ©ment aux dispositions rĂ©glementaires et conventionnelles en vigueur, fixĂ©es Ă 1 940 heures et par exception Ă 2 000 heures pour les exploitations agricoles n'employant qu'un seul â Autres dispositionsHormis les dispositions spĂ©cifiques au travail Ă la tĂąche qui prĂ©cĂšdent, le salariĂ© tĂącheron bĂ©nĂ©ficie des autres dispositions du prĂ©sent accord jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s, garantie complĂ©mentaire maladie/accident, etc. et l'employeur doit respecter toutes les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires rĂ©gissant l'emploi salariĂ©, notamment celles relatives Ă la santĂ©, Ă la sĂ©curitĂ© et aux conditions de travail.
. 225 159 464 484 338 410 461 299
convention collective nationale production agricole et cuma